En fait dire qu'elles ne s'entendent pas serait un peu exagéré, de son point de vue sa mère n'était qu'une vieille femme de 300 ans trop obstinée pour reconnaître le point de vue des autres. En d'autres mots, elle a toujours raison et les autres ont toujours tors, ça n'a rien d'étonnant puisqu'elle dirige toute une communauté de créature surnaturelle. Mais elle est géniale avec ses petits enfants, surtout les jumelles qui sont ses premières petites filles. Sa sœur qui ne voulait pas avoir d'enfant était aussi admirative devant les quatre petits. En tant que mère Clémentine devait reconnaître que ces enfants étaient assez impressionnants, la façon dont les plus âgées s'occupent des cadets, leur intelligence, leur façon d'aborder le monde et chacun d'entre eux était ridiculement beaux. Si elle pense ça ce n'est parce qu'elle est leur mère, mais il faut voir la réaction des gens dans la rue dès qu'ils aperçoivent ses quatre petits anges, leurs beaux yeux vairons n'étaient pas étrangers à leur réaction, mais Le fait qu'ils aient une pigmentation différente rend plus difficile d'expliquer qu'ils étaient bel et bien une fratrie reliée par le sang. Les jumelles par exemple l'une est une blanche aux cheveux blonds d'orées, elle ressemble à sa grand-mère paternelle, et l'autre est noir avec une chevelure afro, comme elle, son fils est le seul à ressembler à un métis avec une peau matte et beaucoup de cheveux bouclés, la petite dernière, c'est encore un bébé, mais était déjà le portrait craché de son père, avec sa peau aussi blanche que le lait et des cheveux noirs corbeau. En plus d'avoir un physique avantageux ses enfants étaient très sociables et polis. Elle se disait parfois qu'être leur mère était dû à sa bonne étoile, cette même étoile qui lui offrit une histoire d'amour qu'on ne trouve que dans les films et les romans à l'eau de rose. Mais voilà sa vie était sur le point de se terminer, cette même vie pour laquelle elle avait sacrifié ses relations amicales et presque détruit sa relation avec sa famille, pour pouvoir la vivre. Ce n'est pas qu'elle regrette les batailles qu'elle a dû mener pour vivre sa plus belle histoire d'amour qui était t'interdite par les lois qui régis son peuple à l'époque où elle avait commencé à fréquenter son mari, mais elle va devoir y renoncer pour pouvoir sauver les personnes qu'elle aime le plus. Ça fait plus de deux ans et demi qu'elle se prépare et entraîne ses enfants, pour qu'ils puissent se défendre seul. Elle ne savait pas quels jours elle devait perdre la vie, mais elle comptait bien profiter de ses derniers instants sur cette terre.
Alors que le repas était presque prés, elle appela ses filles depuis la cuisine pour qu'ils viennent dresser la tables.
-Ephyra, Gaïa ?
Elle attendit quelque seconde avant que l'une des ainées lui réponde.
-oui, maman.
C'était Gaïa qui lui répondit en première, comme à son habitude. Ce n'est pas que sa sœur soit impolie, mais elle attendait généralement qu'on lui dise pourquoi on l'appelle pour qu'elle se bouge.
-Venez mettre la table !
Gaïa, suivie de prés par Ephyra, déboula dans les escaliers comme un boulet de canon. Elles se mirent directement au travail comme un vieux couple marié depuis 40 ans qui n'a plus besoin de la parole pour communiquer. Pendant que l'une alla chercher les verres à eau et de pied pour le vin, l'autre s'employa à placer les dessous d'assiettes. Avent de placer les dessous d'assiettes Ephyra s'arrêta dans son geste, se rappelant qu'elle ne savait pas si aujourd'hui elles devaient dresser la table d'intérieur ou celle d'extérieur.
- Maman ? interpella-t-elle sa mère.
- oui, ma chérie ?
- Est-ce qu'on utilise la table à l'intérieur ?
- Non, comme il fait beau on va dîner dans le patio !
- ok
- Et rajouter cinq couverts pour votre tante et vos grand-parents ?
-ok, répondit Ephyra en réitérant sa réponse précédente. Se dirigent vers la porte coulissante qui mène au patio, elle fit demi-tours pour récupérer des dessous d'assiettes en plus et sa sœur en fit de même avec les verres.
Pendant que les filles mettaient la table, Clémentine s'efforçait de terminer au plus vite ses préparatifs dans la cuisine, avant que ses invités arrivent. Ses beaux-parents devaient arriver avec son mari. Elle était inquiète, car sa mère et sa belle-mère se disputent toujours dé qu'elles se mettaient à parler de politique, ce qui n'y couper presque jamais. Au moment où elle était en train de terminer les amuse bouche, elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir, ainsi que des voix qui accompagné le bruit de la porte qui se ferme. Elle reconnue la voix de son mari, les autres voix qu'elle entendit devaient sûrement être les voix de ses baux parents.
- Clém? cria fortement une belle voix masculine.
- Je suis dans la cuisine, répondit-elle.
Amir se dirigea vers la cuisine afin de pouvoir saluer comme il se doit sa femme. Dès qu'il rentra dans la cuisine, il souleva sa femme, qui était bien plus petite que lui, pour lui faire un gros smack sur ses lèvres. Clémentine éclata de rire face à ce grand gamin qui lui sert de mari. Si les personnes présentes dans cette maison ne savais pas que ça fait près de 80 ans qu'ils étaient ensemble, ils jureraient qu'il était encore dans leur phase de lune de miel. On pouvait clairement percevoir l'adoration qu'ils avaient l'un pour l'autre dans la manière dont t'il s'adressait l'un à l'autre. À l'entrée de la cuisine se tenait une femme blonde platine incroyablement belle, qui les regardait avec impatience. Elle voulait voir ses petits enfants et non ces amoureux transit qui ne semblait pas la remarque. Elle décida de les interrompre :
- Vous voulez bien arrêter votre remake de retrouvaille de film navet !
Amir savait bien que sa mère les taquinait, mais s'a eu le dont de l'irriter étant données les remarques de ses parents lors du début de son histoire avec sa femme. Avant qu'il ne puisse faire une remarque bien sentie, il éprouva un léger pincement sur son bras, c'était son épouse qui le priait de bien se tenir.
- GRAND-MAMAN !
À cet instant Ephyra fit sont apparition en courant dans les bras de sa Grand-mère, depuis la porte coulissante qui donne sur l'extérieur. Celle-ci ravit de voir sa petite fille ne remarqua pas tension parue dans la pièce.
- Où ta sœur ?
- Elle est allée chercher Ayden et Heaven.
Ephyra se mit à regarder dans toutes les directions comme si elle cherchait quelque chose :
- où est grand-père ?
- il devrait être au salon, allons le chercher ! Répondit-elle. Elle ne prêtait déjà plus aucune attention à son fils et à sa belle-fille. Elle reparti vers le salon, sans même se rendre compte qu'elle n'avait pas salué sa belle-fille.
Peu de temps après, alors que Clémentine avait fini ses préparatifs pour le repas et que les enfants était tous descendus, la porte d'entrée s'ouvrit et vit une femme enthousiaste faire son entrée suivie d'une autres qui avait l'air fatiguée et d'un homme exaspéré. C'était sa famille, les personnes qu'elle aimer d'un amour incommensurable. Il n'y avait pas de mots assez for pour décrire la joie qu'elle ressentait en ce moment, être entourée de temps d'amour ne faisait que lui rappeler que l'heure de sa mort était imminent. Bien que ne sachant pas quand cela aller se produire, plusieurs fois dans la soirée, elle se surprit à avoir des regrets et de la tristesse. Claudine qui avait remarqué le comportement bizarre de sa fille, l'observa durant toute la soirée et dès qu'elles se retrouvèrent en tête à tête dans la cuisine elle la confronta.
-Ma chérie est-ce que ça va ? Tu as été bizarre toute la semaine !
- Que veux-tu dire ?
- Tu as l'air distraite et triste.
- Je vais très bien maman, tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi !
- Tu me le dirais si quelque chose n'allait pas, n'est-ce pas ?
- oui maman, lui menti Clémentine en fouillant dans le frigo pour retirer le tiramisu et la tarte aux pommes qu'elle avait préparées dans la matinée. Quand elle déposa les tartes sur le plan de travail, elle s'efforça d'avoir un sourire rassurant à offrir à sa mère qui lui pris la tarte des mains et se dirigea vers patio. Clémentine qui la suivait avec le tiramisu se dis qu'elle avait réussi à tromper sa mère. Le reste de la soirée se passa tranquillement, les discussions allaient de bon train et les enfants semblaient s'amuser. Très tardivement dans la soirée les invités firent leurs adieux.
Amir entrepris de mettre les plus jeunes des enfants aux lits tandis que sa femme finissaient de débarrasser la table. Après que sa tache eut était terminée elle se dirigea vers la chambre de ses filles qui se trouvaient au premier, elle trouva Ephyra, seule, assise sur son lit, en train de sécher ses cheveux avec un essuie-main. Elle s'assit auprès d'elle et lui pris l'essuie-main, elle la prit par les épaules pour la diriger de façon à ce qu'elle lui tourne le dos et se mis à lui sécher les cheveux.
-Tu sais ma puce, commença-t-elle en utilisant ce vieux surnom que tous les jeunes parents se promettent de ne jamais employer. Je veux que tu me promettes que si un jour tu es triste ou que tu es en colère tu en parleras a quelqu'un, ne te renferme pas. Si tu ne dis rien les autres ne pourrons pas te comprendre.
Elle lui disait ça, car elle s'inquiétait plus pour elle que de ses autres enfants. Elle était celle qui s'exprimer le moins alors qu'elle était la plus sensible, il semblerait que sa petite fille aie t'apprit à garder toutes ses souffrances pour elle à un si jeune âge. Même elle qui était sa mère, elle avait du mal à la comprendre. Elle sait qu'elle lui avait demandé de protéger ses sœurs et son frère, et que c'était un fardeau bien trop lourd pour une préado. Mais ses pouvoirs était ceux qui pouvait les mettre tous à l'abri du danger, elle ne pouvait qu'imaginer la solitude qu'elle allait affronter.
- Je sais que ce que je t'aie demandée de faire, si jamais il m'arrivait quelque chose est très difficile, mais connaissant tes grands-mères, elles ne te laisseront pas seul. Alors si jamais tu es triste, que tu as peur ou que tu es en colère parle en. D'accord ?
En guise de réponse Ephyra se contenta de hausser la tête. Avent que sa mère ne puisse exiger une réponse à voix haute pour s'assurer de sa comprehensions, sa sœur entra dans la chambre, doucher et en pyjama. Elles passèrent 30 minutes à discuter de tous et de rien. En passant par l'école et leurs amis, la musique et le garçon d'à côté qu'elles ne voyaient que de temps en temps, car cette maison était leur maison de vacances. Après ce petit moment entre fille Clémentine alla faire un bisou aux petits derniers qui étaient déjà dans les bras de Morphée, ensuite elle rejoignit son mari dans la chambre. Ce dernier était en train de revêtir ses chaussures comme s'il s'apprêtait à sortir.
- où est-ce que tu vas ?
- Je vais retrouver ma mère, elle voudrait mon avis sur quelque chose.
Elle lui fit des grands yeux, car ils avaient tous les deux décidé qu'ils ne se mêleraient pas des affaires politique de l'autre mondes pour préserver les enfants, ils ne voulaient pas qu'ils grandissent avec la pression qui accompagne ce mode de vie.
- Ne me regarde pas comme ça ... je vais juste lui parler en face à face. Tu connais ma mère, elle ne demande pas elle exige et je reviens vite. Ils viennent de partir donc l'idéal, c'est que je les rattrape.
Pour l'amadouer Amir lui donna un baisé qui lui donna des frissons et des papillons dans le ventre. C'est incroyable que cet homme lui fasse encore cet effet après tant d'année.
- Ne rentre pas trop tard. Moi, je vais me coucher, je suis fatigué.
-À tout de suite. Il embrassa de nouveaux avant de se diriger vers la porte.
Avant d'aller se coucher Clémentine vérifia que les plaques de la cuisine était bien éteintes, que les portes étaient bien fermées, ensuite elle brancha des petites veilleuses dans le couloir au cas où Heaven et Ayden se réveilleraient durant la nuit et éteignit toutes les lumières de la maison. C'était un rituel qu'elles répétaient tous les soirs avant de faire sa toilette et de s'installer dans son grand lit, un livre à la main avec pour seule lumière les deux appliques sur le mur de chaque cotée de la tête de lit. Alors qu'elle commençait à somnoler elle sentit que quelque chose de mauvais tout prés. Elle était incapable de savoir si elle venait de l'intérieur de la maison ou de l'extérieur. Elle descendit les deux étages qui l'a séparée du rez-de-chaussée ne trouvant rien d'anormale dans les pièces d'en bas, elle s'apprêtait à faire demi-tours quand elle vit une silhouette humaine qui passait de l'autre côté de la baie vitrée coulissante qui donne sur le patio. Elle décida de la suivre dehors, elle sentie les pouvoirs de plusieurs personnes qui se trouvaient aux alentours de la maison, son sixième sens la mena dans le jardin à l'arrière de la piscine. Effectivement, il y avait un demi-cercle de personne puissante qui semblaient attendre quelqu'un. Dès qu'elle s'approcha du groupe, elle reconnu certain visage, qu'elle devait bien avouer ne pas fréquenter, certain d'entre eux était même des personnes influentes de son peuple. Elle ressentit un frisson dans le dos, elle se demandait ce qu'un rassemblement de créature si puissante faisait dans son jardin.
-Bonsoir, nous avons besoin de certaine réponse ? Dit un homme grand, que Clémentine soupçonnait d'être plus âgée que ce que son apparence suggérait, cependant cela n'avait rien d'étonnant dans l'autre monde.
- Je ne vois pas en quoi je peux vous aider ! Répondit-elle agressivement sans se donner la peine de lui retourner ses salutations.
- On voudrait s'avoir comment tu as réussi à soigner la marque sanguinaire de ce garçon dans l'une des communautés chez les humains ? Dit une femme presque aussi grande que l'homme.
-On ne peut pas soigner cette marque, une fois qu'elle apparait on ne peut que ralentir la progression de celle-ci !
- C'est bien pourquoi nous te posons la question ? Nous avons examiné le garçon et il n'avait plus aucun signe de maladie ?
- Ce n'est pas le seul cas que nous avons trouvé où tu sembles être intervenue, il y a eu un autre incident similaire dans une autre communauté. Nous avons des témoins qui affirme t'avoir aperçu au deux endroits. Rajouta une femme petite et robuste qu'elle n'avait jamais vue.
- Bon là on perd notre temps. On devrait juste utiliser la force. Rajouta une femme qu'elle connaissait et qui ne cachait pas le fait qu'elle ne l'avait jamais apprécié.
Clémentine savais très bien de quoi ils parlaient, ces deux incidents était causé par ses enfants. Elle ne pouvait pas les laisser découvrir quoi que soit sur eux. Elle savait qu'ils risquaient de se faire tuer par ces intrus. Heureusement elle s'était assurer que son esprit n'était pas lisible, à l'aide d'un sort. Même si elle voyait certains sorciers puissants dans le groupe, elle savait qu'aucun d'entre eux n'était plus puissant que sa famille, donc le sort de dissimilation tiendrait. Elle était prête à tout en durer pour ses enfants.
-Puisque tu ne veux pas parler je vais devoir employer un moyen pas très orthodoxe, si tu résistes, tu pourrais ne pas le supporter. Lui dit un homme blond qui s'approchait d'elle, le visage tordu par une expression menaçante. Avant qu'il ne puisse s'approche plus prés, Clementine positionna ses bras devant d'elle :
- Auferetur ab undesirable!
Elle projeta tout le groupe à 10 m, ils atterrirent sur le sol avec un grand bruit et des gémissements de douleur. Elle se remit vite en position de défense les jambes fléchie les mains devant elle, voyant le premier homme qui lui avait parlé se relever à grande vitesse, comme elle le pensait, c'était un vampire :
- Incendia ! Cria-t-elle en le fixant.
L'homme pris feux, après quelque seconde, il s'écroula sans vie sur le sol. Ses adversaires semblèrent choqués de ce qui venait de se passer, ils savaient tous qu'elle était puissante, c'est pour ça qu'ils étaient venue en nombre. Malheureusement pour eux elle récita sont sorts à deux reprises et ils perdirent la sorcière rondouillarde et une autre vampire. Pendant ce temps un autre vampire s'était t'approcher et avait tente de lui décocher une droite, elle esquiva sa droite en se baissant et lui rendit son coup de poing dans les côtes de côté gauche ce qui le déstabilisa et donna le temps à Clémentine de se placer derrière lui et de lui donner un coup de pieds à l'arrière de son genou droit ainsi qu'au gauche avant qu'il ne se relève. Il se retrouva à genoux avec Clémentine qui lui maintenait la tête de chaque côté.
- Qua ulcus natum sanguinis frigidi. Répéta-t-elle à plusieurs reprises, comme si elle citait un mantra.
L'homme sentit son sang bouillir et chaque fois que Clémentine répétait son sortilège il ressentait une douleur plus immense que la précédente, comme s'il prenait feux de l'intérieur. Heureusement pour lui avant qu'il n'atteigne son seuil de douleur, il fut délivré. Son Adversaire s'était retrouvé maitrisée a genoux avec deux vampires qui lui maintenait les bras pour qu'elle ne puisse pas bouger.
- sus mna! Dit une sorcière qui voulait s'assurer que Clémentine ne puisse pas citer un autre sort d'attaque.
- Il n'y a pas à dire, ta réputation te précède, dit la vampire qui détestait Clémentine.
- Trêve de bavardage ! Je ne pourrais pas la maintenir en silence bien longtemps.
Le sorcier blond qui avait voulu s'approcher de Clémentine avant qu'elle ne les projette à dix mètres de l'endroit où ils se tenaient, s'approcha de nouveaux d'elle et se positionna en face d'elle, car il avait besoin de voir ses yeux. Clémentine qui se doutait qu'il allait essayer de lire son esprit, ne détourna pas le regard au contraire elle lui offrit le regard le plus haineux qu'elle pouvait lui offrir. L'expression "si un regard pouvait tuer" pris tout son sens quand le sorcier la regarda et dit :
- Ostendere volo enim videre animum vestrum.
Il ne put rien lire dans son esprit, Clémentine ne lui transmis rien de ses pensés. Le groupe qui c'était vu réduire de trois membres commençait à s'impatienter. Ils étaient conscients que si elle arrivait à se libérer, il y a des chances qu'ils ne repartent pas de là vivant.
- Alors ? Tu vois quelque chose ? S'impatienta la sorcière qui maintenait tant bien que mal le sort de silence sur Clémentine.
- Elle a un sort de dissimilation, je ne vois pas clairement ses pensés ! Je vais devoir maintenir le sortilège plus longtemps si je veux voir quoi que ce soit. Ça va être douloureux pour elle. Répondit-il en se reconcentrant.
Ce qu'il n'avait pas précisé ce que Clémentine pouvait mourir si elle ne le laissait pas voir ce qu'il y avait dans sa tête. Plus le temps passait plus ça devenait douloureux pour elle. Quand la douleur atteignis son paroxysme, elle perdit connaissance.
- Est-elle morte ? Demanda le vampire qui lui maintenait son bras doit.
- Non ! Elle est semis conscient. Dans cet état, je pourrais peut-être tirer quelque chose d'elle. Répondit le sorcier en continua de fouillé la mémoire de sa proie. Car en cet instant Clémentine n'était plus qu'une proie inerte.
Le sorcier put bientôt percevoir les plus anciens souvenirs de Clémentine, elle avec ses parents quand elle était petite, jouant et se disputant avec sa sœur, riant avec ses amis, sa rencontre avec son mari. À présent, il avait accès à son système limbique, ainsi il perçut les sentiments qui accompagnait ses souvenirs. Bien qu'il se sentait mal à l'aise de continuer de la torturer en voyant ses souvenirs, car il était bien plus compliqué de torturer une personne quand on ressent ses sentiments et qu'on se rend compte qu'elle aime et qu'elle est aimée en retour, il continua de fouiller dans sa mémoire. Il se rendait compte qu'elle lui bloquait accès à une partie de sa mémoire. Il devait reconnaitre qu'il était d'admiratif face à cette résistance et cette puissance dont son adversaire faisait preuve. Dans d'autre circonstances, il s'en serrait fait une amie. Bientôt il n'y eu plus besoin des deux vampires qui la maintenait, le sorcier blond pouvait le faire seul en la maintenant par la tête, ils se retirèrent un peu plus loin.
-Tu ne vois toujours pas comment elle a fait pour soigner ses deux enfants ? Demanda la vampire qui détestait Clémentine.
- Non, Victoria. Il y a une partie de sa mémoire au qu'elle je n'ai pas accès.
Victoria qui entendait les battements de cœur irrégulier de la femme(qui selon t-elle lui avait volé son avenir et forcer de voir les ambitions politique de sa famille diminuée), était consciente que celle-ci n'en avait plus pour longtemps.
- Qu'est-ce qu'elle peut bien avoir cacher au risque de sa vie ? Je croyais qu'elle était du genre à vouloir sauver le monde entier (elle se fichait bien que cette femme vit ou meurt, tout ce qu'elle voulait, c'était la réponse qu'ils étaient venue chercher).
Clémentine qui se concentrait depuis le début de sa torture, n'entendait plus leur conversation depuis qu'elle avait perdue connaissance. Bientôt elle se sentit partir avec un sentiment de soulagement mélangé à de la tristesse et de la peur. Elle savait qu'elle ne pouvait pas s'autoriser à penser à ses enfants, au plus profond elle se dit qu'elle les verrait une fois de l'autre côté. Le sorcier blond qui l'avait sentie partir la relâcha sur le sol, le regret immédiatement l'envahit. Ce soir le monde avait perdu une sorcière de talent, assez puissante pour lui résister. Victoria regarda le corps sans vie de la femme à ces pieds et se mis en colère :
- Tout ça n'a servie a rien ! Cria-t-elle.
Les personnes de son groupe qui l'avait accompagnée était sidérés de son comportement face à la mort d'une personne aussi illustre dans leur monde. Ceux qui n'avait jamais rencontré Clémentine connaissaient sa réputation, et ce soir elle avait été à la hauteur de celle-ci.
- on s'en va. dit le sorcier blond avec une certaine tristesse et exaspération.
Le groupe de sept commença à s'éloigner lentement vers la lisière du bois. Victoria avant de suivre le groupe regarda la maison en sentant un regard sur elle. Elle vit, au travers de l'une des fenêtres à l'étage une silhouette.
- Il y a quelqu'un à l'étage ! S'exclama-t-elle. Je vais voir.
Il ne manquerait plus que la puissante famille de Clémentine apprennent ce qu'ils avaient fait. Là, c'est sur ils auraient tous connue une mort aussi douloureuse que celle de leur victime. Elle entra dans la maison par la porte arrière que Clémentine avait laissé ouverte et monta à l'étage, n'y voyant rien elle redescendit au rez de chaussé et y trouva deux vampires qui l'attendait.
- La maison est vide, j'ai dû mal voir. Leur dit elle sans conviction.
Ils repartirent vite sans refermer la porte derrière eux, de peur qu'ils se fassent surprendre dans la maison.