De la tradition à l'amour
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Chapitre 4 04

Chapitre 4 Annaëlle Ekome

*Trois ans plus tard et quatre mois auparavant *

+Annaëlle Ekome+

Jérôme venait de rentrer du boulot il me trouva allongée sur le divan et vint me retrouver,

Lui : alors ton entretient de stage ?

Moi(énervée): il me recontacte dans la semaine , donc j'attends !

Lui : ok, je te sens super tendue, qu'est-ce que tu as?

Moi : hum j'ai rencontré une connasse de raciste dans le bus, je l'ai bien remise à sa place t'inquiète pas pour ça mais c'est juste que mon craquage n'est pas encore bien descendu, c'est tout.

Lui : oulala, vu ton état l'autre là a due en baver

Moi : tellement que le chauffeur nous a jeté toutes les deux hors du bus

Lui(en riant): je vais prendre une douche et tu vas me raconter ça

il a posé un délicat baiser sur ma tempe et un autre sur mes lèvres avant de partir. Jérôme Issembe, 28 ans avocat en droit international dans un cabinet. 7 mois d'amitié et un peu plus de deux ans de relations amoureuse, ce que j'aime par dessus tout entre nous c'est que l'on se comprends, et tout se fait naturellement. C'est ce qui s'est passé lorsqu'on a décidé de sortir et de s'installer ensemble.

Même si pour Lisa ça allait beaucoup trop vite « cette histoire ». Mais pourquoi attendre lorsque tu sais que c'est le bon ? Que tu as envie de porter son nom, ses enfants ? Pourquoi ?

Aujourd'hui, lui et moi avançons sûrement et main dans la main.

J'ai ma dernière session d'examen la semaine prochaine puis je dois enchaîner avec mes stages et aller voir Lisa et Hervé pour deux semaines. Ils m'ont annoncée il y a trois ans qu'ils allaient s'installer à Koulamoutou car ils ne se plaisaient plus à Libreville. Mais depuis peu Hervé est malade, je suis très inquiète car la tuberculose est non seulement contagieuse mais elle tue à petit feu. Pour le moment il essaie de se soigner à l'indigena et je prie tous les jours pour qu'il puisse en guérir.

Je prépare la table pour mon homme, il me rejoint une vingtaine de minutes plus tard et nous nous attablons.

Lui : tu penses que l'entretient a été concluant pour qu'il te rappelle et te prenne ?

Moi : pour être honnête je ne sais pas bébé, mais je serais plus sereine s'ils m'appellent le plus tôt possible.

Lui : tu verras, ils vont t'appeler.

Moi : merci chéri

Lui : de mon coté j'ai demandé des jours de congé, dès que je les ai on réserve nos billets

Moi : oui mais avant tout il faut que je valide ma licence, pas question d'aller au Gabon sans ça.

Lui : je ne doute même pas un peu, ce n'est qu'une formalité

Moi(souriante) :

Lui : le challenge est de l'avoir avec mention

il me fit un baiser de la main.

Lui : alors la tantine de tout à l'heure t'a fait quoi ?

Moi : mtsiiiimmmm, cette dame là, elle pensait qu'elle était seule à être folle sur terre mais je pense qu'elle a rencontrer un niveau de folie dont elle se souviendra toute sa vie.

Il a direct éclater de rire, notre dîner s'est terminé dans cette ambiance.

La semaine avait déjà bien avancée, et j'ai finalement été appelée et je commence le mois prochain, il ne reste plus qu'à préparer mes partiels.

* Trois mois plus tard *

Moi(téléphone et en pleure) : je l'ai eu Lisa.... j'ai eu ma LICENCE....

Lisa(au bord des larmes à l'autre bout du fil) : ohh mon bébé

Moi : oui Lisa je l'ai eue et c'est exclusivement pour toi.... pour Hervé et toi, je vais descendre avec le diplôme et on va l'encadrer et l'accrocher

Lisa : compte la dessus, merci Annaëlle merci pour t'être battue, pour nous avoir honorer. Les mots me manquent pour te dire ma gratitude car je ne suis plus simplement fière mais je te suis grée de me rendre actuellement heureuse.

Moi(émue): oh Lisa....

Lisa : kiééé mon bébé est devenue une adulte

Moi : tu ne vas plus me brimer

Lisa : aie ton master et ton premier salaire, on en reparlera après

Moi(en pleurant-riant) : tchip

Lisa : pardon c'est bon séchons nos larmes car c'est jour de joie maintenant

Moi : exact et quand je descends là, se sera la feu mama, tu n'est pas prête

Lisa : hahaha c'est toi qui n'est pas prête ma petite

Moi : en tout cas Koulamoutou n'a que bien se tenir ....

*deux semaines plus tard*

Jérôme(le genou au sol): Bébé, depuis que je t'ai connue tout va bien dans ma vie, les choses sont si simple avec toi que quand je passais devant une bijouterie, ça été une évidence. Merci d'être une amie, une confidente, mon amante maintenant je veux que le monde entier sache que c'est toi que je choisis pour la vie, car oh oui je te veux pour cette vie et pour les autres à venir. Mon amour veux tu m'épouser?

*Quelque jours plus tard *

je suis toute excitée car même si le mariage ce n'est pas avant l'année prochaine, je suis juste heureuse de pouvoir épouser l'homme que j'aime, celui que mon cœur a choisi. Pour le moment, il faut qu'on descende pour se présenter à nos familles respectives. Mais il a rajouté un élément de bonheur de plus à ma liste.

C'est le week-end et on rentre à peine d'une petite virée en amoureux, on s'est installés sur le canapé devant un programme télé mais comme d'habitude, j'étais sur la tablette entrain de regarder mes éventuelles robe de marié quand une jolie robe attira mon attention

moi(allongée sur ses pieds) : j'aimerais bien me marier en robe rouge

Lui : pourquoi en rouge ?

Moi : pourquoi en rouge ? Ben pour montrer au monde entier combien de fois je suis folle de toi.

Pendant que je gloussais dans les bras de mon homme, mon téléphone sonna, humm le Gabon

Tonton Martin : allô Nana ?

Moui : oui tonton,(j'ai tout de suite su qu'il y avait un truc) : qu'est est-ce qu'il y a ?

Tonton Martin : je...je... je suis vraiment désolée nana, vraiment

Moi : tonton Maurice qu'est-ce qu'il y a ? Dis moi vite ce qu'il y a

Lui : c'est ta sœur, elle.... elle

Moi : Oui ?

Lui : elle est partie nana, elle est partie dans son sommeil, elle ne s'est pas réveillée ce matin....

Je crois que c'est à ce moment où le sol s'est ouvert et m'a engloutie,car je n'ai pas entendu le reste de sa phrase, j'ai lâché le téléphone et je me suis levée comme un robot

Jérôme : bébé ?

C'est comme ci j'entendais sa voix au loin, je me suis dirigée vers la balcon et je le sentais dans mon dos. Arrivée dehors j'ai voulu passer à travers la barrière. Et là il a crié tellement fort que je suis venue à la réalité

Moi(me tenant par le bras): MAIS QU'EST-CE TU T'APPRÊTAIS A FAIRE LA ANNAËLLE? TU SAIS QUE C'EST DANGEUREUX CE QUE TU VIENS DE FAIRE ?

Moi : je veux allée la rejoindre Jérôme, oh mon Dieu.... Lisa.... Lisa, pourquoi ? Oh

Lui : dis moi qu'est-ce qui se passe ? Elle a quoi Lisa ?

Moi (le regardant dans le blanc des yeux) : elle est partie, ma sœur est partie. Elle ne m'a même pas prévenue, elle n'a même pas attendu que je lui rapporte son diplôme, que je te la présente, non Jérôme. (essayons de me débattre pour sauter) laisse moi allée la chercher là où elle est

Lui : je ne comprends pas, pourquoi tu veux sauter et te tuée pour allée là....

Il venait de comprendre

Lui : OH MON DIEU, mon amour.... je n'avais pas percuté jusqu'à maintenant, mais c'est une disparition brutale.... elle avait quoi ?

Moi : stp Jérôme ne parle pas d'elle au passé je t'ai dit que j'allais la chercher là où elle est pour la ramener ici parmi nous

Lui:mais en quoi te tuer aussi va la ramener

Moi(continuant dans mon délire) : mais je me tue et je vais la rencontrer spirituellement et de la où on est je demande à Dieu de nous ressusciter et puis c'est tout.

Lui(tout triste) : tu sais que c'est impossible chérie

Moi : pas pour Dieu

Lui : stp mon amour, ressaisis toi, ça ne va pas être facile mais (il m'a serrée un peu plus dans ses bras) je suis là pour toi et je serais toujours là pour toi.

Moi(revenant à la réalité) : Jérôme

Lui : oui mon amour

Moi : ma SOEUR, elle est partie et je suis toute seuuuuuuule

et j'ai pleuré toute les larmes de mon cœur, cette douleur que l'on craint tous et que personne ne devrais de subir. Perdre un être cher, le plus difficile c'est quand tu réalises que tu ne la verras plus. Ça fait 3 ans que je supporte tant bien que mal l'absence de la personne la plus importante de ma vie et aujourd'hui je dois vivre le reste de mon existence comme ça.

Je ne peux que vous dire que plus les jours avançaient plus la douleur était insupportable. J'ai dû réservé un vol pour le Gabon dans la semaine afin d'organiser les obsèques, Jérôme après confirmation de ses congés devra me suivre, mais sur il ne sera pas là pour m'aider à traverser cette douloureuse et pénible épreuve.

Quand j'atterris au environ de 17 heures à l'aéroport international de Libreville, vêtue de noir et munie d'une seule valise, l'air me semble irrespirable, les gens indésirables, et j'essaie de me tenir debout mais j'ai du mal. Je vois des gens sourires et rires de part et d'autres de l'aéroport et je me dis au fond de moi si seulement je venais comme prévue, présenter mon fiancé à ma sœur et lui remettre son diplôme, je serai comme eux, mais non. Je viens pour l'enterrer, la vie est cruelle !

Lui : aka, depuis que je crie ton nom là

je me retourne avec fracas....

Moi : ah, je suis désolée, je ne t'ai pas entendue

Fabien(mon cousin, fils de tonton Martin) : ce n'est pas grave ma petite, tu as fais bon voyage ?

Moi : je ne sais pas si « bon » est le qualificatif qu'il faut employer. Tu sais depuis la nouvelle, je ne connais rien de « bon »

Fabien(triste pour moi) : je suis désolée, Ya Lisa était...

Moi : s'il te plaît, tu peux arrêter de parler d'elle au passé, ça me dérange vraiment

Fabien(prenant ma valise) : je vais faire mieux, je vais t'emmener à la maison, tu vas te reposer

Je n'ai pas répondu, et nous nous sommes dirigés vers le parking, prendre la voiture et nous avons mis le cape sur Alibandeng.

Lorsqu'il s'est garé dans la cour de ses parents j'ai respiré un grand coup avant de sortir. Parce que au delà de perdre Lisa, il fallait que je supporte qu'on parle d'elle au passé, qu'on me rappelle la personne qu'elle était. Tout ces regards remplis de tristesse et de pitié posés sur moi qui me feront comprendre que c'est bien réelle, que ma sœur est bel et bien morte.

Fabien m'a ramenée à la réalité quand il m'a dit

Lui(avec ma valise en main) : ne sors que quand tu te sentiras prête

Moi(sans le regarder) : qui est là ?

Lui : le boss et la vielle, Louis, tantine Yvonne et ses enfants

Moi : hum okay

puis j'ai mis un pieds hors de la voiture. Et ils étaient effectivement tous là, à la terrasse, entrain de me regarder avec « ce » regard ! Fabien voulait me tenir jusqu'à la maison mais je lui ai fais comprendre que ce n'était pas la peine. Tantine Christalle (femme de Tonton Martin) a été la première à venir vers moi

Elle : bonne arrivée mon bébé

Moi(au bout des lèvres) : merci

Elle : ça été le voyage

Moi : non, mais pas le choix il le fallait.

Ma réponse à scier tout le monde et ils ont tous eu un regard voulant dire « elle est en colère et ça se comprends »

nous sommes tous rentrés et nous nous sommes installés au salon. Tantine Christalle m'a demandée si je souhaitais boire quelque chose et j'ai poliment refusé, je me suis laissée choir sur le fauteuil en poussant un grand soupir les yeux fermé et en les ouvrant j'ai direct dit

Elle : le vol de demain est bien prévu pour 06h ?

Tonton Martin : non ça c'est l'heure de l'enregistrement mais c'est à 8h qu'on devrait normalement décoller mais on peut parler d'autre chose, alors madame (avec un sourire forcé) félicitations pour ta licence

Tantine Yvonne (que j'avais vu pour la dernière fois aux obsèques de mes parents) : oui Martin me l'a appris et j'étais très heureuse pour toi. Félicitations Annaëlle

Moi(neutre) : hum merci

Elle : et ton fiancé il va bien, félicitations aussi là. Tu deviens maintenant une jeune femme hein

Mo : mwaiii

elle : il ne manque plus que les enfants

TM : arrête de l'embêter yvonne, (à moi) tu ne veux pas manger un peu ?

Avant que je ne donne une réponse négative fabien est descendu en me prévenant que la chambre où j'allais dormir était prête.

Moi(me redressant): non je n'ai pas faim tonton martin, mais je veux bien qu'on parle de l'organisation pour le départ et l'arriver à Koulamoutou, des cotisations, de l'église où la messe sera dite, si on emmène le corps à Oyem ou pas car après tout Hervé et elle n'étaient pas mariés, etc

Ils m'ont tous regardée, ébahie et avec « ce » regard

TM : alors pour commencer....

Et là je sentais des larmes me montées car plus il m'expliquait l'organisation, plus je réalisais que Lisa était partie

Lui : maintenant si tu veux changer quelque chose, tu as ton mot à dire

Moi:(me levant) : non c'est très bien comme ça, je valide et merci d'avoir pris les choses en main, maintenant veillez m'excuser je vais monter dans ma chambre, on se voit demain pour le départ. Bonne soirée à tous.

Je n'ai pas attendue une quelconque réponse, mais au moment de partir des voix se sont faite entendre à la terrasse. Elles étaient joyeuses et enthousiastes, c'est même avec cet intonation que Tantine Edith et son mari nous on dit bonjour. Sa fille derrière Emilianna me regardait simplement.

Tonton Martin : non mais c maintenant que vous arrivez, on a dit qu'on se retrouvait tous ici à 15heures avant l'arrivée de la petite et il est pratiquement 19heures

Tantine Edith : désolés nous avons eu un contre-temps

Emilianna : chose qui peut arrivée et puis on ne termine pas tous de bosser à 15 heures tonton martin et comme je voulais attendre papa et maman, ben on est là à cette heure.

Tantine Edith(à moi) : salut ma grande et bonne arrivée, tu as fais bon voyage ?

Moi : non !

Elle : ah d'accord, du coup tu vas te reposer c'est ça ?

Moi : c'est exactement ça

Elle : d'accord, désolée d'arriver à cette heure là, on a vraiment...

Moi : ... « eu un contre-temps », oui j'ai compris la première fois quand tu l'as dit. Je monte me coucher. A demain

sur ce j'ai avancé, et je suis passé à coté de ma chère cousine en la frôlant presque car ni elle ni moi ne voulions nous déplacer.

Fabien m'a emboîtée le pas pour me montrer la chambre, Arrivés devant la porte j'ai vu Louis avec un petit

Louis : comme tu as grandis

Moi : tchip, tu me dis ça à chaque fois toi

il s'est approché de moi pour me faire la bise, puis il a dit

Lui : courage !

Moi : tu viens demain ?

Lui : bien sur !

Moi ( regardons le gamin) : c'est le fils de qui ?

Lui : c'est le mien

Moi : wooo eh ben y ' en a qui ne chôme pas

Lui : on attends les tiens aussi

Moi : en tout cas c'est pas demain à la vielle (déposant une main sur la poignée de la porte) pour l'heure il faut que j'enterre ma grande sœur

Lui : force et courage, je n'ai pas envie de te dire que ça va aller parce que perdre un être cher n'est pas une chose facile qui va simplement « allée ». Mon ex a perdu son papa et je peux te dire que se fut très difficile, car elle s'est refermé a t-elle point que ça a coûté mon couple, alors que je l'aimais bien cette petite. C'est la seule à ne pas faire se renfermer.

Moi :

Lui : même si on ne s'est pas beaucoup fréquenté, sache que nous sommes là, ok ?

Moi : merci Louis, tes paroles me réchauffent le cœur et je prends note. (je me retourne vers Fabien qui n'avait pas pipé mot depuis) merci à toi aussi, Bonne nuit les garçons et à demain

Eux : à demain

Je n'ai jamais été proche de la famille de mon père, ni de mes cousins, mais la famille de tonton Martin c'est à dire sa femme et ses fils, les deux ou trois fois où je l'ai ai vu. Ils ont toujours été bienveillant et gentils. Quant à tantine Yvonne, c'est une inconnue pour moi, je ne l'ai jamais fréquentée, j'avais juste des échos de ma sœur puis vint ma tante Edith. J'ai vraiment été étonnée de sa gentillesse vis à vis de moi, faut dire que le décès de ma sœur à ses « bon » cotés !

Je me suis allongée directe et mes pensées sont allées vers ma sœur, à nos moments, ceux où elle me lavait les cheveux, m'apprenait à préparer le Niembouè, à piller les tubercules. Les fois où depuis Barcelone on s'appeler, ça coupait toujours après trois ou quatre minutes et elle insultait systématiquement Libertis pour le réseau merdique quand la communication reprenait.

Je ne sais pas à quel moment le sommeil m'a pris mais il était un peu plus de trois heures du matin quand j'ai ouvert les yeux. J'avais une petite soif alors je suis allée à la cuisine et là j'ai trouvé tonton Martin au salon sur des dossiers, quand il m'a vu, il a tout rangé, comme s'il ne voulait pas que je les vois

Lui : tu es debout ma grande ça va ?

Moi : non ça ne va pas, je viens de perdre ma sœur. Alors comment voudrais tu que ça ailles ?

Lui : c'est vrai ma question était complètement idiote, excuse moi

Moi : ce n'est pas grave, t'en fais pas

Lui : écoute, la peine fait parfois du bien car avec elle nous réalisons la dur réalité des choses, demain nous allons enterrer Lisa, pleure, crie, fais tout ce qui se passe par la tête mais vide toi un bon coup. Ce n'est que comme ça que tu vas aller mieux.

Moi : tu sais, je ne veux même pas que ça aille mieux, je veux ma sœur, je veux qu'elle soit encore en vie, je veux la prendre das ma bras, je veux....

Lui : viens là

il m'a prise dans ses bras et j'y ai pleuré

Lui : vas y, pleure ça va te faire du bien

Moi : le pire c'est qu'elle n'avait rien, elle ne s'est tout simplement pas réveillée, je crois que c'est ce qui m'attriste encore plus. La mort est venue l'a trouvée là et elle n'a même pas pu dire au revoir à sa petite sœur.

Lui : ....

Moi(essayons de me ressaisir) : je...je....peux te demander quelque chose tonton martin ?

Lui : bien sur ma grande

Moi : après notre retour, je peux séjourné chez toi s'il te plaît. J'ai deux ou trois choses administratives à faire sur Libreville avant de retournée à Barcelone

Lui : mais bien sur, tu restes tout le temps que tu voudras.

Moi : merci

Lui : maintenant va te coucher, il se fait or on doit se lever tôt.

Moi : je vais d'abord boire un verre d'eau et promis oui après j'y vais.

*Le lendemain vers midi*

Le simple fait d'avoir imaginé ma sœur allongée dans une maison mortuaire à quelque pas du village m'a fait coulée une larme. Je suis là Lisa, je suis venue te voir comme prévue et avec la première partie du sésame.

            
            

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