Chapitre 6 Chapitre 6 †

On devrait interdire des petits shorts à la gente féminine et particulièrement à celle-ci.

C'était quoi ce bout de tissu qui lui servait de vêtement ?

Je pensais à tout ce que j'aurais pu lui faire si on était pas dans ce fichu lieu public !

Cette femme méritait une punition.

Quand j'avais senti mon membre se dresser légèrement dans mon pantalon,

J'avais rapproché le chariot pour cacher mon excitation comme un homme avisé

Un homme avisé se devait toujours de dissimuler son arme de destruction en ébullition face à l'adversaire.

Quand je pensais à ces femmes qui se pointaient tous les jours au tribunal,

Se plaignant d'avoir été violées...

Je commençais à avoir ma petite idée sur la question.

Bien que je pensais qu'un vrai mâle n'avait pas besoin de soumettre une femme par la violence.

Il fallait les soumettre par la pensée, la parole et les actes...

Les soumettre de plaisir !

Et cette Sarah...

Je me demandais bien quelle serait l'expression de son visage, si je la prenais en levrette.

_ Tu l'as vu hein papa ?

La voix de Kevin mit définitivement terme au torrent de désir qui grondait dans mon pantalon.

_ Oui...

Mais je t'interdis d'utiliser ce mot à l'avenir ok ?

C'est un très vilain mot !

Et crois moi...

Prostituée vierge, ça n'existe pas comme profession !

Ajoutai je avec beaucoup d'efforts.

Mais je devais lui faire comprendre une bonne fois pour toute !

J'aurais tellement voulu que Sophie soit là... Elle aurait su quoi lui dire, elle !

C'était exactement le genre de conversation que je détestais avoir avec Kevin,

Mais je n'avais visiblement pas le choix.

........ Si tu dis encore ce mot,

Les gens se moqueront de toi !

Pire, les policiers viendront t'arrêter et te jeter en prison !

Ma menace eût l'effet escompté.

Kevin écarquilla les yeux avec stupeur.

_ Non Papa je ne veux pas aller en prison !

Non !

_ Voilà ! Tu n'iras pas..

Si tu n'emploies plus ce mot d'accord ?

_ D'accord papa !

Répondit il avec une mine de chien battu.

_ Alors...

Quelqu'un peut me dire où se trouvent ces fameux Kinder ?

_ Oh oui Papa ...Moi !

Moi, je sais où ils sont !

Répondit Kevin en poussant un cri de joie strident.

En voilà quelqu'un qui avait déjà oublié l'épisode de l'arrestation policière.

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J'étais déjà prêt pour le boulot mais avant,

Je tenais à éclaircir cette histoire avec la soi disant mystérieuse amie de Sophie.

Honnêtement son visage ne me disait rien de particulier,

Mais je comptais bien questionner la nounou avant de partir.

D'habitude Hélène apprêtait le petit ainsi,

Que sa gamelle pour l'école et l'y déposait.

Elle allait le récupérer à la sortie.

Par la suite, elle avait pour mission de garder l'œil sur lui jusqu'à vingt heures.

Elle devait également l'aider à faire ses devoirs.

L'accompagner à l'hosto quand cela s'avérait nécessaire...

Ou encore faire des balades en weekend avec lui.

La villa étant très vaste,

C'était déjà assez complexe de gérer son entretien quotidien.

Je ne pouvais me permettre de donner d'avantage de tâches à Ma'a Pauline.

Ma'a Pauline...

Comme elle aimait se faire affectueusement appeler avait suffisamment à gérer pour s'occuper de Kevin.

_ Bonjour Monsieur Happi...

Vous vouliez me parler ?

La nounou venait de faire irruption dans la pièce qui me servait de bureau à la maison.

_ Oui Hélène...

C'est quoi cette histoire où vous auriez rencontré une amie de ma défunte épouse l'autre jour ?

_ Euh ...Non...

Euh... En fait ce jour, Kevin a refusé de manger les choux qu'on avait cuisinés à la maison.

Je suis donc allée dans le compte « extra », retirer des sous et nous sommes allés au restaurant.

Il a dit qu'il voulait les boulettes de v....

_ Ok ! ok !

Veuillez abréger !

Que s'est il passé ensuite ?

L'interrompis je.

_ Arrivés là bas, il a bondi sur une femme en disant qu'elle était une amie de sa mère et ..

Hélène me raconta toute la scène et un détail retint mon attention.

_ Il a taché son tailleur vous dites ?

Ah comme ça...

Ça lui arrivait de s'habiller décemment...

Pour le boulot certainement. Si oui lequel ?

_ Euh... Oui Monsieur.

Désolée...

C'est ma faute, j'ai été distraite un moment.

_ Ok merci.

A plus tard Hélène !

Ajoutai je avant de me diriger à grandes enjambées vers la sortie, pressé !

Je démarrai ma voiture en trombe !

J'avais rendez vous avec le commissaire pour régler une affaire houleuse de trafic d'estampillage impliquant une personnalité importante du pays.

Des sources sûres indiquaient que son deuxième lieu de résidence servait de planque à une grande cargaison de spiritueux,

Dédouanée seulement quelques jours auparavant...

Seulement,

Ce dernier s'opposait farouchement à l'intrusion de son domicile par les forces de l'ordre.

Usant de son pouvoir financier,

Il avait d'abord essayé de soudoyer la police, avant de jouer la carte de l'intimidation.

Seulement je sentais qu'il n'était qu'un pion du puzzle dans une chaîne minutieusement orchestrée,

Et je comptais bien identifier tous les protagonistes .

Je me devais d'établir rapidement un mandat de perquisition.

Il essayait certainement de gagner du temps pour changer l'emplacement de la cargaison.

Haut fonctionnaire de l'état ou pas, il devait se conformer aux textes en vigueur.

La loi est la loi et nul ne peut s'y dérober !

Me dis je tout bas.

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Migraine intense...

J'avais eu une nuit tellement cauchemardesque.

Je commençais sérieusement à me poser des questions sur cette mystérieuse femme qui saturait mon subconscient.

Elle sanglotait...

Encore et encore et reculait quand je lui parlais.

Aussi, j'avais eu fragment du petit Kevin.

Il me tournait le dos mais,

Je l'avais reconnu !

Il tenait un cahier à la main et semblait être entrain de lire ou écrire...

Je ne savais plus trop exactement.

Une femme aux cheveux crépus très touffus...

Vêtue d'une cape noire,

Avançait lentement derrière lui.

L'instant d'après, elle se dissipa...

Se désagrégea dans une fumée noire et entra...

Plongea dans le petit !

Je ne savais pas exactement comment décrire ce qu'elle avait fait.

Tout ce que je savais c'est que...

J'avais eu une peur bleue...

Que je m'étais réveillée en sursaut vers 03 heures du matin...

J'étais en sueur malgré la climatisation... Cela semblait si réelle !

Moi qui priais rarement,

J'avais récité un « notre père ».

J'avais essayé de me rendormir mais ce fut peine perdue.

J'avais eu la frousse !

Il avait été désormais hors de question pour moi de dormir dans l'obscurité.

Ni même dans la lumière tamisée de ma lampe de chevet...

J'avais donc profité de ce temps libre imposé pour avancer un peu dans mes dossiers.

Aujourd'hui je comptais me rendre chez les artisans pour les dernières recommandations et vérifier l'avancement des travaux.

De plus je devais visiter le site qu'Etienne avait déniché.

Le site qui abriterait l'événement.

Avec le peu de temps dont je disposais...

Il n'y avait pas de place pour les tracas personnels.

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Durant de toute la journée, je n'avais cessé de penser à elle...

Ou plutôt à ce petit short qui lui moulait comme une seconde peau.

Bien qu'elle portait un haut ample,

On pouvait entrevoir une poitrine voluptueuse qui se soulevait légèrement à chacun de ses mouvements respiratoires.

Et quand elle s'était éloignée à vive allure, comme si elle avait le diable à ses trousses...

Ses fesses s'étaient accordées à cœur joie, un ondoiement sismique jouissif au regard d'un mortel en pleine ébullition.

Des fesses qui vous invitaient à une série de plongeons d'extases saccadés.

Je devais tenter quelque chose pour la retrouver et j'avais une idée précise de ce que j'allais faire.

Il était quatorze heures quand j'ouvris la porte du fameux restaurant.

Avec un peu de chance,

Elle s'y trouverait peut être ...

_ Bonjour Me Happi !

Me lança le serveur qui s'empressa de venir à ma rencontre.

....... Souhaiteriez vous commander quelque chose à manger Monsieur ?

Oui je meurs de faim crétin et c'est d'une ch.atte bien juteuse dont j'ai besoin !

Lui répondis je intérieurement.

Décidément j'étais d'humeur massacrante ce matin.

_ Un Scotch sans glaçons et un steak saignant sans accompagnement.

Me surpris je à répondre

_ Bien noté Me Happi.

_ Attendez...

J'aimerais m'entretenir avec vous au sujet d'un incident qui se serait passé ici Samedi.

_ Sans soucis Me,

Je laisse votre commande en cuisine et reviens avec votre verre .

S'empressa t'il de répondre avant de s'éloigner.

Je voulais savoir qui était cette femme et surtout ou la trouver !

Mais après quelques minutes d'échange...

Rien !

Ce crétin ne savait rien !

Elle était en effet une habituée,

Mais il ne savait rien d'autre.

Comment certains établissements faisaient pour n'avoir aucune information sur les clients réguliers ?

Quel manque de professionnalisme !

Du calme Happi... Du calme !

Des informations personnelles...

Il n'en avait pas sur moi non plus,

Bien que je sois un habitué des lieux.

Je décidai de me calmer pour réfléchir à une énième approche.

            
            

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