Mon antidote
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Chapitre 2 A1

Fatiguée de sa vie qui suscitait de la pitié, Anna-Louisa décida d'aller en aventure, comme selon tous les jeunes Camerounais, l'Europe c'est le paradis. Sa famille avait tant essayé de lui faire entendre raison mais qui pourrait bien faire entendre raison à une jeune adolescente de dix-neuf ans qui crois que son bonheur se trouve à l'autre bout du monde ?

Elle n'avait pas pris assez d'affaires puisque ça devait être difficile de passer les frontières, la seule chose qui était importante était de l'argent.

Cela faisait exactement deux mois que Yeraz avait pris le trône, il avait décidé comme il avait si bien promis, de foutre le bordel dans le pays car il n'avait jamais demandé à être roi et comme on lui avait imposé cette responsabilité alors, il était déterminé à faire tout ce qui lui passait par la tête.

Assis à table avec sa mère et son frère, un employé vint lui chuchoté qu'il avait de la visite et il se leva pour s'en aller. Avant qu'il ne quitte la pièce, sa mère se leva très rapidement et lui tint le bras.

-que comptes-tu faire encore Yeraz ?

-maman, je suis désormais le cheikh de ce pays et je change ce qui me convient alors je ne vois pas pourquoi tu veux me surveiller sans cesse accroire que ce titre qui m'a été attribué était une erreur.

-non je sais bien que tu n'es pas là de ton plein gré mais par obligation, laisse-moi te dire que plusieurs cheikh de ce pays n'ont pas choisi ce titre mais c'était leur destiné en tant que premier fils de la famille.

Il souffla et même si sa mère avait parfaitement raison, il ne voyait pas la raison pour laquelle il fallait que ce soit lui. Son petit frère était bien plus responsable et il aurait souhaité que ce trône lui revienne et non à lui.

-tu ne m'as toujours pas dit ce que tu veux faire Yeraz.

-je veux faire construire le harem dans ce palais mère.

Elle s'offusqua ne comprenant pas d'où était sortie une idée pareille de la part de son fils. Le harem n'était plus d'actualité depuis des décennies et le fait que son fils voulait revenir sur cette affaire la laissait sans voix. Il était bien décidé à détruire ce pays comme il l'avait si bien dit car le harem était pour des jeunes filles et ce, pour stopper leur avenir.

-je ne suis pas du tout d'accord avec toi mon fils, et dis-moi quelles seront les conditions auxquelles seront soumises ce jeunes filles ?

-elles auront tout ce qu'elles voudront en échange de me donner du plaisir c'est tout maman, en plus dis-moi quelle fille serait capable de refuser cela ?

-laisse-moi rire de toi mon fils. Tu veux ainsi me dire que tu vas aller sur la place du marché et passer le communiqué selon lequel le cheikh a besoin des jeunes filles pour remplir son harem ? Tu ne trouveras jamais personne et si oui, des croqueuses de diamant parce que crois-moi, aucune fille sensée ne serait capable d'accepter une telle chose.

Il regarda sa mère et sourit malicieusement, ce qui la fit secouer la tête de gauche à droite.

-qu'est-ce qui te fait croire que je demanderai leur avis ? Mère jamais je ne me permettrais de supplier quelqu'un pour une bêtise pareille. Elles seront obligées d'intégrer mon harem.

-tu m'informes que tu es prêt à capturer les jeunes filles de ton pays pour de telles atrocités Yeraz ?

-kidnapper c'est un peu trop fort tu ne crois pas ? je sais que de nombreuses jeunes filles traversent le désert pour espérer trouver du confort dans les pays orientaux maman, et moi je ne voudrais pas que mes terres soient complices de ces bêtises alors, je m'assurerai de de les capturer pour leur faire comprendre que la meilleure vie est d'apprendre à rester chez soi.

-non Yeraz tu ne peux pas faire ça, que penseront leurs familles ? que leurs enfants sont mort ou comment ?

-maman cesse de faire comme si ces familles attendent le retour de leurs enfants bon sang. Combien de jeunes filles survivent lors de la traversée de la mer ? elles sont très minimes alors je vais faire ce que j'ai décidé de faire et toi tu vas gentiment me regarder faire sans tenter quoi que ce soit.

Il s'en alla et elle resta sur place sans savoir quoi faire, l'attitude son fils était comme celle d'une personne qui avait soif de vengeance mais ce qu'elle ne comprenait pas était de qui se vengeait-il ?

-vous avez fini ? demanda Nolan à sa mère.

-tu étais au courant toi ?

-qu'est-ce que ça aurait changé si j'étais au courant ou non ? tu connais parfaitement comment est ton fils maman, il n'écoute personne, il n'en fait qu'à sa tête alors qu'aurais-je bien pu faire?

Elle souffla et quitta la salle à manger. Son mari avait gouverné le pays avec tant dévouement et il espérait que son peuple continue de vivre après sa mort mais non, c'était devenu le bordel total après que son fils ait récupérer les directives. Plus rien n'allait.

-votre majesté, comment allons-nous faire construire tout ceci ?

-elles seront douze donc j'ai besoin de douze loges et spacieuse car j'aimerais bien qu'elles soient à l'aise. Tu feras construire un grand salon où elles pourront se retrouver.

Il aquiessa et notait les consignes. Douze étaient largement suffisantes pour Yeraz. Ayant entendu le nombre de loges qu'il avait demandé de construire, Nolan vint voir son frère pour lui demander pourquoi ce nombre minime. Il n'était pas d'avis avec cette idée d'harem mais connaissant parfaitement son frère, il savait qu'à chaque fois qu'il y aurait des nouvelles, il aurait bien envie de remplacer les autres.

-que feras-tu des autres quand tu auras des nouvelles ?

- je n'y avais pas réfléchi mais une chose est sûre, je ne peux pas héberger toutes les filles qui passeront dans ce palais alors, je trouverai une solution au moment venu.

-tu dois d'abord tout organiser avant de lancer cette aventure mon frère.

-je sais que tu as toujours été celui qui a plus de cerveau mais là il s'agit de mon affaire en tant que cheikh, je fais ce qui me plait et je n'ai pas vraiment besoin de ton avais.

Nolan hocha la tête et s'en alla. A une époque, quand cette histoire d'héritier au trône n'avait pas encore commencé, il était d'une grande complicité avec son frère mais depuis un moment, ce dernier croyait qu'on lui avait imposé le trône en le privilégéant, ce qui était totalement faut puisque c'était lui l'aîné.

Alors qu'elle devait quitter la ville à huit heure du matin, sa famille avait espérer qu'avec le temps de la veille, elle puisse se rendre compte que ce qu'elle faisait était une grosse bêtise mais très tôt le matin alors qu'elle était sortie avec son sac à dos, tout le monde comprit que non elle n'avait point changé sa décision. Ayant entendu pleines de choses qui arrivaient aux personnes qui se permettaient de prendre de tels risques tout le monde savait que c'était la fin car les chances de survie lors de la traversée de la méditerrané étaient minimes.

Lorsqu'elle arriva à l'agence, elle alla s'engouffrer dans le bus qui était censé les amené jusqu'à la frontière avant qu'ils ne puissent passer dans l'autre pays. Elle n'était pas toute seule puisque le rêve d'aller se faire de l'argent à l'étranger était le rêve de tous les jeunes.

La traversée avait été plutôt bien mais le pays dans lequel ils étaient tombés n'était pas facile. Ils furent retenus pour quelques mois en effectuant du travail sans salaire car c'était des taxes à payer pour être arrivés sans papiers.

Elle était censée regretter ce choix qu'elle avait fait mais non. Chaque jour, elle travaillait espérant que le temps passe vite afin qu'elle puisse continuer son voyage. Peu importe ce que l'on pouvait lui promettre, elle voulait partir à tout prix.

-Anna-Louisa, le propriétaire de cette plantation a une proposition à te faire ?

-laquelle ? demanda-t-elle avec espoir que ce soit une offre rapide pour qu'elle puisse vite arriver à l'autre bout du monde.

-il voudrait tu restes ici, il a vu en toi une fille travailleuse et il souhaite que tu restes travailler avec lui, à côté de cela, il te trouve très belle et il aimerait bien essayer quelque chose avec toi.

Elle regarda leur guide avec une haine incomparable, elle avait envie de lui hurler dessus mais enfin de compte, elle comprit que ce n'était pas toujours la solution alors, elle garda son calme.

-quand quittons-nous cette terre pour continuer notre voyage ?

Il fut étonné de sa question car avec toutes les difficultés traversées, il était certain qu'elle accepterait cette proposition.

-mais...

- mais rien, je partirai comme prévu, mon destin n'est pas ici mais à l'autre bout du monde. J'ai laissé des hommes riches dans mon pays pas pour venir rester coincée ici, je dois bouger d'ici.

Il hocha la tête et la laissa continuer sa corvée.

Le temps avait passé de quelques jours et la construction du harem était presque terminée. C'était déjà habitable et comme un vampire assoiffé de sang frais, il avait déjà recruté quelques filles qui arrivait à dépasser leur timidité de par son influence.

-Yeraz dans cette histoire de harem, j'ai souvent entendu dire que le cheikh a sa favorite alors as-tu déjà choisi qui sera ta favorite ? lui demanda son jeune frère.

-ça change quoi avec les autres déjà ?

-elle est très bien traitée par rapport aux autres je pense bien, elle a plus de privilèges et qui sait, elle pourra gagner la place de cheikha un jour.

Il se mit à réfléchir, il n'avait pas besoin de favorite puisque toutes les filles se disputaient pour être avec lui, comme toute personne a toujours un choix porté sur quelque chose, son choix était porté sur Tania, une jeune fille aux rondeurs parfaites. Elle était toujours souriante et il ne pouvait le nier, elle savait très bien comment réchauffer son cœur. Alors si vraiment le choix d'une favorite s'imposait, il la trouvait la candidate parfaite pour ça.

Auteure : Fayole Goumgang Wamba.

            
            

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