- Aller champion, tu nous défonces tout. Commencer 10 ème ce n'est rien, tu peux remonter rapidement. N'oublie pas tu reviens après un certain temps, fait leur un rappel de qui tu est. Me dit mon chef de team, je hoche la tête et pars me mettre en place.
Je suis sur place, enfin je retrouve le circuit, l'adrénaline, le bruit des moteur, l'odeur de cuire, de pot d'échappement. 2 ans, je suis parti 2 ans, des nouveau ont pris place, je les connais de nom et je les ai vu lors des essaies, des réunions et des meetings. Ils sont bon, des bons pronostiques, des bons chrono, mais je sais que je peux être meilleur. Je dois être meilleur ! Ça y est le départ est lancé, je pars me couche premier virage déjà deux de doubler, deuxième virage deux de plus. Je suis 6 ème maintenant c'est la guère, Vinales est devant moi, il est bon, il a pas mal de victoires à son actif. Les tours s'enchaînent, plusieurs des concurrents sont tombés, d'autres ont eu des long lap. Je suis toujours derrière mais Vinales fait une petite erreur, j'arrive à trouver une brèche et le double, je suis 5 ème faut que je réussis à bloquer mes arrières le tout en attaquant devant. Au bout de 2 tours j'attaque mais mon adversaire se défends. Je fais plusieurs essais mais au bout d'un moment je vois mon concurrent dérapé, je l'évite de justesse. Je souffle dans mon casque pour reprendre ma concentration. J'ai eu de la chance ce coup là, j'entends dans mon casque que le concurrent n'a rien de grave et que je suis dans un bon jour, je souris mais je dois rester focalisé sur mon objectif. Je dois finir la course. Il ne reste plus qu'un tour si je veux attaquer pour finir 3 ème c'est le moment, mais Mir se défend. Je passe la ligne d'arriver et fini 4 ème, il me manquai un tour et j'aurai pu être troisième. Je rentre dans les stands, mon équipe m'accueil, j'enlève mon casque et prend un truc à boire. Je vais féliciter le premier, quand il me voit, il sourit et se dirige vers moi.
- Alors ça fais quoi de revenir et de voir mon joli petit cul. me dit Johann en me serrant dans ses bras.
- Félicitation mec, mais prend pas la confiance je reviens juste. Demain c'est toi qui verra mon beau boule. Nous éclatons de rire, les photographes nous demande une photo, nous prenons la pose , répondons aux journalistes, puis allons nous assoir le temps qu'on appelle les gagnants.
Quand je suis dans mon camping car, je prends une douche, grignote un truc ou deux. Je réponds à des journalistes qui sont venue m'interviewer, c'est vrai deux ans peux paraître long, surtout dans notre milieu. L'après midi passe à une vitesse phénoménal, ma soeur vient me voir avec mes parents, nous discutons pendant un moment. Nicolas mon meilleur ami m'a aussi envoyé des messages, pour me féliciter. Nous partageons aussi bien nos réussites que nos défaites. Nos joies et nos peines, il est comme mon frère.
Le soir même, je suis accoudé au bar en attendant ma bière, un bras s'enroule au niveau de mes épaules pour me plaquer au niveau d'un torse. Je me débat gentiment puis Johann me relâche.
-Bon alors, ça va ? Pas trop fatigué d'avoir repris ?
-Ça va, j'avoue que demain je vais être mort mais bon on ne vit qu'une fois.
-Comment vas ta famille ?
-Ça va, ma soeur rentre en deuxième année de licence économique, mes parents vont bien et toi ?
-Ecoutes, j'ai pas à me plaindre, tout le monde va bien. Johann et moi nous sommes devenu rapidement ami, nous avons été dans la même équipe lors de mes débuts. Il connait mon histoire aussi et ma famille. Il a été présent, il nous a soutenu comme il a pu. Nous continuons à discuter, manger et boire tout au long de la soirée.
En fin de soirée le bar est pratiquement vide, c'est à ce moment là où une petite fusée blonde décide de rentrer dans le bar. Que dis-je une fusée, non une bombe, au long cheveux blond foncé, ses yeux d'un noir corbeau, sa bouche qu'elle pince qui je devine à l'air divine. Puis son corps, elle est mince mais sous son t-shirt, on voit sa poitrine généreuse plaqué par sa brassière de sport, mes yeux descendent vers son cul, rebondi, ferme. Putain, qu'est ce que j'aimerai la plaquer contre un mur là tout de suite. Elle ne semble pas voir le nombre de regard s'attarder sur elle. Elle passe devant moi pour se diriger vers un groupe de jeune, je regarde le groupe l'un des jeune se ratatine sur place. Je crois qu'il va passer un mauvais quart d'heure, elle lui fais un signe, le jeune se mets debout et commence à avancer vers la sortie. Quand ils passent devant moi, je l'entends l'engueuler, comme une mère fâcherait son môme, je pouffe de rire, heureusement pour moi elle ne le remarque pas. Apparement Maxime n'a pas l'âge, ni l'autorisation de boire, quand le barman essaye d'intervenir, elle mets ses mains sur ses hanches et le mets au défis de dire quelque chose. Elle est si petite qu'on a envie de la prendre dans sa poche mais son regard lui est bien menaçant. Elle n'a même pas besoin de dire un mots, le barman demande juste l'âge du gamin, elle répond d'un ton qui se veut poser mais qui trahis son énervement. 16 ans, merde, 16 ans le barman a servi de l'alcool à mineur, je comprends pourquoi elle est si énervée. Elle dit au barman que ça va aller pour cette fois mais que la prochaine fois vaut mieux qu'il demande l'âge du gamin avant de le servir.
-Oulà pas commode la frangine, me chuchote Johann.
-Tu la connais ? demandai-je surpris.
-Ava, ouais, son père est ciné, c'est lui qui m'a fait ma rééducation. Elle a un sacrés tempérament, elle est hyper active, elle ne sait pas tenir en place, elle est cool. Eh Ava ! l'interpelle mon ami. La blonde se retourne en entendant son prénom, quand ses yeux se posent sur nous deux, ses lèvres s'étirent en un sourire amical. Comment peut elle changer d'attitude en moins de 2 minutes et ce sourire. Ce sourire qui me donne envie de l'embrasser. Elle se dirige vers Johann tape dans la main de mon ami. Quand elle se détache son regard se pose sur moi. Mon ami nous présente, nos yeux se sont rencontrés sans plus se lâcher, je lui tends ma main, elle l'attrape, un frisson me parcourt tout le corps. Aucun de nous ne bouge, nous nous regardons sans dire un mot mais j'ai l'impression que milles mots sont dit à travers ses yeux. Ses lèvres appellent à être embrasser, son corps est un appel à la sensualité. Se rencontre t'elle de l'effet que produit son corps ? Je n'ose plus lâcher sa main de peur qu'elle m'échappe. Je ne veux plus que qui ou que ce soit m'échappe, mais un raclement de gorge nous interromps. Nous nous lâchons la main comme pris en faute, je passe une main dans mes cheveux. Mon pote pouffe de rire, je le fusille du regard, quand à Maxime lui aussi commence à rigoler, sa soeur elle se retourne vers lui.
-Qu'est ce que tu trouves drôle toi ? Le fait de picoler alors que tu es mineur ou le fait que tu as fait le mur alors que tu es puni ? Ah non ! Je sais, c'est le fait que tu as ton bac de français à la fin de l'année et que tu vas le foirer .
-Euh non, tu as raison, désolé Ava. Désolé Johann, je ne vais pas pouvoir rester, je dois ramener celui-là chez mes parents et prendre une douche. On se voit plus tard, passe prendre un café à l'occasion. Bye les garçons, toi, tu passes devant et en voiture. Dit-elle en montrant la sortie du doigt.
Ils partent tout les deux, et j'ai une vue imprenable sur son cul. Je la matte sans gêne, merde mon jeans devient trop serré là, j'essaye de me rajuster tout en essayant d'être discret. Mais au vu du regard de mon ami, je vois que c'est peine perdu.
-Eh bien elle t'a fais de l'effet la petite Ava, dit il en rigolant.
-Ta gueule Johann, dis je en me retournant vers mon verre.
-Oh aller, fais pas la tête. Promis je l'inviterai à prendre un verre avec nous la prochaine fois. Dit-il en me poussant légèrement.
-Ouais fais donc ça. Dis-je en bougonnant, connaissant Johann, il doit être déjà sur le coup. C'est pas que ça me dérange d'être sur la même fille que lui, mais s'il me dit qu'il la veut vraiment. Pas comme fille d'un soir mais pour se poser je vais pas m'interposer malgré ce que mon corps veut faire au sien.
-Mais...
-Mais ?
-Ecoutes Ava, est gentille, adorable. Si tu veux l'avoir, pas de soucis mais fais gaffe c'est pas le genre de fille dont tu as l'habitude de fréquenter.
-Ok, j'ai compris. Je vais me pieuter, je suis crevé, dis-je en avalant mon verre d'une traite.
-Ouais c'est ça. Bonne nuit mec. Me répond mon ami.
Une fois revenu chez moi, je caresse mon compagnon à 4 pâtes. Je files direction ma salle d'eau, prendre une douche, bien froide j'en ai bien besoin. Quand je repense à ce cul et cette bouche, cette poitrine putain il me faut une gonzesse là maintenant et rapidement. Je cherche dans ma liste de contact un fille à appeler, je tombe sur le prénom de Gabrielle mais je refuse, tout le monde mais pas elle. Je décide finalement d'appeler Julie, une brunette qui fera bien l'affaire, elle répond présente à mon invitation. Je mets un short en attendant, j'envoie un message à Nicolas mon meilleur ami. Il me répond immédiatement, je lui raconte l'histoire de la belle blonde que je viens de rencontrer. Je me promets que je vais essayer de la retrouver, j'aimerai tenter un truc avec elle, rien de sérieux. J'aimerai vraiment m'amuser avec son corps. J'aimerai la voir à bout de souffle, la voir jouir, gémir et voir crier de plaisir. Bon j'espère que mon invité va vite arriver parce que je vais exploser. Lorsque j'entends la sonnette, j'ouvre la porte, pas le temps de dire quoi que ce soit, que Julie se rue sur mes lèvres. Je l'attrape par la taille et la dirige vers le canapé. Ce qui est bien avec elle, c'est qu'elle sait toujours pourquoi je l'appelle et ça ne la dérange pas le moindre du monde. Pas de bla-bla rien que du sexe et putain qu'est ce que c'est bon ! Je la prend violemment pas le temps pour les préliminaires. Mes mouvements n'ont rien de délicats ou de tendre, ils sont brutes, primitifs. Mais c'est suffisant pour la faire gémir, que son corps se tende et qu'elle jouisse et moi avec. Une fois fini j'enlève le préservatif et pars me laver. Je signale à Julie de claquer la porte en repartant, elle me dit à plus tard avec un petit signe de la main. J'entends la porte claquer quand je rentre sous la douche.
Je me lave rapidement et files dans mon lit. Il va falloir que je me repose demain je passe la journée avec Chloé, ma petite soeur. Elle veut absolument m'emmener dans un café librairie. Ça fait 2 ans qu'elle me parle de son amie serveuse, d'après elle, elle est vraiment trop belle et gentille. Elle ne comprend pas pourquoi son amie est célibataire, elle veut absolument me caser avec depuis plus d'un an. Je ne sais pas qui tu es chère amie mais je suis désolé je ne suis pas ton prince. Après une journée bien chargé, je m'endors rapidement.