Les élémentaires : l'eau
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Chapitre 4 3

La femme qui flotte dans l'eau de la rivière bouge légèrement. Le sort de sommeil ne tiendra pas longtemps. J'accélère le mouvement de mon index, qui picote à cause de la concentration de magie. Pour soigner son cou cela m'apprit plus longtemps, car c'était la partie de son anatomie qui était la plus infectée. Là mon doigt se promène sur au niveau de son ventre.

- Tu peux la soigner dans le dos pendant que je m'occupe du devant, s'il te plait ? Demandai-je à Océane voyant que ça prenait plus de temps que prévu.

Quand océane, qui formé une sorte de planche sous elle pour lui donner plus de soutien, commence à purger les veines qui se trouvent dans son dos, je sens que mon pouvoir est presque à son paroxysme. Mon corps tout entier se retrouve submergé par toute cette magie libérée en une fois. Je prends de grandes inspirations et expire plus lentement pour me soulager. Bien qu'elle soit par définition une créature vivante avec sa propre individualité, quand elle doit soigner quelqu'un elle emprunte une certaine quantité de mes propres pouvoirs. Quand cela se produit j'ai toujours cette impression d'être envahi d'une énergie que je ne peux contrôler. Alors je prends de grande inspiration et expiration plus lente pour me soulager et me libérer de ce surplus d'énergie. Malgré mon exercice de respiration je suis obligé de fermer les yeux, car j'ai besoin de concentration puisque j'utilise une plus grande quantité de magie.

Pendant ce temps quelqu'un c'était rapproché de l'endroit où on se trouvait. Malgré le fait que j'ai le sens de l'ouïe développé, je ne l'avais pas entendu. C'est quand cette personne se racle la gorge que je me retourne dans la direction de ce son nouveau pour découvrir mon oncle ce tenant debout prés du lac. Je le dévisage afin de voir s'il y a un signe d'agacement sur son visage pour savoir si j'ai des ennuis. Tout ce que je trouve sur son visage, c'est un sourire. Je ne comprends pas vraiment pourquoi. D'après le ton qu'il avait au téléphone, je m'attendais à le voir fâché.

Ce n'est que j'ai peur de lui, mais j'ai toujours cette crainte de le décevoir. Il m'a toujours laissé faire tout ce que je voulais sous exception de quelque remontrance. Avec mes dont de guérisons toute ma famille s'attendais à ce que je fasse des études de médecines, il a été le seul à m'encourager à chercher ce que j'aimais sans restriction. C'est peut-être le propre des enfants qui ne sont pas élevé par leurs parents de ressentir cette crainte. On a peur d'avoir fait perdre du temps aux personnes qui ont pris soin de nous quand on n'avait personne. Si on y pense bien, c'est quelque part un inversement émotionnel et financière de s'occuper de quelqu'un. Alors quand je m'imagine comme étant une déception pour lui à chaque mauvaise décision que je prends, je ne peux m'empêcher de ressentir cette peur. Je ne veux pas qu'un jour, il se dise qu'il a perdu beaucoup en s'occupant de moi.

- Est-ce que tu as bientôt terminé ? Me demanda-t-il, en désignant du doigt la blonde

- Presque, j'en ai encore pour quelques minutes.

- Il faut que tu te dépêches parce que les gardiens ne vont pas tarder à arriver, et s'il te trouve ici ils poseront plus de question que nécessaire.

Au moment où il termine sa phrase la femme qui flotte dans l'eau se met à trembler. Je me reconcentre sur elle pour essayer de voir ou se situe le problème. Je vérifie tout son corps, mais je ne vois rien qui cloche.

- Elle est en hypothermie, il faut que tu la réchauffes, suggère mon oncle voyant que je ne trouve pas ce qui cloche avec elle.

Océane pris immédiatement sa forme humaine, elle n'a pas de corps véritable, elle est translucide, mais on devine très bien ces traits. Elle a les yeux blancs, un visage fin et bouche pulpeuse. Elle a un corps que toutes les femmes voudrais, qui est sublimé par une robe longue tout aussi translucide qu'elle, moulante. Elle s'éloigna de la blonde, car étant elle-même une créature froide ça pourrais aggraver le problème.

Je sortis la jeune femme de l'eau, je la posai un peu plus loin sur le sentier. Mon oncle qui se trouvait à quelque maitre de nous se rapprocha pour l'examiner. Quand on est arrivé dans le monde des humains, il a suivie des études de médecine et est devenue chirurgien généraliste.

- Apporte lui ses habits ! Il ne faut pas la laisser trop longtemps dans le froid.

Je récupère ses affaires un peu plus loin à l'endroit où je les avais laissé. Quand je revins je le trouvai en train d'examiner les yeux de la femme à l'aide d'une petite lumière au bout de son stylo. Elle n'était toujours pas réveillé et son teint était toujours aussi grisâtre que quand je me suis retirée. Je laisse oncle Thalion finir son examen avant de la rhabiller en vitesse. J'en profite pour vérifier les partis de son corps qui ne sont pas encore soignée, il ne reste pas grand-chose à purifier, si ce n'est le bas de son corps qui est encore gris.

J'entends des bruits de pas qui son encore éloigné de là où nous sommes, au moment où je termine de lui remettre ses vêtements. Je me relève en vitesse au même moment où oncle Thalion soulève la jeune femme dans ses bras, la positionne correctement en la faisant sauter légèrement. Je sais qu'il les a aussi entendus en même temps que moi. Il se met à courir à une vitesse inhumaine, si je n'avais pas le dont de la vitesse, je penserai qu'il s'était téléporté. Je le suis de prés, arrivé devant le sentier sur lequel je m'étais battue avec les autres damnés, il posa la jeune femme dans mes bras.

- Attendez-moi dans la voiture. Me dit-il avant de prendre ses clés qui se trouvait dans la poche droite de son jean bleu foncé. En de sous de son jean, il portait une chemise blanche, un pull bleu marine et un trench-coat noir, et de me les tendres.

Mon oncle est un bel homme métis, qui semble un peu distant parfois, mais quand vous comptez parmi ses proches, vous découvrez quelqu'un avec beaucoup d'humour, de sensibilité et de bien vaillance. Il n'est pas de ceux qui proclames son amour à son prochain à tort et à travers, mais ses derniers temps il semblerait qu'il se soit trouvé quelqu'un. En dehors du travail, il n'est jamais aussi bien habillé, ses cheveux aussi bien rasée de prés et surtout ses contours sont refait toutes les semaines depuis six mois.

- Tu n'étais pas à la maison quand je t'ai appelé ? Lui demandai-je.

- N'oublie pas de masquer tes pouvoirs ! Dit-il, sans répondre à ma question, avant de disparaitre sur le saintier, ce qui voulait clairement dire mêle-toi de tes affaires.

Le fait qu'il disparaisse comme ça me rend encore plus curieuse, mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ça. Je me reconcentre sur ma magie en prenant de grandes inspirations et expirations pour relâcher le plus d'énergie magique possible. Quand je sens que mes pouvoirs sont revenus au point où je n'y ai presque pas accès, je fonce en direction de l'arrêt de tram où se trouve la voiture. Après avoir trouvé sa Maserati ghibli garée sur le bord du trottoir de l'autre côté de rails, je couche la femme sur le siège arrière en cuire rouge comme la voiture, j'enlève mon sweat à capuche noire que je voulais maitre sous sa tête comme oreiller, mais me ravise en voyant des taches de sang dessus.

" Encore un vêtement de gâché, me dis-je en le regardant avec regret."

Si Sasha me voyait entrain de me morfondre d'un sweat à capuche, elle se moquerait de moi. Elle me compare souvent à une riche qui pense comme une pauvre. Je ne suis pas radine, je suis même généreuse, seulement j'ai tendance à faire attention à mes affaires, et, je m'habille aussi bien chez Primark que chez Chanel. Je me résous à jeter ce sweat dans la poubelle la plus proche et reviens m'installer dans la voiture sur le siège passager. Je mets la clé dans le contact et allume la radio, tout de suite il y a Chopin (spring waltz) qui emplit l'habitacle de la voiture, je diminue le volume et ferme les yeux pour me détendre et attend que mon oncle revienne. Après quelque morceau de musique classique, il revient et s'installe sur le siège conducteur.

- Un de ces jours tu vas nous attirer des ennuis.

- Il t'on poser beaucoup de questions ?

- Non ils ont fait un commentaire sur le fait que le sorcier qui l'a fait était puissant et entrainé.

- mm... Répondis-je, en me demandant s'ils vont faire une enquête plus approfondie, ils ont l'habitude d'enregistrer les créatures puissante surtout s'ils peuvent les enrôler comme gardiens.

- T'inquiète tu n'as pas utilisé toute ta puissance, donc tu ne les intéresses pas assez pour qu'ils te recherchent.

- T'es en train de dire que je ne sors pas assez du lot pour eux ? C'est leur perte, je suis une grande guerrière.

Apparemment il ne trouve pas ma vanne très drôle, il me regarde travers avant de démarrer la voiture.

- TCHIIIIP

- Ha haha ... Attend depuis quand tu tchip les gens ?

Il me fit un sourire narquois en me regardant du coin de l'œil, avant de me répondre :

- Depuis que j'ai renoué avec mes origines africaines.

- Donc depuis que tu as retrouvé tes origines africaines, non seulement tu tchipes les gens en plus tu ressembles à ces mannequins sur les produits défrisant pour homme.

En plus d'avoir les coins refait il avait des lignes dans ces cheveux rasés très court.

- Ha haha ... il part dans grand rire qui emplis toutes la voire en réaction à ma taquinerie.

- hmm...

Ce marmonnement vient de derrière, je tourne la tête et mon oncle regarda dans son rétroviseur pour voir si la jeune femme c'était réveillé, mais elle ne faisait que se repositionnait. On s'était tue tous les deux, quand on vit qu'elle ne se réveillait pas, on repartit dans un rire plus silencieux.

La conversation continua dans un ton léger jusqu'à ce qu'on arrive on parking de notre immeuble. On sortit de la voiture garée entre ma Berlin et une autre voiture de luxe. J'avoue je n'y connais rien en bagnole et la mienne, c'est mon oncle qui me l'offerte à mes vingt ans, depuis je ne l'ai pas changé. Lui, en grand amateur de voiture, il change la sienne tous les six mois. On le vanne souvent dessus, car il est bordélique, mais ose salir sa voiture et il peut commettre un meurtre de sang froid. Étant un elfe, il n'est pas de nature violente, mais ça, c'est sa limite. D'ailleurs en refermant la porte arrière de la voiture après avoir pris la femme qui dormait d'un sommeil des justes, il me dit :

- Aspire ma voiture avant la fin de la journée

- Je sais ! Lui répondis-je en levant les yeux au ciel.

En voyant l'expression sur son visage quand il me voit lever les aux yeux au ciel, je me dépêchai de sourire.

- Je me disais bien ! Dit-il avec humour, mais d'un ton sérieux pour me prévenir de ne pas aller trop dans la plaisanterie et d'oublier "qu'on n'a pas gardé le vaches ensemble".

Il a l'air tellement jeune que parfois j'oublie qu'il a cent deux ans. Pour les humains, il a trente-cinq ans puisqu'il a changé son âge.

            
            

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