Du Chantage À L'amour
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Chapitre 3 Du Chantage À L'amour

Épisode 3

Lydia s'attendait s'attendait à être confrontés à des lumières aveuglantes ce fut le contraire. Le couloir était faiblement éclairer par des lueurs tamisés, se reflétant contre le mur. Son cœur rata quelques battement lorsqu'elle ferma la porte derrière elle. C'était comme si elle pénétrait dans un monde parallèle dans lequel elle n'avait aucun pouvoir, si ce n'est d'observer. Elle avança lentement, presque au relenti de peur d'être confronté à quelque chose d'innatendu. La musique était tout sauf agressive. lente, sensuelle, elle émanait une sensation presque agréable, l'invitant à poursuivre son chemin. Ce long couloir en cachait plusieurs. Elle ne comptait plus le nombre de portes qui là sillonnait. Lydia fût tenté d'en ouvrir une mais interrompit son geste et décida de s'enfoncer dans les profondeurs interdites. Avait-il un bureau ?

L'objectif de Lydia était de le trouver.

Des sons lui parvenait à l'oreille à mesure qu'elle avançait. Il s'agissait plutôt des soupirs affectés par des cris de jouissance. Ça y est, songea t'elle en se retournant subitement, Lydia se trouvait au cœur du sujet.

Elle se recula avec l'espoir de rencontrer le mur derrière elle qui m'aiderait à faire le vide quelques minutes mais ce ne fut pas le cas.

Elle rencontra quelque chose oui. Un torse plus exactement, c'était comme rencontré un bloc d'acier. Lydia retint sa respiration en craignant qu'il s'agisse d'un client. Elle se retourna tout en faisant un pas en arrière. Immédiatement troublée, Lydia se mit à survoler des yeux l'inconnu qui là dominait par sa grande et imposante silhouette. Dur comme de l'acier avait t'elle dit? Lydia glissa son regard sur sa chemise immaculée et sut alors qu'elle ne s'était pas trompé. Elle remonta son regard sur le long cou gorgé de veine et de tatouages. Lydia frémit jusqu'à l'echine lorsqu'elle rencontra son regard aussi noir l'était ces cheveux ébène. La ligne parfait de ses mâchoires volontaire étai cruellement serrées. Un barbe de trois jours renforçait les traits virils de son visage. Son instinct lui soufflait de faire un autre pas en arrière.

- Êtes vous perdue Krasnaya Sapochka? Demanda t'il dans un anglais parfait donc l' accent russe ne laissait aucun doute sur ces origines.

-ou...oui,je le suis,admit elle incapable de le quitter des yeux.

Un léger sourire fendit ses lèvres. Lydia avait l'impression que les lumières tamisés avec perdu en intensité. L'inconnu s'avança braquant ses yeux dans les siennes. Ce fut qu'à cet instant qu'elle remarqua les tatouages sur ses mains. C'était probablement le moment de partir, songea t'elle en avisant le bout dur couloir.

- Une chose est certaine, vous n'êtes pas à votre place ici, lui dit-elle en l'enveloppant d'un regard mystérieux.

Soudain, Lydia heurta le mur voisin, donnant ainsi une possibilité à cet inconnu de lui voler son dernier espace de liberté. Il apposa sa main sur le mur, au dessus de sa tête. Ses yeux brûlait d'une lueur amusée, comme ci pour lui, il s'agissait d'un jeu.

- En effet, vous avez raison, dit-elle en levant les yeux vers lui, saisit d'une flambé de frissons.

- Vous n'êtes pas la première qui se trompé de porte, nota t'il en fixant ses lèvres.

Lydia creusa son dos contre le mur alors que son odorat était envahi par un parfum brut, musqué, un After-shave saisissant.

- En réalité je cherche quelqu'un, vous pourriez peut-être m'aider?

Il fait mine de réfléchir comme ci sa demande ne l'intéressait guère.

- Vous avez de la chance, je suis d'humeur charitable ce soir, dites moi tout.

Lydia cessa un instant de respirer tant il était si proche. Ses yeux noirs étaient marqués par quelque chose de profondément mystérieux. Une aura dangereuse flotait dans l'air, tout au tout de lui, comme un signe qu'il fallait fuir.

- Je cherche monsieur Voliakov, savez-vous où je peux le trouver ?

À nouveau, un sourire fendit ses lèvres.

- Il est devant vous jeune fille, répondit-il d'une voix suave.

Le choc lui coupa le souffle un second dans laquelle Lydia eut l'impression que la pièce s'était mis à tourner. Lui? C'était lui Vladimir Voliakov ?

Impossible.

Lydia sentit son torse massif se presser contre elle. Seule sa paire d'yeux noir était braqué sur elle.

- Puis-je savoir ce que vous me voulez ? Demanda t'il d'une voix soudainement plus dure.

Plus aucune chaleur ne couvrait ses yeux, ses traits devinrent plus durs, comme si à présent, elle était devenu l'ennemi.

Au prix d'un effort surhumain, Lydia parvint à se dégager de son emprise. Une lueur mécontente passa furtivement dans ses yeux.

- J'aimerais m'entretenir dans un endroit plus calme enfin de vous expliquer la raison de ma venue. Croyez-moi je n'ai pas là moindre envie d'être ici.

Il l'a toisa d'un regard mefiant et c'est en silence qu'il passa devant elle en m'indiquant de le suivre.

Lydia inspira profondément alors que ses pieds refusaient d'avancer. Son insinct lui murmurait de mettre un terme à cet entretien et de faire demi-tour immédiatement. Pour être franche, elle ne s'attendait pas à ça.

Dans son esprit, elle s'était imaginé Vladimir Voliakov autrement. Résigné, elle le suivit en réfléchissant à la manière la plus simple de lui annoncer les choses. Sans le savoir, il lui compliquait la tâche. Il était tout simplement terriblement séduisant si bien qu'elle ne pouvait pas s'empêcher ses larges épaules ainsi que sa démarche déterminer.

Mal à l'aise, elle pénétra dans son bureau et le survola en sentant le poids de son regard sur elle.

Timidement, elle dévia son regard sur lui constatant avec un frémissement d'inquiétude qu'il portait une arme.

- Maintenant que nous sommes au calme, puis-je savoir pour quel raison une étrangère se trouve ici, dans mon bureau, complètement perdue. Demanda t'il avec impatience.

- Je suis étudiante en littérature et je...

- Votre nom, ordonna t'il sans lui laisser le temps de finir.

- Lydia Graham, repondit t'elle en le suivant des yeux alors qu'il fesait le tour du bureau.

Il s'installa en prenant une position confortable, s'imposant comme un maître des ténèbres.

- Je suppose que ce n'est pas là littérature qui vous amène jusqu'ici?

- Non, en effet, répondit Lydia en s'approchant du bureau. Mon professeur à décider de nous mettre à l'épreuve. Je dois me glisser dans la peau d'une journaliste et il se trouve que le sujet que j'ai tiré au sort nécessite votre aide.

Il leva un sourcil mi-étonné mi-amusé.

- Ah oui? S'ensuit-il d'une voix curieuse.

L'atmosphère devint soudainement très lourde. Le poids de son regard devenait étrangement Intense.

Qui était cet homme ?

- J'aimerais vous interviewer sur votre établissement.

Il demeura silencieux, l'étudiant dernière deux fentes impénétrables.

- Quel sujet avez vous tiré mademoiselle Graham ?

- Ça n'a pas... réellement d'importance, bafouilla t'elle en rougissant.

- Oh si je crois que c'est important, rétorqua t'il avec un sourire diabolique. Dites moi la portée de votre sujet et je vous apporterai peut être mon aide.

- La domination, la soumission, dit-elle à voix basse en espérant qu'il n'est pas attendu.

Son sourire diabolique demeura sur ses lèvres un long moment dans laquel Lydia sentit ses joues rosir. Il se pencha en avant pour lui prendre des main la chemise qu'elle croyait pourtant tenir fermement. Sans vergogne il ouvrit pour en étudier le contenu. Plus il survola les pages et ses notes qu'elle avait rédigées plus son intérêt semblait s'accroître.

- Pour pouvoir briser les jugements sur un sujet si sérieux et à la excitant il faut d'abord en avoir aucun vous en pensez pas?

- Je n'ai pas de jugement particulier, se justifia t'elle en haussant les épaules pour se donner un air detendu. Chacun est libre de faire ce qu'il veut.

- Vous en êtes sûr mademoiselle Graham ? Insista t'il en là défiant du regard. Vous ne portez aucun jugement sur ce qui se passe ici à l'instant où nous parlons ?

Il s'était levé, lentement, sans la quitté des yeux. Lydia sentit poindre un frisson lorsqu'il fit le tour de son bureau. Tout ses sens semblaient paralysés par u e seul et unique voix.

La sienne.

- Je n'ai pas assez d'expérience dans se domaine pour porter le moindre jugement monsieur Voliakov. Je sus ici dans l'espoir que vous...

- Vous débarquez d'Amérique, vous n'allez pas me faire croire que vous n'avez pas trouver quelqu'un à interviewer.

- J'ai essayé sans succès et votre club est réputé, assez pour paraître dans l'un des plus grands magazine américain

Il s'approcha, lentement, impénétrables.

Fasciné malgré elle par les tatouages qui sillonaient son cou. Lydia eut l'impression qu'il était bien plus qu'un simple patron d'un club privé.

- Soit vous êtes suicidaire soit vous ignorez à qui vous vous agressé mademoiselle Graham. lança t'il en s'arrêtant à quelque centimètres d'elle.

- Je pense que je suis suicidaire, repondit Lydia en se pinçant les lèvres.

Un sourire dansa sur sa bouche tendit qu'il la devisagea sans cesse.

- Vous devriez fuire pendant qu'il est encore temps, Krasnaya Sapochka, car à la seconde où vous saurez qui je suis vraiment, il sera trop tard pour faire marche arrière.

Son souffle chaud caressa son visage, l'avertissement semblait tout aussi limpide que le regard qui l'accompagnait. Nul besoin d'autre détail pour comprendre qu'il était dangereux et le maître tout puissant.

Briser le plafond de verre, se souvint-elle en abaissant les yeux.

Pour une raison qu'elle ne parvenait pas à comprendre, Lydia ne voulais pas fuir.

Du moinpas maintenant.

Vladimir Voliakov semblait l'homme parfait pour répondre à ses questions même les plus indiscretes.

- Je prend le risque de rester monsieur Voliakov, repondit elle en espérant que ce choix ne la conduise pas dans les profondeurs des ténèbres...

            
            

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