Chapitre 3 Chapitre 03

UNE FEMME, UNE HISTOIRE

"Des femmes, des vies, différents parcours ..."

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MOUNIA, L'AMOUREUSE

Chap IlI : Une couronne 👸🏽.

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Previously ...

Il commence à accélérer la cadence de ses coups de reins et à aller dans tous les sens, comme une voiture en folie !

C'est toujours le signe qu'il va bientôt jouir et là ...

Je sens le djini bouger en moi et venir se loger juste à l'entrée de mon vagin puis de souffler et d'aspirer ...

À ce instant, laJefe est comme en transe !

Il ne sait pas ce qui se passe !

Ce qu'il ressent ?

Un plaisir qu'il ne connaîtra ... jamais ... nulle part ailleurs !

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Il s'affale de tout son corps sur moi et s'en dort d'un coup. J'y suis habituée. C'est toujours pareil ... Henz ... lui ... mon ex mari dans la tradition et premier homme Shoula.

Je parviens à m'extirper de sous sa puissante masse musculaire. Je vais prendre une douche rapide et descends ensuite en cuisine pour me faire un en-cas.

Je crève la dalle !

Faire l'amour avec laJefe est un véritable marathon avec comme ligne d'arrivée, un sérieux match de catch 🙄. Il ne sait pas faire autrement.

Un jour, j'ai voulu l'amener à le faire avec plus de douceur, il a pété un câble, en criant qu'il n'était pas une tarlouze ou je ne sais plus quoi 😲.

Allez-y comprendre 🙄

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Après avoir un peu callé mon estomac,

je me suis mise à cuisiner pour mon petit mari.

Il aura sûrement très faim en se réveillant.

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J'étais là entrain de m'activer en cuisine lorsque mes pensées ont entrepris ce retour vers le passé.

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J'ai découvert ce qu'il y avait en moi, lorsque j'ai commencé à voir mes menstrues.

J'avais 14 ans par là.

Avec le temps et l'aide des femmes de ma famille, je m'y suis habituée. En quelque sorte 😔

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C'est un "héritage" qui me vient de mon côté paternel. Nous l'avions toutes ! Même Verlaine.

Mais ... là où je me suis conformée, résignée ...

Là où j'ai fini par faire "la paix" ... sa famille maternelle et elle, ont fait la guerre.

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Celle qui gardait nos djini jusqu'à ce que nous atteignions la puberté, est ma tante paternelle Tassi. C'est la seule soeur et l'aînée de nos 3 papas. Et c'est le même schéma qui s'est - bizarrement - reproduit, dans les familles qu"ils ont fondés, à l'exception de tanti Tassi.

Je suis la seule fille, née de Matulu ZIMBOT, mon père; Verlaine, la seule fille de Fodjina ZIMBOT, mon oncle; Et notre regrettée cousine Ziaani ... [elle s'est suicidée, Vivo dit qu'elle n'a pas supporté de vivre avec son djini] ... était la seule fille de Maouri ZIMBOT, mon autre oncle.

Tanti Tassi ne s'est jamais mariée et n'a pas d'enfant. C'est la gardienne des rites, des pouvoirs mystiques et des reliques de la famille. Ses petits frères la craignent et la vénèrent en même temps.

On fait toujours comme elle dit. Le véritable chef de famille, c'est 👉🏽 elle. Au grand dam de ses belles-soeurs 😤

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~ L'initiation ~

Elle a eu lieu dans le village de nos pères.

Dès que nos formes corporelles ont commencé à pointer leur nez, on nous a fait subir une sorte d'initiation dont l'objectif était de nous remettre nos djini.

Du haut de mes 12 ans, qu'est-ce que

je pouvais bien savoir de ces pratiques d'un autre âge ? Hum ?

Je n'étais qu'une enfant !

En plus, quel autre choix, avais-je ? Si ce n'était, celui de faire tout ce que mon père avait décidé, non plutôt tous les desiderata de tanti Tassi !

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Cette "initiation", Ziaani [15 ans], Verlaine [10 ans] et moi [12 ans] , l'avions vécues en même temps.

On nous avait fait passer des "épreuves" afin que ... [c'est ce qu'on nous avait dit à l'époque] ... l'on devienne de vraies femmes.

Au cours de celle - ci, on nous avait remis des petites jarres en terre cuite. Et pendant 7 jours, nous dormions à même le sol ... toute nue et seule, chacune, dans une pièce de la case, avec à nos pieds, cette jarre.

Durant cette période et tous les jours, nous avions été induites d'une mixture faite à base d'huile de palme, de feuilles mortes, de terre rouge, de la vase de la rivière n'ngonoalomié - [rivière de chez nous] - et d'autres choses, qu'on n'était pas sensée savoir.

Rien qu'au souvenir de l'odeur de cette mixture, mon estomac se soulève 😝.

Nous ne buvions que du lait de vache fraîchement recueilli et ne mangions que de oeufs bouillis de poules, que nous devions avaler en entier sans les mâcher.

Une vraie galère !

Je suis sortie de là, avec des graves maux d'estomac qui ont fini par devenir chroniques.

Tous les rêves que nous faisions, devaient être fidèlement racontés à tanti Tassi.

À la fin de cette période, on a fait une grande fête que l'on appelle "bonyio mi'nhara missi djini" qui peut signifier "crions de joie, le djini est chez lui" ou "célébrons l'entrée du djini dans sa demeure".

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Le djini était sensé nous procurer joie et bonheur, surtout dans nos futurs foyers 😏.

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~ La découverte ~

Je m'en rappelle comme d'hier ...

J'étais entrain de prendre ma douche.Je venais d'avoir mes menstrues et ma mère m'avait appris comment est-ce que je devrais dorénavant faire ma toilette intime.

Suivant ses directives, j'ai introduit mon médius dans mes chairs intimes lorsque j'ai senti une chose bouger à l'intérieur 😲.

Le cri que j'ai poussé, a alerté toute la maisonnée.

Moi : AAAAAAAAAAAAARRRRRGGGGGGHHH !

Ma mère est arrivée la 1ère et m'a sommée d'ouvrir la porte de la salle de bains.

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Lorsque je lui ai racontée ce que je venais de sentir en moi, elle a entrepris de continuer à me faire prendre mon bain sans piper mot.

C'est dans ma chambre, après m'avoir pommadée puis habillée - [comme elle le faisait lorsque j'étais plus jeune] - qu'elle me fit assoir en face d'elle et commença à m'instruire sur ma future vie sexuelle et sur ce que j'avais à l'intérieur de moi ... sur ce que cela pouvait me permettre d'avoir dans ma vie de couple.

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Ma mère : Une femme a naturellement entre les jambes, un immense trésor. Un pouvoir qui ... [si elle sait s'en servir] ... à lui seul, met les hommes les plus puissants, les rois même, à genoux. À cela, on t'a ajouté une couronne qui aura le don de leur captiver non seulement le corps et l'âme mais aussi l'esprit. Cette couronne les attachera à toi pour toujours.

C'est pour cela que tu ne devras te donner qu'à un seul homme.

Choisis-le bien, choisis-le immensément riche, diablement puissant mais aussi très sage.

Si le djini s'attache à lui, tu t'attacheras à lui.

Et si c'est le cas, le djini le rendra encore plus puissant et beaucoup plus riche.

Tout ce qu'il touchera, se changera en or.

Or qu'il viendra déverser dans tes mains. Tout ce qu'il possédera, je dis bien tout ma fille, il le mettra à tes pieds.

Moi (apeurée) : Mais si le djini ne l'aime pas ?

Maman : Il te fera le quitter sans heurt et reconstituera tes chairs intimes.

Moi (la main sur la bouche - choquée) :

Je redeviendrai alors 😲 ...

Ma mère (ne s'attardant même pas sur mon état de choc) : Maintenant, écoutes bien ce que je vais te dire ici ma fille, c'est primordial.

Moi (plus concentrée) : ...

Ma mère : Le prix à payer pour tout ce que tu auras grâce au djini, c'est que tu ne connaîtras jamais la jouissance avec ton partenaire .

Tu devras te contenter du plaisir.

Moi : 😕

Ma mère (continuant) : Il ne faudra JAMAIS que ton homme voit ou touche à ton djini.

Sinon ce sera ta fin ! Caches - le comme ... non mieux qu'un trésor !

Moi (toute tremblante) : Comment ça ?

Ma mère : N'acceptes jamais qu'il touche à la "maison du djini" sinon il sentira ce que tu as senti en faisant ta toilette intime tout à l'heure.

Moi (pleurant tout doucement) : 😭

Ma mère : Donc vos choses des blancs là, de langue en bas là - bas, hum, à proscrire. [Se levant] C'est marra mosso* [interdit] !

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Ma mère est une cousine éloignée de mon père. Elle est liée à lui par son côté maternel.

Les mariages se faisaient et se font encore comme ça, dans la contrée d'où nous venons.

Ils se sont mariés très jeunes et ont rapidement eu 5 robustes garçons, mes frères.

Mon père en était fier!

Chez nous, avoir des garçons est non seulement signe de chance, de richesse mais aussi de puissance, sexuellement parlant.

Ma mère, de son côté [considérant avoir rempli sa part] désirait maintenant avoir une fille.

Lorsque je vins au monde, la grande soeur de mon père, tanti Tassi vint rester chez nous pendant les 2 premières années de ma vie. C'est à elle seule, qu'incombait la tâche de s'occuper de moi. Le rôle de ma mère consistait seulement à me nourir.

Elle a fait pareil, pour la naissance de Verlaine et de Ziaani.

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Lorsque j'eus 16 ans, le fils aîné d'un homme immensément riche de notre région, vint en ville pour me demander en mariage. Mes parents acceptèrent. Ils se frottaient déjà les mains.

Mais au bout d'un an de mariage, ne voyant rien arriver, ils ont pété. Et Shoula a été sommé de m'accorder le divorce !

Les raisons qu'ils ont présentées, eux-mêmes les connaissent.

C'est vrai que Shoula m'aimait comme un fou mais pour ce qui est de me gâter, noussé, rien, nothing, nichts, nada, niente...

Il aimait me dire que tout ce qui était à lui, était à moi mais surtout à nos enfants. Que si je voulais vider son compte en banque ... fallait d'abord que je lui fasse des gosses.

Mes parents ne l'ont pas compris de cette oreille là. Pour eux, ce n'était pas sensé se passer comme ça.

Hon hon !

Le pauvre a essayé de résister contre mes parents.

Comme ça devenait autre chose (sorts maléfiques sur le bétail et autres affaires de son père, attaques mystiques etc.), il a aussi dû s'opposer à ses parents, qui le sommaient de me libérer. Mais au bout de quelques mois, il a fini par plier sous leur pression et s'est résigné bien malgré lui, à me laisser partir.

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Cette histoire a, par la suite, engendré de terribles querelles entre ma mère et la grande-soeur de son mari, tanti Tassi. Querelles qui ont finies par entraîner la séparation de mes parents. Ma mère avait osé mettre mon père devant un sérieux dilemme.

Choisir entre sa grande-soeur et elle ...

Walwala.

La séparation fût actée.

Elle est partie avec la seule chose qu'elle ne pouvait pas laisser - sa fille, c'est - à - dire moi.

Pour avoir gain de cause, elle avait fait tout un esclandre. Devant les anciens, elle avait dû plaider sa cause. Son argumentaire reposait sur le fait que mon père - vers la fin - ne voulait plus d'un autre enfant après Samsalé, mon grand-frère, celui que je suis. Et que pour m'avoir, elle avait dû implorer, supplier ...

Sous le poids des anciens, mon père avait dû céder ... à contre-coeur. Comme c'était un mariage entre cousins, donc dans la famille et peu importait que la séparation ait été actée, maman ne pouvait plus se remarier alors que mon père ... si. Et il s'est remarié à tanti Domota, une cousine de maman.

L'ultime affront pour ma mère car cette dernière et elle, étaient très proches.

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Quelques mois après le départ de ma mère, la mère de Verlaine [tanti Kossi] fut répudiée.

Maman et elle, sont comme cul et chemise.

Lors de la guerre qui opposait ma mère à sa belle-soeur, la maman de Vivo avait pris cause et effet pour ma mère. Ce que tanti Tassi n'avait pas digéré.

Sachant que son temps dans cette famille, était compté, tanti Kossi ne fut pas étonnée par la décision de son mari de la répudier. C'est ainsi que hors de cette famille, la séparée et la répudiée se sont naturellement rapprochées.

Ce qui a fait que Vivo et moi, n'avions pas été éloignées l'une de l'autre.

Nous sommes si fusionnelles et ce, depuis notre jeune âge. Lorsque j'ai eu un boulot bien payé, c'est avec elle que je suis allée m'installer. Nos mères n'ont rien trouvé à redire, bien au contraire ... [je crois que c'était aussi pour bien faire chier nos papas]

Tanti Kossi m'avait juste demandée de veiller à ce que l'autre là 😁, ait aussi un diplôme afin de devenir indépendante comme moi.

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~ Flashback ~

Tanti Kossi : Mounia, aimes sincèrement ta petite - soeur. Ne lui donnes pas seulement le poisson mais apprends - lui aussi à pêcher.

Je la connais paresseuse, prompte à aimer non seulement la facilité mais aussi les belles choses, la grande vie.

Verlaine (allongeant la bouche) : Huumm !

Tanti Kossi (ton ferme) : Tu la fermes ou alors tu restes !

Verlaine : 🤐

Maman : Mounia, rendez-nous fières de vous. Et n'apportez pas la honte sur nous hein ! Déjà que vos papas disent que ... qu'est-ce que je raconte même ? [Montant en pression comme à chaque fois qu'il est question de tanti Tassi]

VOTRE SORCIÈRE DE TANTE RACONTE PARTOUT QUE L'ON VOUS ÉLÈVE COMME DES PROSTITUÉES EN VOUS LAISSANT TROP DE LIBERTÉ !

Moi (essayant de temporiser) : Bien mère, bien tante. Nous ferons de notre mieux.

Verlaine : Tanti Ziaani, ne t'énerves pas ... laisses cette vieille sorcière aigrie là, "yon" day hein, elle aura ce qu'elle mérite mtchweeeeeh !

Tanti Kossi (prenant l'une de ses sandales pour la lui lancer) : Impolie là, tu oublies qu'elle, c'est ton papa ?

Verlaine : Aïeeeeeeeeeeeee !

Maman : Kossi, askoi ? Laisses l'enfant ! Que ce n'est pas la vérité peut-être ?

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Un jour au cours d'une conversation, Vivo m'a expliquée que sa famille maternelle accusait tanti Tassi, d'avoir "déprogrammé" quelques options de nos djini à l'insu de ses frères et de leurs épouses. Ils ont dû lui faire des pratiques, afin qu'elle expulse le sien hors de son ventre car disaient-ils, il ne servait plus à rien. Mais elle dit que son djini n'est jamais loin d'elle. Et se fait un malin plaisir, à lui jouer des tours.

C'est ce qu'elle a trouvé pour expliquer le fait qu'elle n'ait personne dans sa vie, pour notre maison qui s'inonde une fois par mois, pour la perte de ses affaires - papiers importants, argent, habits, bijoux, ...

Elle dit même que souvent il la réveille lorsqu'elle est profondément endormie. Et que, dans ses moments, elle ne voie qu'un tout petit truc filiforme [tout jaune], se faufiler entre ses affaires en émettant un rire à vous dresser les cheveux sur la tête.

À chaque fois que je lui ai demandé si elle n'avait pas la frousse, elle répond toujours dans un grand éclat de rire ...

Verlaine : Il ne lui reste que ça à faire car il ne peut plus rentrer en moi 😂

Moi : Comment peux - tu en être si sûre ?

Verlaine (du tic au tac) : Parce qu'il y a un gardien à l'entrée, toi aussi 😂😂😂😂😂

Ses mots me laissent toujours dans une profonde confusion.

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Ne croyez pas, que je n'ai pas aussi, voulu me débarrasser du mien heinn ! Ces "pratiques" n'ont pas marché sur ma personne. Je suis même tombée très malade, à force d'essayer.

Le guérisseur vers lequel on s'était tourné [le même qui avait fait sortir le djini de Vivo] disait que pour moi, il était trop tard car mon djini et moi, ne formions plus qu'un désormais. Du fait qu'il avait déjà commencé à travailler pour moi, lors de mon 1er mariage.

Dépassée, je me suis tournée vers l'église mais j'étais apparemment tombée sur le mauvais homme de Dieu ... Non seulement, il n'a rien fait pour moi mais en plus, il n'a pas su garder mon secret. Vers la fin, lorsque je m'asseyais près des gens à l'église, ceux-ci, quittaient automatiquement leur place pour aller s'asseoir ailleurs. Comme si le djini devait sortir de moi pour les attaquer !

Imaginez ...

Tu t'assois sur un banc, les autres occupants se lèvent aussitôt pour aller s'assoir ailleurs.

Et même ceux qui sont devant et/ou derrière toi, font pareil. La honte qui tue en douceur 🤦🏽‍♀️

Au bout d'un moment, j'en ai eu marre !

Je suis partie.

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[Secouant la tête]

Brrrouuuuu .... Il faut que j'arrête d'y penser !

Sinon bonjour la déprime 😔.

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... : Hrum hrum

Façon, j'ai sursauté 😲

Jeff (s'approchant rapidement de moi) : De quoi as-tu peur ?

Moi (reprenant mes esprits): De rien bébé 😁, je ne t'avais pas vue arriver ! C'est tout.

Jeff : Et pourtant je suis là depuis un bon moment déjà ... à t'observer. J'ai comme l'impression que quelque chose te tracasse.

[Essayant de me fixer dans les yeux] Qu'est-ce qui te rend si triste princesse ?

Il m'a relevé le menton avec son index recourbé afin que nos regards se lient.

Jeff : Tu sais que tu peux tout me dire, n'est-ce pas ?

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Comment lui dire que je ne suis pas celle qu'il croit ?

Que je suis une abomination ?

Et qu'en plus, je lui suis infidèle ?

Parce que ...

Pour mon plus grand malheur ... mon djini s'est attaché à deux hommes.

Il les aimes tellement ...