Mon antidote
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Chapitre 3 A2

Après des jours de travail encore, le groupe d'Anna-Louisa avait enfin fini leur corvée qui compensait leur taxe et ils avaient la permission pour traverser, tombant dans le pays voisin à une heure tardive, c'était presque la frontière du pays où elle voulait tenter sa vie avant de voir si elle devrait continuer ou non. Ils étaient arrivés si tard et traversaient le désert, les autres marchaient étonnement vite mais ses pieds ne cessaient de s'engouffrer dans le sable fin du désert, ce qui la ralentissait.

Pendant qu'ils traversaient, leur dirigeant ne cessait de leur expliquer qu'il fallait se presser car le cheikh de ce pays était un homme vraiment sans aucun sentiment. Cela lui foutait de la trouille et elle voulait bien marcher au rythme des autres mais ses pieds ne cessaient d'être piégées dans du sable.

Arrivée à une distance, elle n'en pouvait plus et laissa son corps fatigué tomber sur le sol. Le ciel étoilé était beau à voir, elle croyait que c'était la dernière belle vision qu'elle aurait puisque personne n'avait remarqué qu'elle était tombée et même si quelqu'un l'avait remarqué, c'était une histoire de sauve qui peut et non de compassion. Elle se coucha confortablement et ferma les yeux. Elle en voulait à elle-même et n'en voulait à personne d'autre car on l'avait averti mais elle voulait passer les frontières de son continent.

Alors qu'ils contrôlaient le désert comme le leur avait demandé le cheikh, ils virent à une grande distance une silhouette couchée à même le sol. Pendant ce temps, la seule idée qui leur passa par la tête était celle d'un animal qui a été attaqué mais très vite, cette idée semblait absurde vu la dangerosité des animaux du désert. ils crurent donc au contraire, une personne qui a été attaquée par des bêtes sauvages.

Allant à toute vitesse dans cette direction, ils virent le corps d'une jeune fille étalé sur le sol et l'observa attentivement, elle ne donnait pas l'impression d'avoir été une victime d'un animal sauvage et cela les rassura car sa place était déjà assurée dans le harem de leur cheikh.

Ils la portèrent jusqu'à leur refuge et pendant que les autres s'occupaient d'elle, ils partirent pour continuer leur inspection.

Le lendemain au environ de quatre heure du matin, il était temps pour eux de prendre la route et la jeune fille dormait encore alors, l'un d'eux la porta et l'installa sur son chameau, ils étaient obligés de partir à cette heure pour être au palais très tôt le matin.

Parcourant des kilomètres, ils arrivèrent enfin au palais et la jeune fille dormait toujours, celui qui l'avait transporté demanda à une employée de lui laisser sa chambre afin qui la couche pour attendre son réveil, ce qu'elle fit sans réfléchir pour éviter les foudres du cheikh car elle savait où serait la place de cette jeune demoiselle désormais.

Il était temps pour eux de partir alors que le cheikh n'était pas encore débout, Jabbar alla frapper à sa chambre et comme il ne dormait plus, il sortit pour voir qui était à la porte. Lorsqu'il vit ce dernier, il voulut lui demander la raison de sa venue lorsque Tania arriva et l'embrassa en pleine bouche. Elle allait plus loin lorsque Yeraz l'en empêcha.

-tu vois bien que j'ai quelque chose d'important à faire Tania.

-alors je peux attendre dans ta chambre, dit-elle en entrant.

Il la retint par le bras, il n'était pas du genre à laisser n'importe qui entrer dans sa chambre et surtout pas les filles du harem. Il hocha la tête à jabbar, lui demandant ainsi de s'exprimer.

-nous avons ramené une jeune fille du désert.

Tania sentit ses muscles se tendre car pour elle, il s'agissait d'une autre rivale qui arrivait et elle était prête à tout pour rester la préférée de Yeraz.

-quel âge a-t-elle ?

-nous l'avons trouvé inconsciente dans le désert, c'est comme si elle traversait puisqu'elle avait un sac à dos que nous n'avons pas fouillé mais nous l'avons emporté avec nous. Elle semble jeune et je pourrai lui donner dix-neuf ou vingt ans.

Yeraz fronça les sourcils car cette fille était encore très jeune pour lui, une idée qui émut Tania car elle savait désormais que jamais cette fille ne prendrait sa place puisqu'elle était trop jeune pour le cheikh.

-où est-elle Jabbar ?

-j'ai demandé à Nazira de me prêter sa chambre afin que je l'installe là, le temps pour elle de se réveiller.

Il hocha la tête et ordonna à Jabbar de s'en aller. Lorsque Tania voulut reprendre son acte de quelques minutes plus tôt, il l'en empêcha, ce qui la fit grogner de frustration mais comme un homme sans cœur qu'il était, cela ne lui fit ni chaud ni froid.

Nolan avait vu les hommes de son frère arriver le matin avec une jeune fille qui semblait dormir et comptait en savoir plus lors du petit déjeuné.

Tous assis autour de la table attendant que l'on dresse la table, Nolan se racla la gorge pour attirer l'attention des autres, ce qu'il réussit et vu le regard de son frère aîné, il savait parfaitement que c'était à lui qu'il voulait parler.

-j'ai vu la nouvelle, avait annoncé Nolan.

-la nouvelle ? questionna leur mère perdue.

-est-elle déjà réveillée ? demanda Yeraz. Jabbar m'a dit que lorsqu'ils l'ont vu, elle était inconsciente.

-c'est dans cet état que je l'ai vu lorsqu'ils sont arrivés.

-tu as capturé une nouvelle fille Yeraz ?

Il leva les yeux au ciel en soufflant. il n'arrivait pas à comprendre la raison pour laquelle sa mère n'arrivait pas à lui lâcher le lâcher un peu.

-non je ne l'ai pas capturé mais mes hommes l'ont fait, en plus elle était inconsciente dans le désert donc peut-être que je l'ai plutôt sauvé d'une quelconque situation, que ce serait-il passé si les bêtes sauvages du désert d'Oman l'avaient retrouvé avant ? Apprends à voir le bon côté des choses maman.

Elle garda le silence car peu importe combien elle était insistante sur cette affaire, son fils ne l'écoutait pas et n'en faisait qu'à sa tête.

Après le repas, ils se rendirent à la terrasse car ils voulaient bien passer la journée ensemble puisque ça faisait longtemps. Son téléphone ne cessait de vibrer sur la table et à chaque fois et il renvoyait l'appel. Cette personne persistait et c'était devenu tellement agaçant qu'il éteignit le téléphone.

-pourquoi tu ne répondais pas ? demanda la maman.

- tout simplement parce que s'il répond, il sera dans l'obligation de partir car quelque chose me dit qu'il s'agissait de Tania, cette fille n'a vraiment pas de limite, je me demande bien comment est-ce que les autres filles la supportent.

Yeraz ne dit rien car il savait parfaitement que son frère avait raison, cette fille était plus qu'un pot de colle et la seule raison pour laquelle il ne se débarrassait pas d'elle était le fait qu'elle assumait bien sous les draps. Lorsqu'il y pensait, il se souvint de la nouvelle venue et comme elle devait intégrer son harem dès son réveil, il voulait un peu en savoir plus sur elle. Il fit appel à Jabbar et lui demanda d'aller récupérer le sac de la jeune fille pour lui, ce qu'il fit sans perdre de temps.

Lorsqu'il revint, il lui tendit le sac à dos et s'en alla.

-à qui appartient ce sac Yeraz ?

-à la nouvelle maman, je vais juste vérifier les informations à son propos.

Trouvant que c'était de trop le comportement de son frère, Nolan décida de lui dire ce qu'il en pensait.

-ce n'est pas normal ce que tu fais, il s'agit là de son espace privé et je crois que c'est mieux de le respecter un peu non ? tu pouvais bien attendre son réveil pour lui demander tout ce que tu veux.

-son espace privé tu dis ? dès lors qu'elle est dans ce palais, elle n'a plus de vie privée et toi-même tu le sais alors cesse de faire comme si tu ignorais la règle. Pourquoi te comportes-tu ainsi aujourd'hui ? d'habitude tu te fiches pas mal de ce que je fais de ces filles.

Il regarda son frère et se souvint du vissage de la jeune fille, elle était si belle et il ne voulait pas qu'elle soit aussi une victime de son frère. Yeraz remarqua l'air perdu de Nolan et le ramena à la réalité en lui frappant le bras.

-j'espère que ton air rêveur n'est pas pour sa cause, tu as intérêt à rester loin d'elle car elle est ma soumise et je ne partage pas ce genre chose avec mon frère.

Nolan hocha la tête sans dire mot car il ressentait juste de la pitié pour la jeune fille.

Auteure : Fayole Goumgang wamba

            
            

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