Chapitre 5 Les mensonges des Maîtres

Il s'agissait de la mère de Vivian, Julie Jenkins.

La femme est entrée dans la maison, vêtue d'une robe élégante et d'un maquillage magnifique alors qu'elle avait une expression froide sur son visage. Regardant autour d'elle, elle a plissé ses yeux car elle a aperçu un truc de déplaisant.

En fait, il s'agissait d'un bol de pop-corn posé sur la table basse, il y avait même quelques-uns tombés sur le tapis, comme si une personne barbare sans manières vivait là.

« C'est toi ? »

Remarquant le dégoût dans le ton de la femme, Lily paniquée, a décidé de faire comme si elle n'était au courant de rien. Après tout, elle ne voulait pas prendre le risque de subir la colère de la famille Jenkins. « Non madame... C'est Maria qui les a laissés là. »

Lorsqu'elle a entendu le nom de Maria, Julie s'est souvenue qu'il y avait une autre fille dans la famille Jenkins.

« Ce n'est que là-bas qu'elle a vu pour laisser ses ordures ? Où est-elle ? »

Haussant les sourcils, Julie était agacée davantage. La première impression qu'elle a eue de la fille adoptive a instantanément été brisée à cause de Lily.

Déglutissant difficilement, Lily bégayait : « Mme Jenkins, d-dès qu'elle a fini de manger... Le pop-corn... Maria a dit qu'elle sortirait se promener. »

Secouant la tête, Julie ne voulait plus rien entendre. Alors, elle s'est tournée vers son mari avec une expression désapprobatrice. « As-tu entendu cela ? Comment une jeune fille peut-elle sortir seule le soir ? Bill, as-tu pensé à cela une fois ? La fille que tu as ramenée pourrait devenir la honte de notre famille ! »

Soupirant, Bill a acquiescé. « Tu as raison. Je vais lui imposer quelques règles de base. Elle ne peut pas faire comme bon lui semble. »

Après avoir échangé quelques mots supplémentaires pour exprimer leur déception, le couple est retourné dans leur chambre au deuxième étage.

« Hé, Lily ! N'oublie pas de me faire ce plat de nouilles la prochaine fois, d'accord ? », a tristement rappelé Vivian à Lily avant de retourner également dans sa chambre au troisième étage.

Pendant ce temps, au bord de la rivière, le paysage était très beau. La rivière scintillait de lumières pointillées et le débit de l'eau semblait si apaisant.

C'était en effet, un quartier résidentiel chic. Bien que ce soit sa première fois d'être dans les lieux, Maria n'avait pas du tout peur.

La famille Jenkins ignorait qu'en plus de l'ordinateur portable auto-assemblé, Maria possédait aussi un téléphone portable.

Il était de couleur noire pure et, comme son ordinateur portable, le nom de la marque n'était pas présent. Cela ressemblait beaucoup à un téléphone bon marché.

Bien que cela ne soit pas marqué, en termes de fonctionnalité et de sécurité, ce téléphone mobile dépassait de loin presque tous ceux disponibles sur le marché.

Les hackers de haut niveau de Heaven ont reçu ce téléphone mobile spécial qu'ils pouvaient utiliser dans leur travail. Grâce à cet appareil, ils pouvaient accéder à tout moment aux dernières informations et données de la base de données de Heaven.

Alors que Maria profitait de la tranquillité des lieux, elle a allumé son téléphone pour envoyer un message au groupe de discussion des membres de Heaven.

Bien que son message soit court, il a provoqué un énorme tollé. Son message était : « Je vais suspendre toutes mes transactions commerciales à partir de maintenant. »

« Pardon !? Maître M ! Pourquoi cela ? Je viens de recevoir une grosse commande d'une entreprise du top 500. Ils ont besoin d'un nouveau réseau interne. J'espérais que tu pourrais le faire. Tout le monde la défile parce que la demande d'emploi est exigeante ! »

« Ce n'est que temporaire, pas vrai ? Quand comptes-tu revenir, Maître M ! »

« J'ai aussi de nombreux clients qui ne demandent que toi. »

« Hm... C'est si soudain. Laisse-moi deviner... Es-tu tombée amoureuse, Maître M ? Oh, quel type chanceux ! »

En fait, la seule chose que Maria leur ait dite sur elle était son sexe. Mis à part cela, personne ne savait plus rien sur elle.

« Que racontez-vous les gars ? Je viens de terminer mes études secondaires. Je n'ai pas encore le temps pour des choses triviales comme l'amour. Peu importe, c'est possible que je ne continue pas mes études. J'ai récemment déménagé à Sheffield où je vais commencer une nouvelle vie ici. »

Parce que Maria détestait qu'on lui mente, elle n'avait pas non plus l'intention de le faire.

Cependant, ce n'était pas parce qu'elle disait la vérité que tout le monde la croirait. En fait, la plupart d'entre eux pensaient que ce n'était qu'une excuse de sa part.

« Ha-ha ! N'exagère pas, Maître M. Tu dis que tu viens de terminer tes études secondaires ? Donc, tu veux dire que moi, un docteur diplômé d'une université prestigieuse, j'ai perdu face à une lycéenne lors d'un concours de piratage de Heaven il y a trois ans ? C'est juste ridicule ! »

« Maître Night ne l'a-t-il pas aussi fait la dernière fois ? Il a dit qu'il serait inactif un moment car il avait été hospitalisé à cause d'un accident de voiture et qu'il avait besoin de temps pour récupérer. »

« Ah ok. Je m'en souviens ! Le lendemain, après que Master Night avait annoncé son supposé congé, un hacker étranger nous a attaqués. Mais Maître Night s'en est occupé facilement. Si ce hacker n'avait pas été là, nous serions tombés dans le piège de la brillante ruse de Maître Night ! »

« Je suis d'accord ! Il faut s'attendre à tout avec les Maîtres ! »

« Ha ha ! Je pense le savoir. Les femmes peuvent avoir des problèmes avec leur âge. Donc c'est un peu comme jamais 30, 18 pour toujours ! Ai-je raison, Maître M ? »

Alors que Maria lisait les messages dans le groupe de discussion, elle ne pouvait que secouer légèrement la tête tout en laissant échapper un léger sourire. Bien qu'ils ne se connaissent pas personnellement, ils lui donnaient un sentiment de chaleur et d'appartenance.

« Bienvenue à Sheffield. »

Maria a eu un léger froncement de sourcils quand elle a reçu un message privé.

En vérifiant l'identifiant de l'expéditeur, elle a vu qu'il s'agissait de Night.

Comme Maria, il était l'un des meilleurs hackers, connu sous le nom de Maître Night.

« Oh merci », a-t-elle répondu. Cependant, après un moment de réflexion, cela lui a apparu assez étrange. Alors, elle a ajouté : « Cela signifie que tu me crois ? Cependant, personne d'autres ne l'a fait. »

Pendant ce temps, chez les Wilson à Sheffield, un homme en fauteuil roulant tenait le même téléphone portable noir qu'utilisaient aussi les hackers.

Puis, il a envoyé un autre message à Maria.

« Hé bien oui. Je te crois. »