Les élémentaires : l'eau
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Chapitre 5 4

Le parking se trouvant à l'extérieur, on rentra dans l'immeuble en faisant le tour. Comme beaucoup de bâtiment dans les alentour de Tour et Taxi c'est un nouvel immeuble qui date d'il y a moins de dix ans. En entrant, au rez-de-chaussée, on y trouve un hall immense avec les boites aux lettres sur le côté, l'appartement du concierge, le comptoir pour les agents de gardiennages. Au fond de ce hall éclairé par un lustre, se trouve deux grands ascenseurs. On monta dans celui de droite, qui nous emmena directement devant notre porte.

Je suis particulièrement fière de ce loft, car c'est mon premier bien immobilier. On dit qu'on devient adulte le jour où on paye notre première maison. Le jour où j'ai acquis, mon appartement, était le jour où je suis passé à la maturité. J'avais un petit cocon que je pouvais construire pour moi et au moins trois des personnes les plus importants.

Quand on passe la porte d'entrée, on entre directement dans le séjour qui est séparé de l'entré par quatre marches qui conduisent directement au trois grands fauteuils blanc. Deux qui sont face à face, et le dernier fait face au mur une magnifique cheminé de brique rouge. Derrière ce fauteuil se trouve un piano à queue noire, sur la gauche, les escaliers qui vont à l'étage, sur la droite se trouve une magnifique cuisine meublée en blanc, avec une table à manger derrière le hublot en demi-cercle. Le séjour et la cuisine sont séparée par une porte coulissante en verre. Les deux pièces sont éclairées par une baie vitrée qui donne sur la terrasse immense, avec une magnifique vue sur le parc environnant.

Oncle Thalion va vers la droite du muré en brique rouge, Où le mure continue jusqu'à une chambre au bout d'un petit couloir. La chambre est assez grande pour contenir un grand lit, de chaque côté, il y a une table de nuit, à côté de la porte d'entrée se trouve un placard, qu'on a construit sur mesure. Il couche la jeune femme qui se trouvait toujours dans les vapes sur le lit, au-dessus des draps blancs. L'ayant suivi de prés. Je l'observai s'occuper d'elle, il était très attentif à la patiente. Il avait un côté protecteur qui ressortait à chaque fois qu'il se retrouvait en présence de toute personne qui était vulnérable. Il me fit signe de sortir, quand il eut fini de l'examiner, avant de refermer la porte derrière lui.

- Il faut la laisser dormir pour le moment.

- C'est normal qu'elle dorme autant ? Tantôt elle a eu l'aire de se réveiller pendant que je la soignais.

-C'était peut-être dû à la quantité des pouvoirs que tu as utilisés.

-Je n'ai presque rien utilisé comme pouvoir, j'ai bien fait attention de ne pas trop "la charger".

- Parfois tu ne te rends pas compte de ta puissance. Même si tu utilises qu'une infime partie, certaines personnes que tu soignes serons quand même affectée.

- Tu penses qu'elle va être dans les vapes combien de temps ?

- Je ne sais pas, il faut attendre qu'elle se réveille d'elle-même. Je vais surveiller son état toute la journée pour être sûre.

Le fait qu'elle ne s'ait pas encore réveillé depuis tout ce temps, je dois avouer que s'a m'inquiète un peu. Mais je décide que je devrai lui faire confiance. Je vérifie l'heure sur mon téléphone, il est six-heure. Je décide d'aller me préparer, je vais prendre le temps de m'occuper de mes cheveux avant d'aller au bureau.

- Bon puisque tu restes ici pour la surveiller moi je vais aller au travail.

- T'était censée aspirer ma voiture, me rappela-t-il gentiment.

- T'inquiètes pas, je le ferais avant de partir. Là je me sens crasseuse, j'ai l'impression que cette matinée à durée cinq chapitres de ma vie. J'ai besoin d'une douche.

- cinq chapitres de ta vie ? Me demanda-t-il avec un air perplexe.

- Tu c'est ce dicton qui dit que "chacun écrit sa propre histoire". Bien ce matin, entre la bataille et les soins fait à l'une de mes adversaires, me donne l'impression d'avoir passé cinq chapitres de ma vie sur cette matinée de dingue.

Sur ce je m'éloignai enfin de la porte de la malade et me dirige vers le séjour pour prendre les escaliers qui mènent vers l'étage où se trouve six pièces. J'entre dans la première chambre de gauche, il y a un grand lit avec des draps rouge, deux tables de chevet de chaque côté du lit, un grand dressing sur la gauche, une coiffeuse côté de la fenêtre. Au-dessus du lit, sur la seule partie du mur peint en brun, se trouve un portrait peint de moi, en fait, c'est un autoportrait. Dans tout l'appartement il y a des peintures que j'ai peintes, puisqu'en plus de mon travail je suis un peu artiste. Il me fallait bien une activité quand je ne peux pas dormir mes trois heures par jours, et même quand j'ai mon quota de sommeil, le reste du monde est encore dans les bras de Morphée.

Je me dirige vers la salle de bain dont la porte d'entrée se trouve sur la droite de la porte. Elle est petite et fonctionnel, une petite douche italienne de couleur noire, une toilette à côté. Je me dirige vers les tiroirs au-dessus du lavabo, dont j'ai transformé en mini placard de cosmétique fait sur mesure. J'en sors mes huiles, mon masque à l'avocat, mes peignes, mon conditionneur, ma solution de protéine au riz hydrolysée, un vaporisateur en forme de bouteille de wiskey. Je prends mon vaporisateur que je remplis d'eau, je vaporise mes cheveux pour qu'il soit plus facile à manipuler. Je prends mon petit peigne à queue, je m'emploie à séparer mes cheveux en quatre parties. Comme j'ai une afro, je les travaille toujours en section, ce qui peux prendre plus de temps.

Ce processus me rappelle ma mère me coiffant, c'était devenue notre moment à nous, quand elle avait le temps. C'est elle qui m'a aidé à aimer mes cheveux, car c'est vrai que les petites filles noires apprennent que bien tard à les accepter. Entre les commentaires et comparaison qu'ils ont dans les familles et le fait qu'on ne ressemble pas à la majorité de ses camarades de classe quand on vient d'une minorité ethnique. Mes cheveux ont toujours été l'un de mes plus gros complexes, j'en étais même venue à jalouser ceux de ma sœur, mais ils ont aussi été la cause de ces petits moments privilégiés avec ma mère.

Après les avoirs tresses en quatre tresses bien distinctes, je vais chercher mon téléphone pour mettre de la musique et un peu m'ambiancé pour cette nouvelle journée qui commence. J'aime commencer mes journées avec de la musique quand je fais ma toilette. Après avoir lié par Bluetooth mon téléphone et mes hautparleurs, je vais dans l'application musique de mon iPhone, clic sur playlist et je vais dans pop. Comment mieux commencer sa journée sans que Madona et Taylor Swift ne vous fassent chanter et danser. Pendant que je danse, j'applique le masque sur la partie de droite dont je défis la tresse (par habitude j'ai oublié de laisser une partie de mes cheveux non tressée) à l'aide du peigne à queue. Au moment où j'arrive à la dernière partie de mes cheveux, une magnifique femme a moitie asiatique, avec des cheveux teints en blond, à la coupe garçonne. C'est ma deuxième meilleur amie, Ruby qui fait son entrée juste au moment où notre chanson passe dans ma playlist, Truth Hurts de Lizzo. On se met danser et à chanter, elle en se dirigeant vers les toilettes et moi devant le miroir.

Comme avec Sasha, on s'est rencontré durant notre adolescence et du moment où on n'est devenue amie on s'est plus quittées. J'irais même jusqu'à dire qu'elles sont les seules amies humaines que je me suis faite depuis la mort de ma mère. Je n'ai jamais été très doué en cette matière, mais je suis très fidèle, quand je considère une personne comme étant mon amie, je ne la considère pas autrement, même-ci on ne se voit pas pendant des années.

- Sasha squatte la salle de bain depuis des heures ! S'exclama-t-elle quand elle a eu finie de faire pipi. Je peux me laver ici ?

- Tu viens de pisser devant moi, c'est un peu trop tard pour poser la question.

Le temps que je lui réponde elle a déjà enlevé son top blanc sans manche qui lui sert de haut de pyjama. Elle se tourne vers moi avec un sourire sarcastique, suivi d'un clin d'œil quand elle retire son bas avant d'entrer dans la douche :

- Oh, désolé, je vais reformuler, je vais squatter ta douche le temps que ta pote qui viens de rentrer, termine de se ravaler la façade.

- Elle est déjà rentrée de son boulot ? Demandais-je sincèrement étonnée, car je ne l'aie pas entendue rentrer.

- Je ne pense pas qu'elle est faite que travailler, si tu vois ce que je veux dire. Tu crois qu'elle va jouer les barmaids combien de temps ?

Sasha a fait des études de stylisme, elle est très talentueuse, mais vue les parents et l'éducation qu'ils lui ont inculquée, elle a tendance à douter de son talent. Malgré, que nous, ses amis, lui disions qu'elle est assez bonne pour se lancer dans le métier, tant qu'elle ne se décide pas à se lancer malgré ses insécurités, on n'est condamné à la voire se hasarder dans un nouveau métier tous les six mois.

- Tu ne pourrais pas lui dire que tu vas investir et l'aider pour la partie administrative et moi je ferai la partie juridique.

- Non, on ne va rien lui proposer du tout ! On va, voire d'abord ce qu'elle veut faire, ce n'est pas à nous de décider pour elle.

Ce n'est pas que je ne veux pas aider Sasha, mais on a déjà, selon moi, beaucoup trop insisté, j'ai peur qu'elle finisse par ressentir plus de pression qu'elle ne se met déjà.

- Ce n'est pas comme ci elle avait abandonné son rêve. Elle a des carnés qu'elle remplit par dizaines chaque semaine.

- Je sais que tu es toute fière d'avoir terminée ton master en droit, et que tu veux que ton amie ait la même chance, elle aussi, de réaliser son rêve, mais sa ne sert à rien de la pousser. On peut lui parler ensemble, la mettre en confiance, mais je ne vais pas lui dire quoi faire. On lui proposera notre aide, si elle a des questions, mais la direction qu'elle veut prendre et l'énergie qu'elle y mettra ça sera à elle de voir. Bon j'en ai marre de parler à ton cul, je vais voir ailleurs si j'y suis.

- Arrête t'adore mon cul, me répond-elle en se tortillant de haut en bas.

Je mets mon bonnet chauffant pour laisser mon masque reposer sur ma tête pendant trente minutes et je descends à la cuisine prendre le petit vacuum. Avant de descendre au parking, je noue autour de ma tête un foulard orange que je trouve dans l'armoire à l'entrée, ou se trouve nos mentaux. Je profite des trente minutes que j'ai à tuer avant de laver mes cheveux, pour bien aspirer la voiture, parce que si je ne le fais pas, ça va barder pour moi. Pendant que je suis occupée à ma tache, j'ai l'impression d'être observée. J'essaye de me persuader que je suis encore un peu sur les nerds avec le début de matinée que je viens de passer, mais cette impression ne passe pas. Je monte dans la voiture pour bien observer les alentour dans les rétroviseurs, mais je ne vois personnes. Je vérifie même s'il y a quelqu'un à l'arrière, mais la voiture est quasiment collée au mur.

                         

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