- Si vous désirez tant l'interviewer, je vous demanderai de commencer par me regarder dans les yeux, articula t'il d'une voix impérieuse.
Lydia releva la tête enfin de répondre à son exigence. Immédiatement elle sentit un trouble s'emparer d'elle.
- Donc vous acceptez ? Demanda t'elle d'une voix hésitante.
Un vague sourire vacilla sur ses lèvres.
- Je suis encore entrain d'y réfléchir, avoua t'il en faisant le tour de son bureau.
Enfin libre, exhala un long soupir.
- Ai-je du temps à concentrer à une étudiante qui visiblement n'éprouve aucun désir ici et qui n'a aucune idée de qui je suis?
Il fit mine de réfléchir.
- Est-ce important ? s'enquit Lydia en le dévisageant.
Il braqua un épais regard dans le sien.
- Vous n'êtes pas curieuse ?
Si, Lydia l'était mais pour une raison qu'elle prefera ignorer, Lydia ne voulais rien connaître de cet homme au risque de se heurter à la réalité qui peu à peu trouvait son chemin dans sa tête.
- Vous ne voulez pas connaitre l'homme qui va vous aider à faire vos devoirs? Ajouta t'il en esquissant un sourire amusé.
- Je serai peut être tôt ou tard obligée, mais comme vous l'avez précisé je m'en fuir alors pourquoi...
- Vous propose un jeu mademoiselle Graham, le coupa-elle en se levant brusquement.
Sur la défensive Lydia se recula lorsqu'il s'approcha.
- Je ne suis pas ici pour jouer monsieur Voliakov, répondit-elle en le suivant des yeux.
Il s'avança vers la porte qu'il ouvrit.
- Si vous parvenez à deviner qui je suis, alors je serai votre homme, dans le cas contraire, vous serez obligé de partir.
Lydia se mordit la levre, tenté d'accepter. Elle maudissait silencieusement son professeur de l'avoir mise dans une telle situation.
D'un geste de la main il l'invita à le suivre comme s'il était certain qu'elle avait déjà accepté. Lydia fit un pas en avant, puis un autre. Si. corps ne l'écoutait plus encore moins son esprit. Plus elle avançait, plus le sourire de l'inconnu devenait presque jouissif.
Lorsqu'elle quitta son bureau pour s'engager dans le couloir, elle fut forcé s'attendre là guide où il avait l'intention de l'amener. Contre toute attente,il l'escorte jusqu'à sortie. Soudain, elle sentit ses doigts se glisser dans son dos. Lydia réprima des rougeurs, envahi par une chaleur qu'elle tenta d'ignorer. Hélas, plus ses doigts creusaient son dos, plus Lydia avait l'impression de ne plus pouvoir contrôler les frissons qui couraient le long de son échine.
Lydia constata que lors de son passage, Vladimir Voliakov fut à de nombreuses reprises l'objet de convoitise. Elle ne comptait plus le nombre de femmes qui s'étaient retournées à son passage.
- Venez, nous serons plus tranquille ici.
Elle jeta un coup d'oeil circulaire autour d'elle. Il s'agissait d'un espace privé où les regards non désir n'avaient pas leur place.
Lydia s'installa sur le fauteuil en cuir en face du sien. Un coupe de champagne lui fit servit. Quant à lui,il opta pour un verre de whisky.
- Alors mademoiselle Graham, avez vous une idée de qui je suis ?
- Je suppose que vous êtes un tueur en. série, repondit Lydia en levant un sourcil
Il poussa un rire sombre en se frottant la barbe.
- Non, enfin, je ne pense pas, répondit il vaguement.
Les yeux plissés, Lydia tenta de déchiffrer son expression amusé. Essayait il de lui faire peur ?
- Un proxénète?
Cette fois ci il partait dans un éclat de rire qui là mit mal à l'aise. Ce jeu semblait l'amuse au point qu'il croisa les jambes et fit tourner son verre dans sa main.
- Je suis certain que vous pouvez faire mieux que ça, dit-il d'une voix guttural.
Sa possédait une intonation particulièrement viril, impérieuse et rauque. Lydia avisa une fois de plus ses tatouages qui recouvrait le côté droit de son cou. Le Col de sa chemise dissimulait le reste dessin. Il s'agissait d'un tatouage étrangement terrifiant et à la fois fascinant. Elle fit descendre son regard sur ses mains en notant un détail qui là heurta. Ses doigts virils pressaient le verre d'une façon étrange. C'était comme s'il était sur le point de le briser.
- Désolé mais je suis sur le point de perdre car j'ignore, du moins je ne parviens pas à savoir ce que vous êtes. Pour tout vous avouer, j'ai décidé de me rendre ici parceque je m'attendais à...
- Lorsqu'on décidé de partir loin de chez soi pour une interview mademoiselle Graham, la moindre des choses c'est de se renseigner.
Il se pencha soudain, puis se leva avec la grâce d'un felin. il contourna la table pour venir aggriper les bras du fauteuil.
- Tout les personnes qui se trouvent ici savent exactement qui je suis et savent le risque qu'ils prennent avant de s'aventurer dans ces lieux qui m'appartiennent.
Il se pencha, gagnant chaque seconde un peu plus d'espace en réduisant le sien. Il avait fini de jouer, constata Lydia en se mordant l'intérieur de la joue alors que lui, avait les mâchoires serrées.
- Alors qui êtes vous ? s'attendit elle murmurer.
- Je suis un membre hautement symbolique de la mafia russe trésor, ce qui signifie que mes mains baignent dans le sang depuis tant d'années que l'odeur me paraît maintenant sucrée.
Lydia sentit son sang quitté son visage. Pâle, la bouche sèche, elle chercha à se régresser les yeux dans les vagues.
- je...
- Alors j'aimerais une réponse franche mademoiselle Graham, reprit il d'une voix menaçante. Êtes vous ce que vous prétendez être ou bien il s'agit d'une couverture pour l'espionner?
Lydia cilla avant de reprendre ses esprits.
- Vous ne pensez tout de même pas que je suis un flic en filature ou bien une espionne.
Il abaissa son regard noir sur son menteau.
- Difficile de le savoir avec ce menteau, commenta t'il sans trace d'humour. Une américaine débarque de nul part en prétextant avoir fait ce long voyage pour une interview d'étudiante sur la soumission? Vous n'espèrez pas que j'avale un truc pareil miss Graham si?
- Pourtant c'est la vérité, s'écria Lydia en se levant brusquement.
Il se régresser, peu convaincu par sa véhémence.
- J'suis à la faculté de New York, poursuivit-elle en récupérant son sac à main. Mon professeur de nomme monsieur Yates. Mon Dieu! C'était une erreur, je regrette de vous avoir fait perdre votre temps ainsi que le mien.
Lydia tourna les talons, alors que son cœur était sur le point de quitter sa poitrine.
Une main puissante saisit son bras pour l'obliger à se retourner violemment.
Elle fut projeté en avant, à quelques millimètres de son torse. Son regard était menaçant, sa bouche déformée enr un rictus d'une froideur indescriptible.
- Si jamais vous m'avez menti, je vous retrouverai soyez en sûr, chuchota t'il tout près de son visage.
Vladimir là relâcha et là laissa s'enfuir sans essayer de la retenir. Elle laissa dernière elle une odeur irrésistible qu'il ne pu s'empêcher d'inhaler.
- Que c'est il passé ? Tu lui à fait peur ?
- Pitié Nikki épargne moi ton côté fleur bleue. Cette fille à été envoyé par ce flic ripoux que je brûle de tuer depuis des semaines.
- Cette fille ? s'enquit Nikki en se retenant de rire en pointant l'endroit où elle s'était enfui. Tu parles bien de la fille qui vient de partir.
- Tu ne vas pas me faire croire que tu as crû à son histoire d'interview? S'ensuit-il en vidant son verre.
- Bien sûr que si! S'exclama Nikki en s'approchant. Enfin tu l'as bien regardé ?
S'il l'avait regardé ?
Vladimir n'avait que fait ça. Elle était de loin la plus belle créature qu'il avait vu jusqu'ici. Sa gorge diaphane avait particulièrement retenu son attention ainsi que ses lèvres pleines et ses yeux en amande , d'une profonde couleur chocolat. Quant à sa chute de reins Vladimir s'était supris à rêve d'y glisser sa main. cette jeune femme avait quelque chose d'incroyablement mystérieux dans ses yeux... Un mystère que tout homme brûlait de percé. Vladimir inspira bruyamment en songeant à cette fille pensée qui l'avait traversé jusqu'à ce qu'elle montre son désintérêt sur les raisons de sa venue. Le doute s'était lentement installé, puis la colère.
- Lorsqu'elle est venue vers moi on aurait dit qu'elle venait s'enfui d'un couvent, reprit Nikki en venant s'installer dans le fauteuil en face du sien. Je crois vraiment qu'elle est venue ici pour écrire cette article et je crois qu'il est temps que tu finisse avec ce flic parceque tu deviens umpeu trop parano à mon goût.
- C'est pour ce soir, repondit Vladimir encore dans ses pensées. Un article fictif sur la soumission, tu crois vraiment qu'elle dit vrai? Pourquoi faire tout ce chemin pour un devoir d'étudiante ?
- Peut être qu'elle avait le mal du pays, ou peut être elle était en quête d'une nouvelle aventure. Quoiqu'il en soit cette jeune femme ne méritait pas que l'effraie ainsi Vladimir.
Vladimir se leva après fini son verre, et craqua sa nuque engourdi.
Ce soir il avait à faire, mais dès demain, il avait l'intention d'éclaircir ses doutes qui persistaient dans son esprit.
- si je me trompe, crois moi sur parole Nikki que je vais me faire un e joie de lui présenter mes excuses.
- Et ensuite ? Tu as l'intention d'accepter son interview ? s'enquit elle curieuse.
Un sourire diabolique vacilla sur ses lèvres.
- Je ne vais pas seulement l'accepter, je compte bien la dévorer...