Sa prisonnière
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Chapitre 4 Chapitre 4

POV Emma

Je déteste cet établissement mais de toute façon, je n'ai pas mon mot à dire. Les rires fusent, les lieutenants de Max décompressent, s'amusent en faisant passer les filles sur leurs genoux. L'alcool commence à couler à flot, si bien qu'à chacun de ces gestes, je me tends sans pouvoir me contenir.

J'ai peur, peur de souffrir encore, peur que ce que je lui ai déjà donné ne lui suffise pas. Peur qu'il en veuille plus comme toujours. Il ne cesse de caresser mes cheveux, de passer sa main sur ma tête comme si j'étais un vulgaire animal de compagnie. Je garde les yeux fermés dans l'espoir vain que le temps passe plus vite, qu'il se décide enfin à repartir même si je sais qu'il n'est pas prêt de le faire.

Cet endroit est une sorte d'exutoire pour eux. Un lieu de plaisir, de détente. Par moment, je me demande si mon père allait lui aussi dans ce genre de lieu. Si lui aussi s'amusait à faire défiler les putes sur ces genoux. J'en viens à me dire que c'est pour cette raison qu'il me traîne partout avec lui, uniquement pour briser tout ce que je croyais savoir sur lui, sur cette famille que je pensais parfaite.

Je ne me souviens pas avoir vue ma mère malheureuse, mais je ne peux nier qu'il avait beaucoup de filles chez nous, probablement trop sans que ça ne me fasse poser de questions à l'époque. Pourtant, tout comme Max, mon père s'occupait du même type d'affaires, proxénétismes, trafic de drogue, trafic d'armes. Peut-être qu'à cette époque, ça m'arrangeait de fermer les yeux, peut-être que c'était plus simple pour moi de faire comme si tout ça n'existait pas mais maintenant que je sais, maintenant que je vois, je ne peux m'empêcher de souffrir un peu plus alors qu'il détruit l'image que j'avais de mon père.

Dire que je le connais depuis des années. Je savais qu'il avait un faible pour moi mais que mon père l'empêchait de s'approcher de moi et maintenant, je comprends pourquoi. Mais à l'époque, je dois avouer que j'aimais l'attention qu'il me portait. J'aimais savoir que je lui plaisais, il faut dire qu'il cache à merveille sa perversité derrière un visage d'ange. C'est un très bel homme, ça l'a toujours été, ce que je ne savais pas en revanche c'est qu'il était un véritable monstre.

Il tire une nouvelle fois sur ma chaîne pour me faire me redresser. Je constate alors que la plus part des femmes présentes sont déjà à moitié nues, certaines sont à genoux entre les cuisses d'un homme, leur sexe entre leur lèvre afin de les satisfaire. Voilà ce que nous sommes pour eux, de simple objets de plaisir, de consommation, qu'ils utilisent avant de les jeter. Je suis certaine qu'aucun de ces hommes ne connait le prénom de ces femmes. Ils me font l'effet d'être des animaux sauvages, des bêtes assoiffés de sexe.

- Monte sur mes genoux, dit-il en claquant ma cuisse de sa main.

Cette jupe est tellement serrée que je suis obligée de la remonter au maximum pour pouvoir obéir. Une humiliation supplémentaire à laquelle je suis pourtant habituée. Je m'exécute. Passe à califourchon sur ces genoux tout en fuyant son regard. Je sens qu'il est déjà dur et il n'hésite pas à me faire ressentir un peu plus en attrapant ma taille et en bougeant ces hanches. Il faut croire que voir ces hommes avec des femmes l'excite, ce que je suis incapable de comprendre.

- Détache mon jean, dit-il en claquant mes fesses suffisamment fort pour que j'ai une marque supplémentaire.

J'obéis, consciente que de toute façon je n'ai pas le choix. Pour le moment, malgré tout ce qu'il me fait subir, je reste protégée car je lui appartient mais si je lui désobéis, si je résiste alors il n'hésitera pas à me livrer à ces hommes. Il n'hésitera pas à faire de moi, la pute de son organisation.

Mes doigts effleurent son sexe en me faisant frissonner de dégout ce qui bien sûr le fait se tendre un peu plus.

- C'est bien, dit-il en caressant mes fesses. Maintenant, tu vas faire comme si tu aimais ça. Je veux t'entendre gémir. Je veux que tu te déhanches. Fais moi croire que je te plais.

Je me mords la lèvre en réprimant un soupire. Par moment, il lui arrive de me demander ce genre de choses, sûrement pour me briser un peu plus car le pire c'est que dans ce genre de situation, il m'arrive de ressentir quelque chose. Mon corps me trahit, m'abandonne et même si il ne s'en prend pas physiquement à moi, c'est encore pire que tout le reste, à chaque fois, je passe des jours entiers à m'en vouloir, à me maudire pour oser ressentir quelque chose, pour oser prendre du plaisir sur un monstre qui ne me voit même pas comme un être humain.

Voyant que je ne bouge pas assez vite à son goût, il claque à nouveau mes fesses avec plus de force.

- Tu ne comptes pas obéir, dit-il en attrapant mon visage pour me forcer à le regarder. Tu vas vraiment me résister?

Bien sûr que non je ne vais pas résister, je ne souhaite pas devenir un morceau de viande pour ces hommes et je porte ma main à ma bouche pour l'humidifier avant de saisir son sexe et de m'empaler sur lui. Il pousse un gémissement de plaisir sans me quitter du regard tout en affichant un sourire satisfait.

- Bonne fille, dit-il en passant un bras autours de ma taille. Maintenant fais moi jouir, fais moi croire que tu le veux aussi.

Légèrement tremblante, mes mains passent sur son torse, le caresse par dessus sa chemise que je fini par déboutonner. Mes hanches se mettent à bouger, doucement, lentement. Il retire rapidement ce soutien gorge en cuir et se saisit de ma poitrine fermement. Il attrape mes tétons entre ces doigts qu'il pince sans chercher à me faire mal. Décidément, je ne comprendrais jamais cet homme, capable de me battre durant des heures avant de me baiser comme une mal propre et de changer du tout au tout pour me faire croire qu'il me fait l'amour.

Et à ma plus grande honte, une fois de plus, mon corps lui répond, je me sens m'humidifier tout en continuant de bouger sur lui ce qui le fait sourire un peu plus.

- Tu ne vas peut-être pas avoir tant de mal que ça à faire semblant, dit-il en lâchant un de mes seins pour tirer sur la chaîne et me rapprocher un peu plus de lui.

Ces lèvres ne sont qu'à quelques centimètres des miennes. c'est rare mais par moment, il lui arrive de m'embrasser et c'est ce qu'il fait. Je ne résiste pas, participe à ce baiser, laisse ma langue danser avec la sienne tout en continuant mes mouvements. Je me sens frissonner, trembler même sans que je ne puisse rien y faire. Comment est ce possible, après toutes les horreurs qu'il me fait vivre, après toute la douleur qu'il m'inflige, comment est ce que je peux ressentir ça. Je me dégoute moi même. Je m'en veux d'être aussi faible, de n'être que l'ombre de celle que j'ai pu être par le passé et il en profite, me caresse en sentant que mon corps se réchauffe.

Autours de nous, des gémissements s'élèvent. Ces femmes simulent sûrement où alors elles sont juste aussi perdues que moi mais en tout cas, ça semble plaire à ces hommes qui grognent à leur tour alors qu'ils les baisent à même la table. Max ne fait pas exception à la règle, lui aussi gémit contre mes lèvres, s'accroche à moi avec de plus en plus de force.

- Continue, souffle t-il. Je veux te sentir jouir sans que tu ne puisses rien y faire.

Il me connaît beaucoup trop. Il sait exactement comment je réagis, comment mon corps fonctionne. Et mes hanches changent d'angle, cherchent soudain plus de contact avec lui alors que je ne peux réprimer un gémissement. Je le sens sourire contre mes lèvres, ce taré s'amuse, il aime m'utiliser de la sorte, voir qu'il est capable de me donner du plaisir malgré la situation.

Ces mains repassent sur mes hanches alors qu'il rejette la tête en arrière en gémissant plus fort. Petit à petit, j'accélère, je me laisse gagner par ce frisson, je me laisse gagner par ce que je ressens et ferme les yeux en savourant cette sensation qui monte en moi avec de plus en plus de force.

- C'est ça, dit-il dans un grognement. Vas-y. Continue.

J'essaye de retenir les sons qui filtrent de mes lèvres mais c'est plus fort que moi et de toute façon c'est ce qu'il désire, ce qu'il veut, m'entendre afin de m'asservir un peu plus. Alors je me laisse aller, gémis sans véritable retenue, me déhanche avec plus de vigueur jusqu'à ce que le plaisir explose et que je pousse un cri en tremblant. Durant quelques secondes, je suis incapable de bouger, avec lui tout est toujours trop fort, que ça soit la douleur où le plaisir.

Mais il n'en n'a pas finit avec moi et se relève en me posant sur la table, en m'allongeant sur le dos. J'ouvre alors les yeux et contemple les autres autours de nous. La majeure partie des femmes sont dans la même position que moi, sauf qu'elles sont meilleures actrices que moi. Elles offrent à leurs clients ce qu'ils souhaitent. Elles leurs font croire qu'ils sont unique et plus doué qu'ils ne le sont réellement.

Max se penche sur mon corps et m'ordonne de le regarder.

- Et si on recommençait, dit-il en retirant définitivement sa chemise avant de se mettre à bouger.

Je me mords l'intérieur de la joue afin de tenter de calmer mon corps, afin de faire en sorte de redescendre la pression en vain. Il est trop fort pour moi et je n'ai aucun moyen de lutter. Ces mains passent sur moi, me caressent avec une douceur déconcertante et je me sens frissonner à nouveau, je me sens abandonner, perdre déjà cette partie qu'il gagne haut la main.

Ces hanches bougent de plus en plus rapidement. Dans un réflexe fou, je m'accroche à lui ce qui le fait sourire un peu plus. Il grogne, gémit, à dans le regard cette étincelle qui me prouve sa domination. Je ne peux rien faire, je ne peux pas m'échapper et quand je le sens jouir en moi, je me laisse aller à mon tour en criant ce plaisir que je répugne.

Contrairement à d'habitude, il prend quelques secondes, quelques minutes même à rester en moi avant de quitter mon corps. Au lieux de me jeter sur le sol comme il le fait en générale, il reste à m'observer, à me contempler jusqu'à mon sexe d'où s'écoule sa semence. Ces doigts viennent s'y poser, quelques secondes avant qu'il ne les porte à mes lèvres que j'ouvre comme il me l'a apprit.

Je ferme les yeux en essayant de retenir les sanglots qui menace d'éclater et finalement il tire sur ma chaîne pour me redonner ma juste place à ces yeux, à ces pieds, sur le sol, attendant juste qu'il ait à nouveau besoin de moi. Alors les larmes coulent sur mes joues. Je ne suis plus rien. Je n'attends plus rien de la vie sauf peut-être qu'enfin la mort vienne me libérer.

            
            

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