Sa prisonnière
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Chapitre 3 Chapitre 3

J'ai encore beaucoup de choses à faire, un rendez vous dans moins d'une heure ainsi qu'un déjeuner avec mon bras droit et tout mes lieutenants. Pourtant, en contemplant son visage sur mes cuisses, je ne peux réprimer un frisson qu'elle ressent immédiatement. Aussitôt, tout son corps se tend. Elle est trop belle pour sa propre sécurité, trop belle pour que je la laisse partir, trop belle pour qu'elle m'échappe.

Elle sait ce qu'il va suivre, elle me connait suffisamment pour ça maintenant. Je la sens trembler, prier presque dans l'espoir qu'elle se trompe mais ma voix s'élève,

- Debout!

Elle tremble un peu plus, retient un soupire avant de se lever tout en gardant la tête baissée. Elle ne prend même pas la peine de redescendre la jupe qu'elle porte et qui est bien trop serrée pour pouvoir se déplacer correctement. Ces cuisses sont zébrées de marques, de cicatrices, il faut dire que j'ai mis plus de temps que je ne le pensais à la dresser, à la briser pour qu'elle devienne ma chose, ma chienne.

D'un geste je débarrasse mon bureau avant de lui dire,

- Tourne toi!

Là encore elle obéit, elle s'exécute, lentement. Mes doigts glissent sur le haut de ces cuisses remontant ainsi un peu plus le cuir de sa jupe afin de dévoiler la courbe de ces fesses. Par moment, j'en viens à me demander si toutes ces années à l'observer de loin, à la désirer de loin ne font pas qu'amplifier mon désir pour elle.

Je me relève en détachant mon pantalon avant de l'attraper vivement par la taille pour la plaquer contre moi. Sa peau est toujours aussi chaude, aussi douce, malgré les cicatrices qui la recouvre, elle reste parfaite, pour moi. Sans ajouter un mot de plus, je la bascule en avant sur mon bureau et la pousse à écarter les jambes. Elle s'accroche à ce qu'elle peut, se prépare à ce qui va suivre.

J'humidifie rapidement ma main que je passe sur mon sexe avant de plonger en elle, avant de m'enfoncer en elle et de retrouver cette chaleur, cette moiteur, cet étau de chaire qui ne cesse de vouloir me repousser et qui pourtant m'apporte tellement de plaisir. D'une main, je plaque sa tête contre le bureau en commençant à me déhancher.

Elle fait tout pour retenir le son de sa voix, pour ne pas me laisser entendre ces gémissements de douleur car elle sait que plus elle souffre et plus j'aime ça. Elle est à moi, entièrement à moi et je compte bien en profiter autant que je le peux. Ces ongles griffes mon bureau. Je l'entends étouffer un sanglot et plus elle réagit, plus son corps cherche à me fuir et plus je sens le plaisir monter, plus je sens l'orgasme se rapprocher.

C'est dingue, elle est la seule à me faire cet effet, la seule capable de me faire réagir de la sorte, qu'importe le nombre de putes qui peuvent défiler dans mon lit, aucune ne lui arrive à la cheville. Mes mouvements sont de plus en plus rapide, mes gestes plus brusque et après quelques aller et retour supplémentaire, je me libère en elle en poussant un gémissement de plaisir.

Comme à chaque fois, dès que j'ai joui en elle, je me retire en la poussant sans ménagement et comme à chaque fois, elle se replace d'elle même à mes pieds, attendant que je l'utilise à nouveau. Elle ne prend même pas la peine de se rhabiller correctement, d'essuyer mon sperme qui coule sur ces cuisses, elle sait que la journée va être longue pour elle alors que moi, je me sentirais bien plus léger ce soir.

Je fini de rattacher mon pantalon quand mon portable sonne. En voyant qu'il s'agit de l'un de mes lieutenants, je décroche aussitôt.

- Boss, on a un problème.

Je déteste quand une conversation commence comme ça. Des problèmes, c'est à croire qu'il n'y a que ça en ce moment.

- Je t'écoute Matthieu.

- Nos hommes faisaient la collecte des loyers dans le quartier nord quand ils sont tombés dans une embuscade.

Je soupire avant d'entendre la suite, depuis quelques semaines, une nouvelle organisation essaye de voir le jour et pour se faire, rien de tel que d'attaquer ceux déjà en place. Ils veulent montrer leurs forces, prouver qu'ils n'ont pas peur et pour se faire, ils ont certainement tués plusieurs de mes hommes.

- Combien?

- Cinq. Un seul a réussit à s'en sortir. Du moins, il est encore vivant pour le moment. On l'a emmené chez le doc. Il a reçut deux balles.

- L'argent?

- Ils ont tout prit.

- Envoie des hommes sur le terrain, on doit montrer notre présence et rejoins moi ce midi au Dragon Rouge. Il faut qu'on s'occupe de ce nouveau groupe.

- Je m'en occupe tout de suite Boss.

Il raccroche rapidement alors que je me laisse tomber dans mon siège. On doit absolument trouver qui est à la tête de cette organisation. On doit tout savoir sur eux afin de mieux les combattre. C'est la deuxième fois qu'ils s'en prennent directement aux miens. Les flics sont déjà assez sur les dents comme ça sans ajouter des fusillades à chaque coin de rue. Un nouveau soupire s'échappe de mes lèvres, il vaudrait mieux que tout ça se calme, il vaudrait mieux que tout rentre dans l'ordre sous peine de lancer une guerre dont personne ne sortira indemne.

- Sers moi un verre, dis-je froidement.

Elle se lève en silence et se dirige vers le bar. Au moins tout n'est pas négatif, je peux contempler son joli petit cul dénudé sans la moindre gêne. Elle lutte pour se tenir droite. Elle lutte pour ne pas montrer qu'elle souffre. Je vois ces mains trembler alors qu'elle me sert avant de revenir jusqu'à moi pour poser le verre devant moi.

Comme un maître le ferait avec son chien qui vient de lui rapporter un bâton, je lui tapote la tête et la laisse reprendre sa place au sol. Mon prochain rendez vous arrive avec un peu d'avance. Il entre dans mon bureau et s'installe devant moi en soufflant. Je vois à son visage qu'il n'a pas que des bonnes nouvelles, à croire qu'ils se sont tous passé le mot aujourd'hui.

- Un problème?

- Trois filles ont disparut en une nuit.

- Trois filles? Comment c'est possible? Où était nos hommes?

- Sur place. Elles sont montées avec un client et plus personne ne les a revu.

- Tu as identifié le client?

- Trois clients différents. J'ai regardé les caméras de surveillances des commerces à proximité. Des pros. On ne voit pas leur visage. Les plaques des caisses sont fausses. Pas moyens de remonter jusqu'à eux.

Décidément, ça commence vraiment à faire beaucoup et je sens la colère monter en moi. Des cargaisons bloquées, des hommes de mains tués, du fric qui disparaît et maintenant des filles qui se volatilisent. Je doute que ça soit une coïncidence. Je doute que tout ceci soit le fruit du hasard.

-Renforce la surveillance auprès des filles et lance des alertes. Je veux qu'elle soit suivit à chaque passe. Qu'importe où les clients les emmène. Ces putes rapportent suffisamment pour qu'on ne les perde pas. Est ce que je me suis bien fait comprendre?

- Parfaitement Boss. Je m'en occupe, dit-il en se levant pour quitter la pièce.

Je termine mon verre d'une traite avant de passer ma main sur mon visage. J'ai longuement rêvé d'être à cette place, d'être à cette position mais j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que ça soit si stressant. Julien frappe à la porte avant d'entrer.

- La voiture est là Boss. On peut y aller dès que tu es prêt.

D'un geste, je tire sur sa chaine en la poussant à me suivre et nous traversons la maison jusqu'à arriver à la voiture. Mes gardes du corps nous entourent, armés jusqu'aux dents. Hors de question de prendre le moindre risque. Le Dragon Rouge n'est qu'à quelques kilomètres. C'est un peu notre point de chute, de rendez vous pour décompresser où pour parler plus sérieusement. Durant tout le trajet, elle regarde par la fenêtre, observant le paysage, la liberté dont les autres jouissent alors qu'elle en est privée.

Une fois arrivé sur place, on nus conduit directement dans notre salon privé. La seconde suivante, alors que mes lieutenants arrivent un à un, des filles font leurs apparitions. Toutes aussi peu vêtues qu'Emma ce qui ravi mes hommes. Chacun en choisit une, où deux et elles disparaissent rapidement, sachant déjà qu'elles reviendront quand nous en auront terminé.

Je m'installe au bout de la table comme à chaque fois. Julien se place sur ma droite alors qu'elle est sur ma gauche. Tout les autres prennent place et alors la réunion peut commencer. Bien entendu, le sujet principal reste cette organisation qui s'en prend à nous. On doit être plus vigilent. Plus préparé et surtout ne pas hésiter à tirer en premier.

- Quelqu'un a des informations?

- J'ai réussis à obtenir un nom, répond Julien. Lilian. D'après les rumeurs, c'est lui le patron. Un jeune qui à les dents longues et qui compte bien se faire un nom dans le milieu.

- On sait d'où il vient?

- Tout ce que je sais c'est que c'est un étranger. Je ne connais pas son origine. Visiblement, il terrifie suffisamment les autres pour que personne n'ose parler.

- Il a des contacts, un business déjà en place?

- Il se lance dans les putes et cible quelques point de deal. Il n'en n'est qu'à ces débuts mais je pense qu'il faut le prendre au sérieux. Surtout après la fusillade d'aujourd'hui.

- Je veux qu'on passe le mot dans les rues. Que tout nos hommes soient au courant de ce qu'il se passe. Que chacun surveille ces arrières et notre business. On a perdu trop frics ces derniers jours, ça ne peut pas continuer comme ça.

Chacun répond par l'affirmatif. Ils savent qu'on parle de leur gagne pain, qu'on parle de la survie de notre organisation. J'ai travaillé trop dur pour en arriver là, je ne laisserais pas un gamin sortie dont ne sait où prendre ma place. Ils attrapent tous leurs portables, contactent les hommes qu'ils ont sous leurs ordres pour faire passer les informations. Si ce Lilian veut la guerre, il va l'avoir et il ne la remportera pas.

Au bout de dix minutes, les filles reviennent avec des plateaux chargés d'alcool et de nourriture et alors la pression retombe. Elles font ceux pourquoi elles sont payées. Distraire mes hommes, leurs changer les idées, leurs faire passer un bon moment.

Je tire une nouvelle fois sur la chaine pour l'obliger à poser sa tête sur mes cuisses. Mes doigts glissent dans ces cheveux dans un mouvement répétitif qui me calme, qui m'apaise. Je la sens trembler contre moi alors que la pièce commence à se remplir de discussions plus légère, à se remplir de rires, du son des mains qui claquent sur un fessier rebondit. Ces filles sont des pros. Elles sont parfaites pour un moment comme celui là. Parfaites pour accorder une pause à mes hommes avant qu'ils ne retournent sur le terrain.

Dès que la nuit sera tombée, les rues seront inondées par la vague de mes hommes. Personne ne pourra ignorer que cette ville est la mienne. Qu'elle est sous mon contrôle et que je défendrais mes intérêts qu'importe le prix à payer.

            
            

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