Sa prisonnière
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Chapitre 2 Chapitre 2

POV Max

Je l'ai toujours désiré sans qu'elle ne me prête attention. Sûrement parce que son père l'avait mise en garde contre les hommes comme moi mais maintenant que je l'ai tué de mes mains, maintenant que je suis à la tête de son organisation elle me revient de droit. Comme un trophée que je ne me lasse pas d'exposer.

Tout le monde sait qui elle est, du moins qui elle était car aujourd'hui, elle n'a plus rien à voir avec cette jeune femme souriante qui illuminait une pièce rien qu'en y rentrant. Il y a bien longtemps qu'elle ne sourit plus. De toute façon, ça n'est pas ce que je lui demande. Dorénavant, son unique rôle est de me servir, de me suivre quand je lui demande et d'écarter les cuisses autant qu'il me plaît.

Elle me déteste, du plus profond de son cœur, je le sais, je le sens, je le vois dans les rares cas où son regard croise le mien. Si elle pouvait, elle me tuerait de ces mains comme je l'ai fais avec son père.

Aujourd'hui, elle va venir avec moi, pas parce que j'ai besoin d'elle mais uniquement parce que je veux qu'elle connaisse la nature des affaires que je dois régler en ce jour. Même si elle a toujours évolué dans ce monde, son père l'a préservé, passait sous silence ce qui concernait certaines affaires. Elle lui vouait une admiration sans faille sans réellement savoir ce dont il était capable. Maintenant qu'elle m'appartient, il est de mon devoir de lui ouvrir les yeux, de la faire sortir de la bulle dans laquelle elle a grandit.

En la voyant sortir de la salle de bain dans la tenue que j'ai choisi pour elle, je ne peux empêcher mon corps de réagir. J'ai beau faire défiler les femmes dans mon lit, aucune ne parvient à me donner le plaisir qu'elle me procure. Au moment où elle s'apprête à sortir de la chambre, je lui attrape le bras pour la retenir.

- Occupes toi de ça, dis-je en posant sa main sur mon sexe.

Elle ne résiste même pas, elle ne répond pas et se tourne vers moi avant de se mettre à genoux en défaisant mon pantalon. Je lui ai appris tout ce qu'elle sait, comment me donner un maximum de plaisir et je dois bien admettre qu'elle est très douée, suffisamment pour régler mon problème en quelques coups de langue.

Elle se relève en s'essuyant les lèvres et quitte la pièce en essayant de se tenir la plus droite possible, ce qui au vue de ce que je lui ai fais hier soir n'a probablement rien de facile. Elle reviendra dès qu'elle aura fini son petit déjeuner avant de me suivre pour le reste de la journée. Une domestique vient m'apporter mon café et quelques toasts que je dévore sans grand appétit.

Depuis quelques jours, j'ai des doutes sur l'un des miens. Il est sensé collecter l'argent des putes d'un quartier mais ça fait quelques semaines que les revenus sont un peu moins important. Une fois ça peut passer, mais là, ça fait plusieurs fois d'affilés ce qui n'est pas normal. J'ai envoyé mon bras droit pour faire un tour sur place, voir si il y a moins d'activité, moins de clients.

Je l'ai convoqué ce matin, je dois régler ça rapidement. Il est hors de question que l'un de miens me trahisse sans en payer le prix. Quand elle revient, je suis prêt et tiens déjà dans mes mains la chaine que j'attache à son collier. Sans même avoir à tirer dessus, elle me suit dès que je me mets en marche et nous traversons ainsi la maison.

Plus personne n'est surprit de la voir ainsi, que ce soit dans cette tenue où encore attachée comme une chienne. Tous savent qu'elle est mon esclave, ma chienne, ma prisonnière et personne n'osera dire quoique ce soit. Personne n'osera prendre sa défense sans craindre pour sa propre vie. Ceux qui par le passé l'ont protégé sont maintenant impuissants. Elle n'a aucune chance de m'échapper et personne pour l'aider.

En arrivant dans mon bureau, je m'installe sur mon fauteuil alors qu'elle se place à mes pieds, attendant mon bon vouloir. Julien mon bras droit arrive rapidement et entre dans la pièce sans lui accorder le moindre regard.

- Il vient d'arriver Boss.

- Parfait, fais le entrer.

Je m'enfonce un peu plus dans mon siège jusqu'à ce qu'il entre à son tour.

- Boss, dit-il légèrement nerveux. Vous m'avez fait appeler.

- En effet. Où en es tu de la collecte des putes?

- Il y a un peu moins de clients en ce moment mais les filles continuent d'arpenter le trottoir.

- Intéressant, dis-je alors que Julien referme la porte du bureau. Julien, je t'écoute.

- Après un tour sur place, j'ai pu parler aux filles. Elles travaillent plus longtemps qu'avant et voient les clients défiler quasiment non stop.

- Donc pas de perte de clients, dis-je un peu plus fort.

- En effet, aucune perte de clients, au contraire même, elles n'ont jamais autant travailler.

- Ce qui veut dire que ça devrait me rapporter encore plus, nous sommes bien d'accord Julien?

- Tout à fait. D'après mes calculs, il devrait y avoir une augmentation de revenus d'au moins vingt cinq pour cent.

- Alors explique moi pourquoi est ce que tu me ramènes de moins en moins d'argent Damien, dis-je en le faisant sursauter.

Il sait qu'il est piégé. Il comprend qu'il n'est pas là par hasard et que je sais déjà tout ce que j'ai besoin de savoir. Sa respiration s'accélère. Je ne suis pas réputé pour être un tendre et encore moins pour accorder une deuxième chance.

- Boss, commence t-il d'une voix tremblante, ça n'est pas ce que vous croyez.

- Vraiment Damien? Tu veux dire que tu ne me voles pas? Tu ne fais pas plus travailler mes filles juste pour t'en mettre plein les poches?

Son regard cherche frénétiquement une sortie, une échappatoire qu'il ne trouvera pas.

- J'attends ta réponse, dis-je en tapant du poing sur mon bureau. Depuis combien de temps est ce que tu me voles Damien? Depuis combien de temps tu me prends pour un con?

Il tremble un peu plus en baissant la tête. Tout comme elle, il sait que personne ne viendra le sauver, il sait personne ne lui tendra la main.

- Pitié, dit-il en tombant à genoux. Je peux me rattraper. Je peux te rapporter encore plus d'argent Boss, dit-il en essayant de contenir ces sanglots.

Je déteste ça, voir un être aussi pitoyable à genoux, implorant pour sa survie alors qu'il s'est lui même mit dans cette situation. Tout ceci est uniquement de sa faute. Il ne peut s'en prendre qu'à lui même.

- Tu m'as déjà vue avoir de la pitié, dis-je en faisant un signe à Julien qui s'approche de lui dans son dos. Tu savais ce que tu faisais quand tu as décidé de me voler, de me trahir, de t'enrichir sur mon dos.

- Ma fille est malade, dit-il pour se dédouaner. Il me fallait plus d'argent pour payer son traitement. Pitié Boss, je serais me faire pardonner. Je ferais tout ce que tu voudras, ajoute t-il en me regardant.

- Le mot pitié ne fait pas partie de mon vocabulaire, dis-je alors que Julien sort un couteau dont la lame capte l'éclat du soleil.

Damien plaque ces mains l'une contre l'autre comme si il faisait une prière avant de d'implorer à nouveau ma clémence. Mais je ne me laisserais pas attendrir, j'ai une réputation à tenir, une position à asseoir. D'un signe de tête, je fais comprendre à Julien qu'il est temps pour lui d'agir.

- Pitié Boss. J'ai une petite fille, je t'en supplie.

Mais déjà ces mots ne m'atteignent plus et en une fraction de secondes, Julien lui ouvre la gorge en faisant jaillir des flots de sang. Il émet d'étranges sons, sorte de gargouillis alors qu'il cherche à faire désespérément entrer l'aire dans ces poumons sans succès. Son corps s'effondre sur le sol. Un problème de moins, c'est déjà ça.

- Débarrasse toi du corps.

- Je m'en occupe Boss.

Comme je le ferais avec un chien, ma main se pose sur sa tête que je caresse machinalement. Elle ne bouge pas, ne prononce pas le moindre mot, se contente de rester à mes pieds là où est sa juste place. Julien quitte la pièce pour revenir avec plusieurs hommes et en quelques minutes, ils font disparaître ce traitre de ma vue.

Quelques femmes se précipitent pour nettoyer le sang sur le sol histoire de faire place net avant mon prochain rendez vous.

- Apportez moi un café, dis-je avant qu'elles ne partent toutes de la pièce.

L'une d'elle revient après quelques minutes pour me servir au moment même où mon prochain rendez vous arrive. Un douanier. Plusieurs de mes livraisons ont été interceptées ce qui complique mes affaires.

- Assieds toi, dis-je en lui montrant le siège.

Lui aussi est nerveux. Il faut dire que rares sont ceux qui viennent ici en étant détendu.

- Nous avons un problème, dis-je en portant ma tasse à mes lèvres. Trois cargaisons bloquées en deux semaines, ça commence à faire beaucoup.

- Je sais. Le préfet veut mettre le paquet sur le trafic de drogue. Il a demandé des renforts à l'état pour contrôler le plus de cargos possible. J'ai essayé de les orienter vers d'autres navires mais ils ne m'écoutent pas.

- Il me semble que je paye grassement pour que mes cargaisons arrivent à bon port.

- Je fais de mon mieux, je te le jure. Mais avec le climat actuel de la ville, les règlements de comptes à répétitions, les vagues d'overdoses chez les jeunes, les flics sont sur les dents.

- On doit trouver une solution. J'ai une centaine de filles qui doivent arriver dans moins d'une semaine et une grosse livraison de coke qui va suivre. Il faut que ces deux navires puissent passer. Je ne peux pas me permettre de perdre encore plus d'argent.

- Je sais, répond t-il en se triturant les mains.

- Tu as deux jours pour trouver une solution, si tu n'en n'es pas capable, je devrais me passer de tes services pour trouver quelqu'un de plus compétant. Est ce que je me suis bien fait comprendre?

- Absolument. Je vais trouver comment les faire passer.

- Parfait. J'attends donc de tes nouvelles dans deux jours. Je te conseil de ne pas me faire attendre, dis-je en soupirant, je ne suis pas vraiment patient.

- Je ferais ce qu'il faudra, dit-il en se levant.

- Alors va. Il me semble que tu as du travail.

Il repart aussi rapidement qu'il est arrivé me laissant seul avec elle pour au moins quelques minutes. Je continue de caresser ces cheveux, lentement. Ce geste parvient à m'apaiser, à faire retomber un peu la pression. J'attrape la chaine pour tirer fermement dessus et l'obliger à poser sa tête sur mes genoux. Elle garde les yeux fermés, comme quasiment tout le temps. Je sais qu'elle fait ça pour ne pas avoir à me voir, pour que je ne lise pas dans son regard toute la haine qu'elle me porte.

Je l'observe et laisse mon regard glisser sur ces lèvres à peine entre ouverte. Elle a toujours été belle, mais c'est comme ça qu'elle l'est le plus. Asservit, impuissante, si faible que je pourrais l'écraser entre mes mains comme on le ferait pour un insecte. Ma main passe sur sa joue alors que mon pouce effleure ces lèvres. Qu'importe le nombre de fois que je peux la baiser, un seul regard sur elle suffit à m'en donner encore envie.

            
            

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