Revenge~Love
img img Revenge~Love img Chapitre 4 Califourchon
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Chapitre 6 Fourberie img
Chapitre 7 Charme img
Chapitre 8 Bague img
Chapitre 9 Masque img
Chapitre 10 Séquestration img
Chapitre 11 Perversion img
Chapitre 12 Noirs désirs img
Chapitre 13 Carmen img
Chapitre 14 Friandise img
Chapitre 15 Punition img
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Chapitre 4 Califourchon

*** Ryan

Le premier matin de septembre était là.

La fraîcheur de l'air sur ma peau me rappellait toujours que si même le ciel infiniment beau pouvait se changer en gris en plein midi, alors les hommes aussi ne sont pas plus différents.

On porte tous un masque dans cette société.

Et c'est notre masque qui révèle qui nous sommes.

Rebecca : Bonsoir Ryan. Tu n'as pas trop attendu j'espère ?

--- Hmmm si, un peu. Et pour la peine. On ira à notre rendez-vous en taxi.

Rebecca : Pourquoi on ne prends pas ta voiture ?

--- On ne discute pas madame! J'ai déjà réservé le taxi, monte! (Dis-je en faisant le mou)

Elle se mit à rire et s'installait à l'intérieur.

Les hommes pensent que pour séduire une femme c'est compliqué. Pourtant le jeu de séduction repose essentiellement sur les détails.

Rebecca était surprise de voir que pour notre premier rendez-vous j'avais choisi de faire les choses de manière simple.

Le luxe plaît à toutes les femmes c'est sûr.

Mais pour celles qui en ont l'habitude comme Rebecca ou Serena, le secret pour les impressionner résidait dans le fait de sortir quelques fois des modèles de dragues préconçus.

Rebecca : Où est-ce qu'on va ?

--- Bof, dans un restaurant simplet du côté de bonamoussadi. Du bleu de Channel, tu sens bon. (Dis-je poliment)

Rebecca : Merci (répondit-elle en me regardant toute perplexe)

--- Quoi qu'est-ce qu'il y a ? (Le sourire en coin)

Rebecca : Rien, je te trouve assez énigmatique. Mais j'avoue que ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas pris de taxi.

--- Oui moi aussi. Ça me rappelle un peu mon enfance et ça m'aide à être en condition.

Rebecca : En condition ?! Pour quoi ?

--- Pour notre rendez-vous voyons. Cette robe te va encore mieux que sur la photo (Avais-je dit l'air timide)

Rebecca : Ah heum... Merci.

Et voilà, en l'espace de quelques minutes j'étais certain d'avoir marqué des points.

Nous arrivions enfin au restaurant et nous passions à table.

Moi qui pensais m'ennuyer.

J'ai été plus que surpris de voir avec quelle élégance et quelle facilité Rebecca s'exprimait sur des sujets mêmes qui me semblait des plus complexes.

Je me perdais à la regarder que j'en oubliais presque mon repas.

Rebecca : Tu n'as pas très faim on dirait...

--- Oh pardon j'etais tellement occupé à t'écouter que j'ai fini par oublier mon plat.

Le cerveau fait jouir.

Rebecca : C'est ça charmeur va! Tu crois que je ne vois pas ton petit jeu ?

--- De quoi tu parles ?

Rebecca : Tu voulais me voir pourquoi ?

Je pris une légère inspiration, le temps de trouver une raison et je lui répondis.

--- Depuis que je suis rentré je suis soit trop pris par le boulot, soit fatigué. Je me sentais un peu seul alors j'ai pensé qu'on passerait un bon moment tous les deux.

Je mentais. Je voulais juste me la faire et blesser Serena.

Rebecca : Je vois, en tout cas je ne m'ennuie pas avec toi c'est sûr. Je n'aurai jamais pensé d'ailleurs que j'aurai un rencard avec toi un jour.

Nous continuions notre échange jusqu'à ce qu'il commence à se faire tard et le restaurant était sur le point de fermer.

Rebecca : Oh vingt-deux heures déjà. Je crois qu'il est temps de rentrer. Pour le vin j'en ai bu suffisamment.

Nous nous lévions et allions prendre un taxi.

A quelques mètres de route, une forte pluie se mit à tomber. Je ne pouvais que remercier dame nature de me rendre les choses plus faciles.

--- Tiens prend ma veste. Je ne veux pas que tu attrapes froid.

Tandis que je passais ma veste sur ses épaules, nos deux visages se rapprochèrent.

En la regardant de plus près, je réalisais qu'elle avait des traits de ressemblance avec sa grande sœur.

Cela me mit quelques peu mal à l'aise et finalement la pluie qui tombait me donnait des remontées de tristesse.

Nostalgie...

C'était un soir de pluie qu'elle m'avait trompé avec mon meilleur ami.

Mon humeur changea sur le coup et Rebecca le remarqua.

Rebecca : Tu m'as l'air très ailleurs tout à coup. Tu penses à quoi ?

--- Oh eh bien, je me demandais comment on allait rentrer avec cette pluie.

Rebecca : On aura qu'à descendre simplement. Tu as peur de l'eau ? (Dit-elle pour rire)

Son humour n'eut pas d'effet sur moi.

--- C'est juste que je n'aime pas trop la pluie.

Rebecca : Un mauvais souvenir ?

--- C'est ça. Excuse-moi de devenir lourd tout à coup.

Rebecca : Non ne t'en fait pas. Et si je t'aidais à oublier pourquoi la pluie te rend triste ?

--- Et comment tu comptes t'y prendre ?

Rebecca : Chauffeur c'est bon. Laisse nous ici!

Chauffeur : Vous êtes sûrs ? Nous ne sommes plus loin d'arriver.

Rebecca : Oui je sais. Laisse nous ici! (Dit-elle en lui payant sa course)

--- Rebecca qu'est-ce que tu fais ? (Dis-je tout surpris)

Elle était descendue du taxi et commençait à se tremper.

--- Tu vas attraper froid remonte dans la voiture!

Rebecca : Allez descends. En plus il faut bien que tu récupères ta veste!

--- Oh non ne comptes pas sur moi. Chauffeur démarres !

Chauffeur : Mais monsieur !

--- Démarres je te dis!

Son moteur reprit et nous étions partis, laissant choir Rebecca sous une pluie torrentielle.

Elle n'en revenait pas que je l'ai plantée.

Alors que le taxi avait disparu au loin, elle fut surprise de revoir ses fards qui se rapprochaient de nouveau d'elle.

Je ne pouvais finalement pas la laisser toute seule sous cet orage.

Le taxi gara de nouveau près d'elle. Et elle me vis descendre de la voiture pour la rejoindre.

Rebecca : Tu m'as abandonnée sous la pluie ??? J'en reviens pas (S'escaffla-t-elle)

--- C'est bon me voici et je suis trempé. On monte en voiture.

Rebecca : Non monsieur ! Et pour la peine on va continuer le reste de chemin à pied!

Elle fit signe au chauffeur de s'en aller et dans un élan de colère il démarra sans demander son reste.

Je m'étais fais avoir comme un bleu.

Ça arrive quand on est gentleman

Nous courions comme des enfant sous la pluie et le son du tonnerre la faisait crier de joie à chaque fois.

Une fois devant le portail de l'immeuble de mon appartement, nous nous abritions.

--- Tu n'es pas sérieuse. Je suis trempé, mon portable aussi et ...

Rebecca : Tu as fini par oublier ce souvenir... N'est ce pas ? (Dit-elle en m'apostrophant)

Le hall d'entrée relativement étroit nous obligeait à rester collés l'un à l'autre, attendant que le gardien vienne nous ouvrir.

Rebecca était audacieuse, elle ne se gênait pas de dire et de faire ce qu'elle voulait. Son regard plongé dans le mien, j'étais incapable de répondre à sa question, je descendis mes yeux jusqu'à sa lèvre inférieure rose bonbon.

Le son du portail qui s'ouvrait nous interrompit de justesse. Et nous nous pressions d'arriver chez moi.

Placés devant la porte à essayer d'ouvrir le verrou de mes mains, je sentais Rebecca qui grelottait en tirant sur ma chemise.

Rebecca : Mon frère dépêche toi nor!

L'entendre parler de la sorte me fit rire aux éclats quand je réussis à lever le verrou.

Mais alors qu'on s'engageait à entrer, l'un de nous deux glissa, entraînant l'autre dans sa chute.

--- aïe !!!

***

J'étais allongé par terre, avec Rebecca sur moi.

Le bout de ses cheveux lisses caressaient mes joues et je pouvais sentir sa respiration se mélanger à la mienne.

Son regard dans le mien en disait long sur ses intentions. Ça tombait bien. Avec tout ce froid, je méritais bien un peu de chaleur.

Délicatement, je posais mes mains sur son fessier et sa robe collée à sa peau me donnait un avant goût de ce que ça serai de la caresser sans ses vêtements.

Je relevais mes mains jusqu'à son dos et machinalement elle se pencha pour rapprocher ses lèvres des miennes et ...

Osmose!

Nos lèvres s'agrippèrent l'une à l'autre et la chaleur de nos haleines à l'odeur de l'alcool se melangèrent si bien que nos langues sortirent de leurs cachettes.

Pendant la sensuelle seconde qui suivit, nos langues dansaient en se frottant l'une contre l'autre comme pour s'imprégner à jamais de nos ADN.

Le temps avait cessé de compter.

Je n'avais pas ressenti ça depuis...

Depuis Serena...

Elle se cambra en S et je sentais son entrejambe chaud s'ouvrir sur mon bassin comme pour signaler à ma verge qu'il sera bientôt l'heure d'entrer en jeu.

Rebecca : Ta porte est ouverte! (Dit-elle entre deux baisers)

--- Et alors ? C'est plus excitant comme ça.

J'arrivais avec mes mains jusqu'à ses seins et je me pressais de dégraffer son soutien gorge caché dans sa robe.

Avec beaucoup d'aisance elle se mit à faire des vas et viens sur mon bassin, faisant appel à ma verge qui ne tarda pas à se manifester.

Elle poussa un léger gémissement quand je passais mes mains sous sa robe pour avoir accès à sa fleur.

Rebecca : Hmmmf..!

Un string!

Ça m'excitait encore plus. Et alors que je voulus m'engager plus loin, elle prit les devants et baissa la fermeture de mon pantalon et sortit mon gland de sa cachette.

J'étais agréablement surpris. Sa main froide pressait mon membre et mademoiselle continuait les vas et viens avec ses hanches.

D'un geste prompt, elle referma mon gland dans sa robe et je pouvais le sentir collé à son fessier en chaleur.

Rebecca : Haaannn ! (Se mordant la lèvre)

Elle se cambra un peu plus et m'embrassait à pleine bouche, comme si sa vie en dépendait.

La cadence de son jeu de hanche s'accelerait et son fessier faisait perdre le nord à mon membre.

Elle allait plus vite et augmentait les gémissements.

Mon volcan n'était plus loin d'entrer en erruption, et lorsque le moment arrivait, elle sentit mes mains serrer son bassin fort contre le mien.

Nous respirions tous les deux d'extase mais j'avais encore faim d'elle.

Je venais à peine de commencer.

Je voulus de nouveau prendre les devants quand soudain elle m'en empêcha.

Son regard ardant de désir avait disparu.

Rebecca : Freud avait dit dans une de ses oeuvres qu'il existait deux choses qui éloignait l'homme de la discipline.

--- Son appétit sexuel et son égo ... (Répondis-je)

Rebecca : J'ai une question à te poser. Le souvenir qui te fait détester la pluie, c'est Serena n'est-ce pas ? C'était il y a cinq ans devant son immeuble.

Comment est-ce qu'elle le savait ?

Je ne savais quoi lui répondre.

Rebecca : Tu l'aimes encore...

Là ce n'était pas une question qu'elle posait.

--- Attends Rebecca....

Au même moment la pluie s'était arrêtée.

Elle quitta mon étreinte et se releva. Enleva ses talons qu'elle prit dans ses mains et sortit de mon appartement ...

Me laissant en chaleur et dans un questionnement continu.

Rebecca était un nouveau mystère que je devais élucider.

***

Serena : Allô ?

--- C'est Ryan... Il faut qu'on parle!

A suivre...

            
            

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