Lydia s'était réveillé en sueur le lendemain matin. Les rêves était souvent porteur d'une profonde vérité. Lydia venait d'en faire l'expérience. D'abord elle s'était retrouvé piègé dans les griffes du puissant Vladimir Voliakov, ensuite... la peur avait été remplacé par une vague d'excitation lorsque ce rêve avait pris une tournure érotique. Les lèvre pincée, Lydia fixait depuis la fenêtre les passants avec la crainte qu'il surgisse tel un ange déchu. Comment avait-elle pu se montrer si imprudente et stupide ? Comment avait-elle fait pour ne pas voir ce qui se trouvait pourtant devant elle ?
Maintenant qu'elle savait que cet homme était un dangereux mafieu Lydia n'avait qu'une seul idée en tête fuir au plus vite ce pays. Elle ne parvenait pas à oublier son regard menaçant et cette promesse de là retrouver quoiqu'il en coûte. Chaque fois qu'elle percevait un bruit dans le couloir, Lydia craignait qu'il soit dernière la porte. Elle ferma les yeux et inspira profondément. Au diable cet article ! Lydia était persuadé qu'elle pouvait trouver quelqu'un d'autre.
Lydia déposa dans sa valise la robe qu'elle avait porté la veille puis la ferme avant qu'un détail l'interpelle. Le cœur battant, elle fouilla dans son sac à main à la recherche de sa chemise qui comporte son travail.
En refaisant le film de la veille, Lydia était pourtant persuadée de l'avoir récupérer.
Un coup fut porté à la porte alors qu'elle se trouvait à quatre pattes pour regarder sous le lit. À peine redressée, la porte s'ouvrit sans son autorisation.
- Room service...
Lydia demeura figée, piégée dans une lente torpeur qui l'empêcha de réagir et pourtant le cauchemar qu'elle avait fait cette nuit était tout simplement une vision prémonitoire. À quelque détail près, il venait de faire son entrée dans les mêmes circonstances que dans son esprit à la seule différence qu'il n'était pas accompagner d'une épaisse fumée blanche.
Son cœur ratta quelques battements lorsqu'il plongea dans le sien. Ses yeux machiavéliques étaient planté sur elle, un sourire au coin soulignait les lignes durs de ses lèvres. Il portait un long manteau noir qui aiguisait sa puissante silhouette. ses mains étaient dissimulé dans des gants en cuir.
Etait-ce la fin? Allait-illa tuer sans laisser ses empreintes sur elle ?
- Qu'es que vous me voulez ? Demanda t'elle en se levant précipitamment.
- Je ne vais pas vous tuer si c'est cette question qui vous hanté l'esprit, dit-il en brandissant sa chemise avec un sourire amusé.
Lydia fit un pas en avant, puis une impulsion là poussa à d'approcher d'avantage.
Elle tenta de reprendre sa chemise mais il leva la main.
- Doucement trésor, nous avons à parler vous et moi.
- Rendez moi cette chemise s'il vous plaît.
Elle chercha à la récupérer mais il était si grand qu'elle se heurta à l'impossible.
- Vous l'aurez si vous êtes sage.
Ses yeux devinrent noirs, comme le signe d'un avertissement qu'il n'avait pas l'intention de répéter.
Lydia se recula en croisant les bras, cherchant vraiment à fuir les images érotiques qui l'avait hanté cette nuit.
- J'ai mène ma petite enquête cette nuit, commença t'il en pénétrant dans sa chambre d'hôtel pour l'observer d'un œil critique. Je suis venu pour vous présenter mes excuses. J'ai cru que vous étiez de mèche avec se flic qui me devais un paquet d'argent.
Silencieuse Lydia le suivit des yeux alors qu'il investissait les lieux sans vergogne.
- Maintenant que vous savez que je dis la vérité je pense que nous sommes quitte. Voulez vous me rendre ma chemise maintenant ?
- Une femme était venu la veille prétextant vouloir devenir ma soumise, replit-il sans porter la moindre attention sur ce qu'elle venir ne dire. En réalité elle travaillait sur ce bon vieux Vassili. Il m'a fallu moins d'une seconde pour comprendre qu'elle mentait même si pendant un instant j'ai pu lire dans ses yeux une furieuse envie de céder à ses désirs les plus profonds.
Il se retourna pour lui lancer un regard étrange.
- Alors quand vous êtes venu à moi avec cette histoire d'interview, j'ai émis l'hypothèse qu'il s'agissait encore d'une tentative désespérée de la part de Vassili. D'autant plus que vous n'avez montrer aucun intérêt pour le sujet en question.
Plus il se rapprochait plus Lydia sentit sa peau fremir. Impossible pour elle de détourner les yeux.
- Mais je suis un homme qui n'agit jamais sans être sûr de lui alors je me suis permis de mener ma petite enquête sur vous, poursuivit-il d'une voix savoureuse.
Lydia fronça les sourcils.
- Fille brillante, parents divorcés, caractérisé comme étant l'élève la plus modèle de sa promotion, enumera t'il en là toisant de la tête au pied.
Lydia avait l'impression que sa peau brûlait à chaque fois que ses yeux se posaient sur elle.
- Votre professeur vous à littéralement bombarder d'éloges.
- Mon quoi? Répéta Lydia en collant, vous avez contacté monsieur Yates.
Avec nonchalance il haussa les épaules tandis que ses lèvres vacillaient un sourire contenu.
- Il m'a confirmé la raison de votre venue, il était d'ailleurs fort suprise que vous ayez fait tout se chemin pour trouver votre sujet d'étude. Il m'a dit à quel point vous étiez brillante, réservée, toujours placé au fond de l'amphithéâtre et c'est là qu'il m'a dit je cite "je suis ravi et qu'elle ait tiré ce sujet car il est temps pour elle de faire... péter le plafond de verre.
Vacillant sur ses jambes c'est altéré qu'elle le dévisagea la bouche entrouverte. Lui, portait le sourire d'un homme fière par tant de découverte.
- Donc, j'ai reconsidéré votre demande et je l'accepte, ajouta t'il en secouant la chemise avant de la lui remettre.
- J'ai changer d'avis, je... ne veux plus faire cette interview.
- Ah oui? Et puis je savoir la raison? Demanda t'il les mâchoires serrées, le regard fixé sur ses lèvres.
- Vous êtes un membre de la mafia, je...
- Parrain, plus exactement, la coupa t'il avec un soupçon d'arrogance.
- Vous êtes un tueur, et je m'étonne que vous soyez encore dehors et pas prison.
Un sourire diabolique nourit alors ses lèvres.
- Peut être parceque la police m'aime bien, vous seriez suprise de certains choses mademoiselle Graham. Le monde est surpeuplé de suprise. Je vous en supplie ne vous engagez pas sur un terrain si miné, vous ne savez rien de nous.
Il s'écarta en lui lançant un regard en coin. Lydia manquait d'aire et c'est lui qui semblait là lui ôter. Sa hauteur lui exsudait un forcé incroyable et sans le vouloir Lydia était fascinée.
- Je ne tue pas le femmes et les enfants, ce n'est pas autorisé et quiconque enfreint cette règle paye le prix fort, mais vous avez raison. Je suis dangereux et l'idée même que vous ayez peur m'excite. J'aime me nourrir de la peur.
- C'est censé me rassurer? s'enquit-elle sèchement.
- Non, mais au moins vous le savez trésor. Vous avez besoin de moi pour cet article alors pourquoi le niez plus longtemps. Vous avez parcouru New York sans succès et maintenant vous êtes là. Ce n'est pas un hasard, je ne crois pas au hasard mademoiselle Graham.
Il dévia son profond regard sur elle. Un courant électrique se mit à courir dans sa nuque.
- Pourquoi n'avez-vous pas trouvé quelqu'un capable de répondre à vos questions à New-York ?
- Ce n'est pas...
- Répondez à ma question, la coupa t'il sur un ton impérieux.
- Parcequ'il ne correspondait pas à mes attentes et j'avais l'impression d'être devant d' ignobles pervers. Lorsque j'ai lu l'article qui parlait de votre club j'ai pensé que je trouverai quelqu'un qui puisse m'apporter toutes les réponses à mes questions et non un mafieu armé jusqu'aux dents.
Il fait mine d'être toucher en pleine cœur.
- Vous êtes tombé sur des hommes âgés qui n'ont aucune idée de ce qui est réellement la domination sexuelle. vous avez raison, il s'agit de pervers. Ces clubs mal réputés il y'a n'a partout dans le monde, répondit-il d'une voix plus sérieuse.
Lydia baissa les yeux une seconde puis les releva pour constater afferé qu'il ouvrait sa valise.
- Je suis prêt à vous aidez pour votre article mais à certains conditions, oh... ça c'est très charmant, nota t'il en s'emparant de l'un de ses sous vêtements.
Lydia bondit en avant pour lui arracher des mains.
- Il s'agit là de mon intimité monsieur Voliakov, s'écria t'elle en refermant sa valise.
- Je vous prie de m'excuser, dit-il faussement sincères. Alors ? Vous êtes d'accord ?
- Quel sont vos conditions ? S'enquit Lydia en réprimant de violent rougeurs.
Il s'approcha, jusqu'à prendre possession de son espace. quelque chose de mystérieux brillait dans ses yeux.
- Vous allez devoir vous soumettre à mes questions en retour, si vous refusez de me répondre alors considèrez que votre travail est terminé avant même d'avoir commencé.
Lydia étouffa un rire.
- Il y'a rien à connaîtrer sur moi...
- Je suis persuadé de contraire mademoiselle Graham, rétorqua t'il en levant sa main pour prendre entre ces doigts une mèche de ses cheveux. Ce soir nous dînerons là où il me plaira d'aller , mon chauffeur passera vous cherchez à vingt heures précise.
Lydia déglutit péniblement lorsqu'il prit sa main, le regard soudainement très dur. Lentement il ramena sa main vers sa bouche; un décharge électrique parcourut entièrement son corps. Incapable de détourner les yeux alors que ses joues brûlaient littéralement, Lydia lut dans ses yeux qu'il avait gagné et qu'il ne boudait pas sa victoire... au contraire il l'a savourait.
Elle aurait dut dire non et partir comme décidé au petit matin, mais lorsqu'il s'éloigna vers la sortie, Lydia eut l'impression qu'il laissait derrière lui un mystère qu'elle brûlait de percé. S'il se voyait comme un monstre, un parrain de la mafia,il était aussi un maître des ténèbres au charme dévastateur. À ce moment là Lydia comprit qu'il s'agissait plus de briser le plafond le plafond de verre, il s'agissait de repousser les limites de l'impensable