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La promesse du désert

La promesse du désert

img Romance
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img FayoleGoumgangWamba
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Résumé

Vivant avec sa mère depuis sa naissance, Djamila croyait que cela allait encore se suivre pendant plusieurs années lorsqu'on lui annonça qu'elle allait épouser le Sultan de son pays ; Rachid Al-Alimi, sultan du Yémen, était dans l'obligation de se marier car le peuple Yéménite réclamait de lui une femme et un héritier au trône mais il n'avait personne comme candidate pour assurer ce rôle.

Chapitre 1 Chapitre 1

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Chapitre 1

Revenu du désert après une matinée à pourchasser les méchants, Rachid était si pressé qu'il n'avait pas du tout eu le temps de voir ce qui se trouvait devant la grille du sultanat. Lorsqu'il termina d'enlever la poussière qui était sur lui, il retourna dans son bureau afin de travailler, peut-être son dernier travail en tant que Sultan car la nouvelle selon laquelle il serait un homme impuissant et stérile était le sujet en vogue du Yémen depuis quelques temps. Son ex-femme n'avait jamais rien pu faire de remarquable mais il devait bien avouer que cette fois, elle avait bien réussi à convaincre son peuple que jamais il ne pourra leur donner un héritier au trône. Il en avait assez de les entendre mais il leur avait offert la liberté sur un plateau d'argent après la mort de son père qui était un vrai dictateur. Sa tante n'avait cessé d'être avec lui à chaque fois car elle voulait bien l'aider à trouver une solution.

- Rachid fais quelque chose, fais un communiqué de presse pour démentir cette rumeur je t'en prie.

- comment pourrai-je démentir une rumeur pareille si je n'ai pas de femme sous mon toit ? Il va d'abord falloir que j'aie une femme, ensuite que j'achète une caméra pour filmer nos ébats que je montrerai au peuple Yéménite pour leur prouver que je ne suis pas impuissant. Peut-être qu'ils ont raison, peut-être que ce trône n'était pas le mien, ma mère aurait pu faire un deuxième enfant si elle n'avait pas décidé de s'en aller.

Asma serra les dents car elle n'aimait pas du tout lorsque Rachid parlait de cette femme. Elle n'avait jamais eu le goût d'en parler avec Rachid car les raisons du départ de cette femme n'étaient point honorables et c'etait d'ailleurs une chance pour eux qu'elle soit partie.

- ce n'est pas du tout le moment de faire ce genre d'histoire d'accord. Il va falloir te trouver une épouse, on pourrait peut-être faire venir toutes les jeunes filles du pays et te trouver une, qu'est-ce tu en dis?

- que cette histoire emmènera le peuple à me comparer à mon père pourtant je ne suis pas du tout comme lui. Je ne pourrais pas obliger une jeune fille de mon pays à devenir ma femme, c'est insensé, vraiment insensé et toi-même tu le sais ma tante.

- que propose tu dans cas?

- juste attendre le jour que je serai expulsé de ce Sultanat car il est hors de question que je force la main à une jeune fille de mon pays, il est hors de question que je sois vu comme un dirigeant autoritaire et dictateur qui ne respecte pas les droits de son peuple.

Asma laissa tomber ses bras le long de son corps. Il lui fallait une autre approche pour faire entendre raison à son neveu qui ne voulait rien comprendre. Au même moment, ils entendirent frapper à la et ce fut au tour d'Omar d'entrer et Rachid savait déjà que ces deux personnes sur lui seul, il n'allait pas s'en sortir.

- votre majesté, vous devez venir avec moi.

Asma et Rachid regardaient Omar afin qu'il leur explique ce qui se passait et ce qu'il fallait qu'il voie immédiatement.

- je ne saurais comment vous l'expliquer mais il serait préférable que vous voyiez par vous même.

Rachid n'attendit pas une minute de plus et quitta son bureau. Il sortit du manoir et lorsqu'il fut dans la cour du palais, il ne vit rien. Omar lui demanda d'aller jusqu'à la grille et lorsqu'il fut devant celui-ci, il n'en revenait pas de ce qu'il voyait.

Son peuple était déjà prêt à l'expulser du palais car il n'avait plus assez de temps. Fichue conditions Yéménite, avait-il pensé mais il ne pouvait rien faire d'autre. Les choses allaient tout simplement se dérouler comme ils le voulaient.

- Rachid il faut faire quelque chose bon sang.

- et quoi donc ?

Il commença à réfléchir, il commença à se souvenir des seuls moments où son père lui permettait d'entrer dans son bureau. Se pourrait-il qu'il ait un frère donc il ignorait l'existence, c'etait mieux qu'il lui cède le trône.

- je dois lancer les recherches sur ma mère.

- quelle idée absurde, je te signale qu'on a un vrai problème ici alors je te prie d'oublier très vite l'idée sur ta mère et de commencer à chercher une solution. Cette femme adultère n'a rien à faire dans ce palais.

- et si j'avais un frère ? Il pourrait reprendre le trône.

- jamais Rachid Al-Alimi, je dis bien jamais. Tu es le seul héritier au trône du Sultanat Yéménite et jamais tu ne le cederas à quelqu'un d'autre. Il faut retourner à l'intérieur maintenant.

Lorsque Rachid fut parti, Omar se mit à fixer Asma pour savoir ce qu'elle pensait de toute cette histoire car c'était tellement difficile que même lui ne savait pas ce qu'il pouvait faire pour aider le jeune Sultan.

- je crois que je vais lui trouver une femme Omar. Après le départ de Selma, cette dernière a divulgué une telle information au peuple sur la prétendue stérilité de mon neveu mais je ne peux pas laisser les choses telles qu'elles sont. Je sais qu'il devrait avoir une vraie épouse pour l'aider à assurer la bonne marche du pays mais à ce jour, tant que c'est une femme capable de porter un enfant, je n'y verrai aucun problème, tout ce qui compte c'est un mariage et un enfant pour calmer le peuple.

- que comptez-vous faire ?

- j'ai une connaissance qui a une agence de mannequinnat, elle n'aura qu'à m'envoyer quelques unes pour que je les présente à Rachid.

Un rire s'échappa des lèvres d'Omar, il n'arrivait pas à croire qu'Asma était vraiment sur le point de faire ça accroire qu'elle ne connaissait pas son neveu.

- vous savez très bien que jamais le sultan n'accepterait une chose pareille, vous savez très bien comment il appelle ce genre de femme, toutes des croqueuses de diament et d'ailleurs il vous dira que Selma faisait partir de la même catégorie.

- je vais essayer. Il n'aura pas besoin de l'aimer puisque je sais que jamais il n'aimera une fille comme pour lui quoi, l'amour n'est qu'illusion. J'ai par moment envie de faire remonter le temps et punir sévèrement mon frère pour les enseignements qu'il a donné à son fils concernant les femmes et l'amour.

- juste le temps et la bonne femme, et je vous promets qu'il comprendra que l'amour existe vraiment.

Auteure : Fayole Goumgang Wamba

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