Huit jours, 8 que ma mère s'en est allée. Je suis comme une coquille vide. Je vois les gens aller et venir sans en être vraiment consciente. Je parle, je souris même des fois aux conneries que me racontent Ass Malick et les jumeaux, mais il ne se rendent même pas compte que je suis une bombe à retardement qui pourrait exploser d'une minute à l'autre. Je crois que la seule qui remarque vraiment mon état c'est Adja Khady, ma meilleure amie. Surement parce qu' elle sait ce que ça fait de perdre une mère. Depuis le début elle est restée près de moi en respectant mon silence. Depuis, ce jour qu' après avoir prié avec mon père, je me suis couchée à la place de ma mère les yeux dans le vide et qu'elle m'ait fait réagir en m'informant qu'on allait bientôt procéder à la levée du corps. Elle m'a forcé à aller voir ma mère une dernière fois disant que ce n'était qu'en la voyant comme ça que j'allais accepter sa mort.
Je ne crois pas que j'aurai dû y aller, car depuis l'instant où le corbillard a quitté les lieux emportant avec lui sa dépouille, j'ai l'impression de tomber dans un puit sans fin. Je ne sais même pas depuis combien de temps je n'ai pas mangé ou même dormi. Je crois que si ce n'était pas les prières et la peur du châtiment d'Allah je l'aurai suivi.
Que ma famille me pardonne d'être égoïste mais j'y arrive juste pas. Je ne peux pas imaginer ma vie sans ma mère. Je ne peux pas. Tout ce que je veux c'est être avec elle. Recevoir sa sandale et ses insultes qu'elle me servait à longueur de temps pour ensuite revenir à même pas une heure, rire et discuter avec sa thiaat comme elle m'appelait. Je veux ma mère. Mon DIEU c'est trop douloureux.
Adja Khady : Tiens Sokhna. Mange au moins ces chocolats tu les a toujours aimé.
Moi : J'ai pas faim AKey.
Elle : Tu vas te rendre malade si tu continues comme ça. Je sais que c'est dure mais faut que tu force un peu chérie. Stp fais le pour moi, pour les jumeaux , t'as pas vu Omar on dirait qu'il va pleurer dès qu'il pose les yeux sur toi.
Moi( souriant) : On dirait que tu t'inquiètes plus pour ton chéri que pour moi. Je ne sais pas comment tu fais pour le supporter il parle trop ton mec.
Adja Khady : Qu'est ce que j'en sais, si ce n'est que je suis folle de lui. Moi-même il m'énerve parfois mais bon kounek ak sa nattou( chacun avec sa poisse)
On rigole doucement. Adja khady Ndoye et Omar Kebe sont le couple le plus bizarre que je connaisse. Pendant que l'un, Omar, jacasse comme une pie. L'autre est très timide et très calme sans histoire. Et tandis que Omar doit au moins faire 1m85. AKey ne fait même pas 1m65. Mais avec des formes digne de Nikki Minaj hein. Elle est vachement canon ma copine. Ça fait 2ans qu'ils sont ensemble, du moins officiellement.
Mais d'aussi longtemps que je me souvienne il y'a toujours eu ce petit truc entre eux deux. Akey a toujours fait partie de la famille même quand je devais aller en vacances à Saint Louis, maman demandait l'autorisation à son père pour qu'elle m'accompagne. Comme Ass Malick rek, elle fait partie de la bande. On a le même âge mais elle étudie à Saint Michel et doit aussi faire la terminale comme moi.
On s'arrête de rigoler et je retrouve soudainement toute ma tristesse.
Moi(doucement) : Akey tu crois qu'un jour j'arriverai à oublier ?
Elle : Non tu n'oublieras jamais puce, désolée.
Moi : Mais est ce que j'irai mieux, comme toi au moins.
Elle : Bien-sûr que tu iras mieux Sokhna. Tu n'oubliera jamais c'est sûr, tu ne le voudras même pas. Mais tu verras que la tristesse s'estompera peu à peu et qu' au fil des jours tu te souviendras d'elle avec le sourire et tu rigoleras même en racontant nostalgiquement ses anecdotes.
Moi : Je l'espère AK. Je l'espère
Elle (me prenant la main): Mais si, tu verra. Et puis regardes Sokhna, toi contrairement à moi tu es bien entourée. Moi je n'avais que 9ans quand j'ai perdu la mienne et j'ai été obligé de quitter la maison de ma grand-mère à cause de mon oncle qui me menait la vie dure au lieu de me soutenir. Et je suis tombée sur une belle mère atroce et un père qui croit que la vie se limite à donner de l'argent. Je crois que c'est Dieu qui a mis ta famille sur mon chemin. Si ce n'était pas tata Saly je n'aurai rien su de la vie. Même cuisiner c'est chez vous que j'ai appris à le faire. Tu te rends compte ? Par contre, toi tu as ton père qui te redonne la foi, tata Rama et Rokhaya qui te prennent carrément pour leur fille. Oumy et Lahad qui te regarde comme la huitième merveille du monde. Et je ne parle même pas de tes chiens de gardes alias les jumeaux et Ass Malick tu es leur muse. Leur troisième mousquetaire comme ils disent. Et tu m'a moi mane sa lakal topou la ba nga seuss( moi ton emmerdeuse jusqu'au bout). On est tous là pour toi Sokhna. On t'aime.
J'avais les larmes aux yeux. Je l'ai prise longuement dans mes bras. Qu' est-ce-que je pourrai ajouter à ça ???
- Excusez moi de vous déranger les filles. Tu peux m'accompagner quelque part Sokhna ?
C'est mon beau frère Boubacar qui nous interrompt.
Adja Khady : Vas y. Je vais retrouver le jumeau maléfique j'ai des trucs à régler avec ce crétin. Appelles moi quand tu reviens d'accord?
Moi : ok et doucement avec mon frère hein, il est fragile.
Elle part et je me retourne vers Boubacar.
Moi : Où est ce qu' on va le Cana( américain) ?
Boubacar : Viens et tu sauras
Aboubacar Khalifa NIANE
Depuis que j'ai quitté Saint Louis en catastrophe il y'a huit jours, quand mon beau père m'a prévenu du décès de ma belle mère, je suis dans cette maison, Rokhaya a tellement pleuré que les jumelles croyais que leur mère était malade. Je ne sais plus quoi faire.
Moi : Rokhaya ça suffit maintenant. Ça fait huit jours. Même tes petites sœurs ont arrêté. C'en est assez tu ne t'occupe même plus des filles elles ont besoin de toi bordel.
Rokhaya : Fiches moi la paix Boubacar Niane moi aussi j'ai besoin de ma mère. Amènes tes filles avec toi et laisses moi pleurer tranquillement ma mère.
Elle est folle cette fille. Une femme de 29ans qui parle comme une gamine. Pfff.. de toute façon les enfants ne l'approchent même plus. Elles restent avec Oumou la grande domestique de la maison.
C'est mon téléphone qui me sort de mes pensées. Ah c'est papa il va me donner des nouvelles de Saint Louis. C'est aujourd'hui qu'on devait ouvrir la succession de mon oncle. J'espère juste que Fadel n'a tué personne...
Moi(décrochant) : Allô papa.
Papa : Salut Bouba ca va? tu es toujours chez ta belle famille je suppose? Comment vont Rokhaya et mes femmes.
Moi : Ah tes femmes vont bien mais la mienne est devenue folle.
Papa( rigolant) : Bouba comprends la. C'est toujours difficile de perdre sa mère peu importe l'âge qu'on a. Il faut juste que tu reste près d'elle et la réconforte. Va à son rythme d'accord ?
Moi : Oui papa ne t'inquiètes pas je ferai de mon mieux.
Papa : C'est bien mon fils et dis à Oustaz Aidara que je passerai à mon retour Incha'Allah et que je m'excuse de ne pas avoir pu être là-bas.
Moi : Ne t'inquiètes pas pour ça je l'ai déjà fait. Et lui aussi s'excuse pour ne pas être venu aux funérailles de ton frère à cause de la maladie de sa femme. Il me demandait même quand est ce que tu comptais rentrer vu que lui repartira bientôt à Guéoul mais je pense que le mieux serait que tu passes làbas en revenant de Saint Louis ce sera plus simple.
Papa : D'accord préviens moi juste au cas où
Moi : Incha'Allah papa. Alors quelles sont les nouvelles?
Papa : Alors ici c'était vraiment chaud (...)
Il a continué en me donnant les détails de ce qui s'est passé à Saint Louis. Alors là Fadel m'a bluffé. Il est trop intelligent ce gamin c'est pour ça que je l'apprécie autant.
Mais il est dans la merde jusqu' au coup avec cette foutue promesse. Je n'aimerai pas être à sa place. J'espère qu'il trouvera le moyen de s'y soustraire, en tout cas je le lui souhaite.
Mon père raccroche et je retrouve ma femme toujours recroquevillée sur elle-même. Je soupire
Moi : papa te passe le bonjour.
Elle : Il va bien j'espère ? Et Fallou il tient le coup ?
Moi : Tu le saurais si tu prenais la peine de répondre au téléphone. Il essaie de te joindre depuis je ne sais quand.
Elle ne répond même pas et reste silencieuse quelques minutes avant de se retourner vers moi.
Rokhaya : Bouba pourquoi tu crois que maman n'a pas voulu que j'emmène Sokhna avec moi. Ne suis-je pas une bonne personne ? Je l'ai toujours considéré comme ma propre fille. Je ne lui refuse rien. Alors pourquoi n'a-t-elle pas voulu qu'elle soit sous ma responsabilité ? Ça me fait mal qu'elle n'ait pas confiance en moi.
Et c'est reparti. Ma belle mère m'en avait parlé quand je suis passé. Mais c'est très difficile de faire comprendre à Rokhaya que c'est ce trop plein d'amour qu'elle a pour sa sœur qui fait que sa mère avait peur qu'elle amène Sokhna avec elle. Si ca ne dépendait que de moi, avec les relations que mon oncle avait ça ne prendrai même pas un mois pour lui obtenir un séjour. Mais sa mère m'a littéralement dit « mon fils, je compte sur toi pour empêcher Rokhaya d'emmener Sokhna avec elle aux USA. Elle a encore beaucoup de choses à apprendre de la vie. Et j'ai peur que Rokhaya la pourrisse davantage. Elle cède déjà à tous ses caprices malgré mes réprimandes. Elle va la rendre folle si on la laisse avec elle »
Essayez de faire comprendre ça à la tête de mule qui me sert de femme.
Moi: Peut-être est ce pour ça Roky. Peut-être est ce le fait que justement tu ne lui refuse rien. Ecoutes honey, ta mère est la personne la plus consciencieuse que j'ai connu. Elle a toujours agi en faveur de vos intérêts et jusqu'à présent elle ne s'est pas trompé. Alors laisses Sokhna aller chez ton oncle comme elle le voulait.
Rokhaya : Je sais Bouba. Je sais qu'elle a toujours agi pour notre bien. Mais je suis sceptique sur ce coup. Chez tata Rama encore j'aurai accepté sans broncher mais chez tonton Séni non. J'ai peur pour mon bébé, la femme de mon oncle est trop fausse elle est horrible et j'en sais quelque chose.
Moi : Fais confiance à ta mère Roky. Après tout Séni était son jumeau non. Je suis sûr qu'il ne laissera pas sa femme lui faire du mal. En plus tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Et elle pourra toujours compter sur nous. Allez viens là. Tu me manques babe.
Rokhaya : Tu me manques aussi. Je suis désolée pour ce que je te fais vivre ces temps ci.
Bouba : don't worry babe. Je suis là pour ça.
Je lui ouvre mes bras et elle se blottie contre moi. Je l'aime trop ma petite tigresse.
Rokhaya : Tu as vu Sokhna pleurer depuis que tu es là ?
Moi : Non. Elle est plus forte que vous en fin de compte.
Rokhaya : Au contraire c'est très inquiétant.
Moi : C'est vrai qu'elle est comme déconnectée je sais pas. En plus elle est toute blanche. Je crois qu'elle n'a pas mangé depuis longtemps.
Rokhaya : Elle m'inquiète. Hier soir, je l'ai un peu forcé mais elle a tout vomi. On ne sait plus comment faire. Tout le monde a essayé.
Moi : Je pourrai peut-être l'emmener manger une glace à Nice Cream avec les jumelles et des brioches aux fins palais. Peut-être que si elle s'éloigne un peu de cette atmosphère ça passera mieux?
Rokhaya : D'accord chéri. Merci beaucoup.
Moi : J'y vais alors . Je t'aime Rokhiyatou Aidara karara.
Elle sourit enfin et je lui vole un baiser avant de partir.
Rokhaya : je t'aime aussi boo.
Je vais donc chercher Sokhna que je retrouve devant la maison enlacée avec sa copine. Au moins elle est bien entourée pensais-je.
Moi : Excusez moi de vous déranger les filles. Tu peux m'accompagner quelque part Sokhna ??
Le soir aux mamelles
Seydina Ousmane KEBE
-Tiens Omar prends ça( en lui jetant une boite de mouchoirs). Et Ass prends les oreillers moi je prends le matelas.
Ils me regardent avec de gros yeux. Faut toujours tout leur expliquer ces idiots.
Moi : On va dormir dans la chambre de Mame Diarra aujourd'hui.
Omar : Mais tu es fou. Tu ne vois pas qu'il y'a encore des étrangers dans la maison.
Moi : Je m'en fiche complètement j'ai demandé à Oumy de nous laisser sa place et j'en ai parlé avec maman aussi. Le reste je m'en branle complètement.
Ass Malick : Mais je ne vois pas pourquoi tu veux qu'on dorme avec elle aujourd'hui attendons demain au moins , que les gens partent.
Moi : Est-ce que vous l'avez une fois vu pleurer depuis le décès de sa mère ?
Il se mettent à réfléchir. Ils sont bêtes ces connards. Pourquoi est ce que je traîne même avec eux ?
Moi : La réponse est NON. Jamais elle n'a versé de larmes depuis que sa mère est morte et personne à part vous apparemment, ne trouve ça normal. Même son père s'inquiète pour elle. Alors nous on va la faire pleurer ce soir et après on la consolera.
Omar : Mais c'est carrément débile ce que tu veux faire. Pourquoi tu veux absolument la faire pleurer.
Moi : Et dire que tu fais des études de sociologie ?T'as pas remarqué qu'elle ressemble à un volcan près de l'éruption ?
Ass Malick : Oui c'est vrai que c'est bizarre. Mais comme depuis lors je la vois prier beaucoup plus que la normale. J'ai cru que c'est sa foi qui lui donnait cette force.
Omar : Y'a de ça aussi, mais en y réfléchissant je crois que Ousmane n'a pas tort aussi, ça n'augure rien de bon. Et je préfère étouffer le volcan RADIA tout de suite avant qu'il ne fasse éruption sur nous
Moi: Voilà. Et c'est toi qui va t'en charger.
Omar : Ehhh Pourquoi moi ?
Moi : Parce que c'est toi qui aime jouer à la chochote, qui aime les câlin câlins, qui parle comme une fille, qui....
Omar : C'est bon c'est bon j'ai compris connard. On y va ?
On se dirige vers la chambre de Radia, on toc et pousse la porte et la retrouve sur son lit entrain d'attacher un foulard. On dirait qu'elle s'apprête à dormir.. well
Elle( levant la tête vers nous) : Hey les moches qu'est ce que vous voulez?
Omar : Rien on est juste venu s' incruster pour profiter de la clim.
Elle : Quoi? Mais vous êtes malades je dois dormir avec Oumy.
Moi : T'inquiètes on lui a déjà parlé et puis regardes on a emmener un matelas pour Ass et moi. Toi et Omar vous allez dormir sur le lit. Comme au bon vieux temps. C'est génial non.
Elle nous regarde sceptiquement.
Diarra : qu'est ce que vous manigancez encore?
Omar(s' installant près d'elle) : Rien. On veut juste te soutenir.
Elle : Mais vous le faites déjà assez. Je vais bien.
Omar : Ah oui ? Tata Saly ne te manque pas ?
Elle : Où est ce que tu veux en venir Omar ?
Moi : Nulle part, il ne veut en venir nulle part on veut juste savoir comment tu vas ?
Elle(sur la défensive) : Mais je vais bien merde. A quoi vous jouez?
Ass Malick : Ce n'est pas la peine de t'énerver Mame diarra. Je vais être direct. Le truc c'est qu'on s'inquiète pour toi. Tu peux la faire à tout le monde sauf à nous. On sait que tu vas très mal et c'est tout à fait normale. On veut juste t'aider à sortir tout ça.
Elle commence à avoir les yeux mouillés en respirant difficilement. Outch c'est pire que ce que je pensais.
Omar lui ouvre ses bras et nous les rejoignons sur le lit.
Elle : foutez le camp de ma chambre, vous n'allez pas me faire pleurer. Non. J'avais promis à maman, j'avais promi..
Moi : Oui on sait, t'avais promis que tu ne pleurerais pas mais je suis sûr que maman saly ne t'en voudra pas. Faut que tu te laisse aller princesse.
Omar : Oui et puis c'est naturel. On sait que ta Saly était ta meilleure amie, vous étiez tout le temps fourrer ensemble à faire des messes basses, vous dormiez même ensemble, cuisin...
Avant que Omar ne termine elle explose en sanglot. Il était temps !!!
Voilà ça c'est fait on compte bien l'amener à Saint Louis et passer de bonnes vacances avant de retourner en Angleterre. Pas question qu'elle se laisse mourir à petit feu. Non non, je ne serai pas témoin de celà. C'est notre triplet. Notre troisième mousquetaire. J'ai toujours ressenti le besoin de la protéger, de prendre soin d'elle. Il y'a même une époque où je croyais être amoureux d'elle parce que je ne comprenais pas ce besoin. Je suis sûr que je ne pourrai pas choisir entre elle et Omar alors que ce dernier est mon jumeau. Mais cette période est vite passée parce qu'à chaque fois que je pensais à ne serait ce que l'embrasser j'avais une bile qui me montait à la gorge. Mais après que Tata Saly nous ait dit qu'on n'était des frères de lait. J'ai compris que c'est ce qui faisait qu'on soit aussi liés à elle Omar et moi.
Au fait moi c'est Seydina Ousmane KEBE calme et posé, je ne suis pas tactile, je n'aime pas les marques d'affection et je préfère les relations libres, pas d'attaches, pas de problèmes, tout le contraire de mon jumeau maléfique. Je suis ceinture noire de karaté et boxeur à mes heures perdues, comme Omar d'ailleurs, mais il ne sait pas s'en servir. Il préfère utiliser sa bouche. Bah à chacun ses armes.
Je suis plutôt cool mais si vous tenez tant à voir ma colère touchez à Sokhna Diarra ou à ce crétin qui me sert de jumeau. Je dis ça, je dis rien.
En attendant, elle s'est endormie en pleurant. Moi aussi j'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil.
Attachez vos ceintures et roulez jusqu'à Saint Louis on arrive. Ce sera chaud!!!