Les élémentaires : l'eau
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Chapitre 2 1

Je suis en train de courir à grande vitesse, comme si je fuyais quelque chose. Je ne m'arrêterai sous aucun prétexte, du moins pas jusqu'à ce que je n'ai plus ce sentiment de paniquer, comme à chaque fois que je fais ce même cauchemar. En réalité ce n'est pas un cauchemar, c'est un souvenir qui me hante chaque nuit. Il revient dans ma mémoire comme un spectre qui me suivrait partout et tout le temps, même inconsciente. Quand il s'invite dans mes songes, je me retrouve à courir à trois heures du matin.

Je fonce dans les rues sombre de la ville, en faisant attention à ralentir quand je croise des piétons. Les personnes qui disent que New York, Paris et Tokyo sont les villes les plus vivantes la nuit, n'ont jamais visités Bruxelles. Les fêtards sont présents du jeudi au dimanche soir, quand les bars et les boites de nuits ferment, il n'est pas rare de croiser des groupes de jeune qui n'ont pas encore finis de refaire le monde. Cela rend ma course bien plus pénible en passant par le cartier de Madou et de l'avenue Louise. C'est dans cet esprit, qu'en ce vendredi matin, je fais attention à ce qu'on ne remarque pas ma vitesse. Bien que je sois certaine que la majorité des passants soient compléments bourrés, je ne veux pas être la nouvelle curiosité des réseaux sociaux. Je continue ma course effrénée jusqu'au lac du bois de la cambre. Je m'assis sur un banc en face du lac, je respire le bon air, l'odeur de l'herbe sous mes pieds et du lac, mes poumons ne s'en lasser pas, alors je prends de plus longues inspirations, je les remplis jusqu'à ce que j'aie la tête qui tourne, je me couche sur le banc, je ferme les yeux et me contente d'écouter le bruissement des feuilles dans les arbres, je ressens le vent sur mon visage. Me retrouver près du lac participe à me détendre. J'ai encore les mains qui trembles, mais au moins mon acouphène est passé. À chaque que je me remémore du moment le plus traumatisant de ma vie, je revis par la même occasion mon état de choc. En ce moment couché sur ce banc, j'essaie de me remémorer les derniers souvenir de ma famille avant qu'on se séparent. En général ça a le dont de me calmer et d'oublier pendant quelques instants mes derniers souvenir d'elle.

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Un matin, où la journée avait commencée normalement, mon Petit frère âgé de sept ans à ce moment-là, et ma petite sœur d'un an, c'étaient réveillé à l'aurore pour regarder leur dessein animée, et attendaient sagement que le reste de la maison se réveille. Puisqu'on était en vacances d'été, ma sœur et moi, qui arrivions l'âge de l'adolescence, avions le droit de dormir plus longtemps. Car, oui, nous étions l'âge où on a une poussée de croissance (ma croissance s'est arrêtée par la même occasion à ce moment-là, mais on va éviter de s'attarder sur ça). Mon frère par ennui, est venue nous réveiller vers huit heures du matin.

- Ephyra, Gaï ?

- mmh, répondîmes en même temps.

Agacées par ce réveil impromptu, nous ne priment pas la peine de formuler une réponse correcte ou d'ouvrir les yeux. Et pour bien lui montrer que je ne comptais pas lui répondre, je me retournais, et me retrouvai nez à nez avec ma sœur. J'avais toujours les yeux fermés, mais je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Ma sœur et moi partagions un lit, nous avions toujours refusé de nous séparer, même bébé nous dormions les doigts entrelacés, dans nos berceaux qui était Côte à côte, on passait nos petits bras au travers des barreaux. Mes parents avaient bien essayé de nous séparer, de peur que nous nous fassions mal en nous retournant la nuit, et ils avaient eu droit à un concert de pleure, alors notre père nous fabriqua un berceau plus grand, qui pouvaient contenir un plus grand lit. Plus tard, dans chaque maison, que nos parents possédaient, on avait droit à notre chambre avec un grand lit (comme les grands).

- RÉVEILLEZ-VOUS, cria de plus belle, Ayden, voyant qu'aucune d'entre nous ne réagissez !

- Sort de notre chambre, lui dis-je de ma voix ensommeillée.

- Allez, réveillez-vous, répéta-t-il, en soucant Gaïa qui se trouvais plus près de la porte, cette fois-ci de sa voix de bébé. Il devenait bien trop âgé pour prendre cette voix et pour qu'on s'attendrisse, bien qu'il soit encore mignon.

-SORT, lui cria-t-elle, en lui ballassent son coussin !

Elle ne se fâchait pratiquement jamais, ça, c'était mon rôle dans notre duo. Elle était la gentille, comme aimait le répéter nos profs. La vérité, c'est que j'étais calme, mais il ne fallait pas me chercher ou mes sœurs. Gaïa, elle, bien qu'elle parlât plus facilement aux autres, plus que moi, qui était de nature plus solitaire (Si on avait des amis, c'était bien grâce à elle), elle ne s'énervait jamais. Ayden, lui, était bruyant et ne se laissez pas faire (ce qui ne m'empêchais pas de le défendre, au besoin). Là, il avait été trop loin, il ne fallait pas réveiller Gaïa avant l'heure, si non, fallait faire face aux conséquences, et il le savait très bien. Ayden, qui décidément avait décidé de mourir avant l'heure, lui relança le coussin en pleine figure. Gaïa se leva en trombe, perdu presque l'équilibre en se levant aussi brusquement, et lui courue après :

- JE VAIS TE TUER !

Ayden qui semblait enfin se rendre compte de son erreur, prit la poudre d'escampette :

-MAMAN !

Comme à chaque fois qu'il nous embêtait, il chercha refuge auprès de notre mère, mais cette fois-ci il ne la trouva pas, car elle prenait sa douche. Heureusement pour lui, notre père, qui était descendu préparer le petit déjeuné, monta pour voir ce qui se passait, et le rattrapa dans les escaliers.

- ok, stop tout les deux, les gronda-t-il, gentiment !

- c'est lui qui nous embête dés le matin, se défendit Gaïa.

Ayden qui se cachait derrière notre père, lui tira la langue et fit un grand sourire, pour la narguer. Tous ceux qui ont des petits frères ennuyeux, comprendraient pourquoi cela la mit encore plus en colère. Elle se précipita ver notre petit frère, en grognant comme une furie, Notre père la rattrapa avant qu'elle ne puisse atteindre Ayden, qui la narguait avec son sourire le plus charmant.

- Personne ne tuera un de mes enfants, dit notre père avec un air sérieux, et toi Ayden arrête de l'embêter.

Pendant ce temps, moi, je les avais suivis dans le couloir et regardais la seine depuis le haut des escaliers, avec un certain amusement. Je pensais passer inaperçue, mais je me trompais, mon père se tourna vers moi :

- Et toi ne reste pas planté là, va chercher ta petite sœur et aide-la à se préparer, ensuite descendez prendre votre petit-déj !

- Oui, mon capitaine, lui répondis-je ironiquement, en faisant le salut militaire, en me croyant drôle.

Il n'a pas dû me trouver drôle, car il me jeta un regard noir, qui semblait me donner un avertissement, alors je décidais de ne rien ajouter, il semblerait qu'il était déjà exaspéré. Alors je passai devant lui, ma sœur et mon frère, et descendit chercher Heaven dans le salon. Elle était en train de jouer avec sa poupée qui se trouvait dans une petite poussette rose, elle la poussait tout en essayant de tenir en équilibre (ça ne faisait que quelques mois qu'elle marchait). Je la pris dans mes bras, elle ne voulait pas qu'on l'éloigne de "son bébé", et me le fit savoir en tendant les bras vers sa poussette, et parla en langage seulement connu des bébés, bien que je ne comprenne pas ce qu'elle disait, je compris par son expression faciale qu'elle n'était très contente.

- on va se changer, lui dis-je en prenant la voix la plus douce possible en l'emportant au loin.

On remonta à l'étage vers ma chambre, en passant je pris de quoi la changer dans la sienne, on se dirigea directement dans la salle de bain de la chambre. Gaïa était déjà dans la douche, j'aidai Heaven à s'assoir en hauteur à côté de l'évier, en face du miroir, je pris sa brosse à dent dans le verre entre les deux éviers (qui contient aussi la mienne et celle de notre sœur), je mis le dentifrice pour enfant dessus avec précaution afin de ne pas en mettre partout.

- Fait cheese, lui dis-je en souriant.

Elle ne parlait pas encore très bien, mais elle comprenait que quand on lui disait "cheese" c'était pour prendre une photo ou brosser les dents. Elle s'exécuta, je lui brossai les dents en faisant bien attention à ne pas mettre de pression en frottant de bas en haut. Quand j'eus terminé, Gaïa sortit de la douche, s'enroula dans sa serviette.

- Tu veux bien veiller à ce qu'elle ne tombe pas de l'évier pendant que je fais couler notre bain, s'il te plait ? Lui demandai-je, en me retournant vers la baignoire pour ouvrir le robinet d'eau chaude et froide afin qu'elle soit tiède, je jauge la température à l'aide de ma main que je mets sous le robinet. Quand j'eus estimé que la température de l'eau était assez proche de la chaleur de ma main, je bouchai la baignoire avec le bouchon.

Pendant que l'eau coulais, je pris ma sœur pour lui enlever son haut de pyjamas à manche cour blanc avec un dessein de cendrillon en robe de balle et son pantalon rose. Je fis de même pour moi, avec mon top noir et mon short. Ce n'était pas chose rare qu'on prenne notre douche en même temps, le matin, avec mes sœurs, Heaven avait sa propre chambre, mais n'avait pas sa propre salle de bain. La nôtre, à Gaïa et moi, était assez grande pour nous trois, elle contenait une douche italienne avec un jet d'eau qui se trouvait au plafond avec des lampes LD, de l'autre côté de la vitre en verre se trouvait une baignoire assez grande pour contenir trois adultes, en face se de deux lavabos en castré, tout était en marbre d'un ton beige, excepté pour les tiroirs sous le lavabo qui était en bois.

Heaven et moi rentrâmes dans la baignoire à moitié pleine, en premier lieu, je commençai par lui laver les cheveux, ensuite son visage et son corps.

- Je n'ai pas envie de faire les exercices de magie, aujourd'hui, s'exclama tout d'un coup Gaïa.

- Tu connais maman, elle ne va pas nous lâcher avant l'après-midi.

-ça je le sais, mais ça fait des mois qu'elle nous met la pression. J'en ai marre, j'aimerais qu'on fasse une pause, au moins pour aujourd'hui.

- Pourquoi ? Tu veux aller retrouver ton amoureux ? Lui répondis-je en la taquinant.

On connaissait le voisin d'accoté depuis très longtemps, sa mère était une amie d'enfance de notre mère. On était devenue inséparable depuis qu'on passait la quasi-totalité de nos week-end et vacance dans l'autre monde. Je me rendais de plus en plus compte que Gaïa avait le béguin pour lui.

-Je n'ai pas d'amoureux !

Je n'insistai pas, mais je lui lançai un regard qui en disait long. Je connaissais bien ma sœur, on était voisine dans le ventre de ma mère, on est née avec à peine deux heures de différence et on avait toujours tout partagé.

- Mais sérieusement, t'en as pas marre toi de touts ces entrainements ? J'ai l'impression qu'on s'entraine pour être des gardiens. On devrait lui demander d'arrêter pour quelque jours !

- T'entend ça Heaven, notre sœur veux qu'on dise à maman d'arrêter les entrainements, elle a oublié qu'elle ne plaisante jamais avec les entrainements et qu'elle risque de nous tuer avant qu'on n'est le temps de demander quoi que ce soit, dis-je en utilisant un ton sarcastique.

Je comprenais ce que ma sœur voulait dire, notre mère était devenue bizarre, elle était plus stricte avec nos leçons de magie et avait rajouté des entrainements de combats. Elle semblait encore plus parano, elle avait encore plus peur que les gens découvrent qui nous étions réellement, ou plutôt ce que nous étions.

-ok, va lui demander ! Lui dis-je en voyant qu'elle faisait la moue en jouent avec l'un des canards de bain d'Heaven. Elle jouait avec elle pendant que je finissais de me laver. Gaïa était accroupie à côté de la baignoire, toujours enroulé dans sa serviette de bain, elle avait enroulé ses cheveux dans un autre essuie, plus petit, en attendant qu'ils sèchent.

- Non, on devrait lui demander ensemble.

- Je te rappelle que tu es sa préférée, alors ça passera mieux si tu lui demandes !

- Je ne suis pas sa préférée, elle compasse juste parce qu'on ne se ressemble pas et qu'on la prend toujours pour ma nounou, un peu comme papa fait avec toi.

Comme on avait une couleur de peau diffèrent, on ne nous croyait jamais quand on disait qu'on était sœur. Il y avait souvent des incidents quand on changeait d'école, par exemple lorsque ma mère venait nous chercher, elle devait parfois appeler notre père pour confirmer qu'elle était bien la mère de Gaïa. Avec mon père ce genre d'incident était plus rare, car les humains avait l'habitude de voir des parents blancs qui adoptent des enfants venant d'autres origines ethniques. MA sœur et ma mère étaient touchées par cette situation, elles réagissaient de manière très agressive, tandis que moi et mon père, on répondait toujours de manière sarcastique. Par exemple, quand on demandait à mon père " es-ce-que vous êtes bien son père ?" , il répondait toujours en levant les yeux au ciel" non je viens de la ramasser dans les bois ?". Son expression préférée était " à question idiote, une réponse idiote". Bon, je ne dirais pas non plus que j'étais totalement immunisée, mais à force de se prendre des remarques racistes de la part de certain de mes camarades de classe, j'avais fini par me forger une carapace.

- Non...., Ce n'est pas..., Je n'ai pas dit ça parce que tu ressembles à grand-maman. Je dis simplement que tu es la plus sage de nous trois. Dis-je en essayant de me rattraper en me rendant compte que j'avais touché un point sensible.

- Non, je ne veux pas lui demander toute seul ?

- Bien je viendrais avec toi ! Mais je te préviens, elle risque de dire non, je te rappelle que la semaine dernière, j'ai voulu sécher son camp d'entrainement, si papa n'était pas venu me chercher j'aurais passé la soirée chez les Peng, en plus tante Tomoko faisait ses beignets au poulet.

- Donc tu t'es tirée sans moi pour manger ! Non, mais je rêve !

- Je te rappelle que je t'ai dit que tu pouvais venir avec moi, lui retoquais-je en sortant de la baignoire avec Heaven dans mes bras, qui tenais le canard avec lequel Gaïa jouait un peu plus tôt. Tu veux bien allez la changer, j'ai déposé ses habits sur le lit ?

Je la tendis à Gaïa, et je me retournais pour retirer le bouchon de la baignoire, pendant qu'elle se vide, j'attrapai ma serviette de bain pour m'essuyer. Quand la baignoire fut vidée je la nettoyai et rejoignis mes sœurs dans notre chambre. Ma sœur avait fini de changer Heaven et avait enfilé son jogging gris, un t-shirt blanc et des baskets, comme elle, je mis un jogging noir et un t-shirt de la même couleur. Je coiffai mes cheveux en un chignon et ma sœur se fit une queue de cheval en hauteur, pour nous empêcher d'avoir les cheveux dans les yeux pendant l'entrainement.

Après nous être préparées, nous descendîmes dans la cuisine pour rejoindre les autres. On retrouva notre père encore entrain de faire des gaufres et Ayden qui s'était, lui aussi, changé en tenu de sport, Il ne s'entrainait pas en dans les arts de combats, mais il apprenait à contrôler ses pouvoirs. On s'installa sur la table à manger, je m'installai à côté d'Ayden, et Gaïa pris place en face de moi après avoir installé Heaven dans son siégé bébé en bout de table. Nos parents ne prirent pas place encore, notre père terminait de tout préparer et notre mère n'était pas encore là.

- Où est maman ? Demanda Gaïa avant que je ne pose la question

- JE SUIS LA ? Cria-t-elle, en entrant dans la cuisine en trottinant.

Comme à son habitude notre mère était magnifique, elle rendait les tenues simples luxueuses, comme ce jour-là, elle portait un jean foncé évasé assorti d'une ceinture en cuire et une blouse blanche large qu'elle avait rentré dans son pantalon, elle portait en guise d'accessoire un long collier en argent et comme à son habitude, elle porte plusieurs bagues à ses doigts, ce jour-là elle avait lissé ses cheveux. Comme tous les matins, qu'elle se sente bien ou pas, elle nous offrit son plus beau sourire...

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Tout d'un coup le visage souriant de ma mère se transforme un corps gisant sur le sol sans vie et une femme blonde furibarde au-dessus de son corps. Je me réveille de ce merveilleux souvenir de la pire des façons, j'ai les larmes aux yeux, je ne peux pas les retenir. Je n'ai jamais compris pourquoi ils l'avaient torturé. Je ne me souviens pas de grand-chose de ce soir-là, excepté de cette femme qui criait " tout cela n'a servi à rien", je me suis toujours demandé ce qu'elle voulait dire. Cette question me hantera peut-être pour toujours. Je me souviens aussi de cette horrible acouphène qui a suivi, ensuite je suis allé chercher mon frère et Gaïa prit notre petite sœur s'enfuirent chez ma grand-mère.

On est une fratrie de quatre, Gaïa et moi étions des fausses jumelles, nous étions suivies par Ayden de quatre ans plus jeune que nous, ensuite il y avait Heaven, le bébé de la famille, elle avait cinq ans de moins qu'Ayden. Nous avons été séparés, car ma mère m'avait dit, " si quelque chose m'arrive et que je ne reviens pas vers vous, il faudra que tu effaces la mémoire de tes sœurs, ton frère, ainsi que votre père. Enlèves les souvenir de vous quatre, tu pourras les leur rendre le moment venu ", alors c'est ce que j'ai fait. Quand on est plus jeunes on nous apprend à obéir à nos parents, sans nous dire que certain de leur demande nous ferrais du mal. Parfois je me demande si j'ai fait le bon choix en l'écoutent. Elle m'avait dit que c'était pour nous protéger. Je ne me suis pas contentée d'effacer la mémoire de ma famille proche, je me suis assurée que toutes personnes ayant vu mon frère, mes sœurs et moi avec nos parents aie aussi la mémoire effacée, comme sa personne ne pouvait remonter jusqu'à nous.

Si j'ai eu le pouvoir d'effacer la mémoire d'autant de monde, c'est parce que je suis en partie sorcière, elfe et vampire. Pour les fans de the vampire diaries, the originals et legacies, je suis une "tribride". Je sais que c'est ironique, qu'en tant que "créature" je regarde ce genre de programme, d'ailleurs je ne me contente pas que de les regarder à la télé, en literature je suis une fan du genre fantastique. Je trouve que les auteurs et créateurs de ce genre ont parfois une fenêtre sur l'autre monde. Alors quand mon "chez-moi" me manque, je lis ou regarde une série ou film du genre. Le fait que je sois un mélange de créature aussi puissante, faisait que j'avais des pouvoirs bien plus puissants que les autres créatures pouvaient s'imaginer. Je contrôlais les quatre éléments. L'eau était mon principal élément et les autres je les maitrisais, mais ça me demandait beaucoup d'énergie. Ma sœur jumelle maitrisait la terre, Ayden le feu et Heaven l'air. Avec notre élément venait d'autres dont, moi par exemple, en plus de commander l'eau, j'ai aussi un pouvoir de guérison, je peux soigner à peu près n'importe quoi, mais à chaque pouvoir il y a une contrepartie, quand je soigne quelqu'un, mes capacités peuvent se voir diminuer ou disparaitre pendant quelques heures ou plusieurs jours, plus la maladie est grave plus les conséquences son grave. Ça met déjà arrivée que je sois dans le coma pendant quelque jours. Mon côté vampire me donne la vitesse, la force et le sens développé. Enfin mon côté Elfe est ce qui me donne un contrôle physique des éléments, enfin on suppose, car la magie des sorciers est aussi lié à la nature. Mais je suis une guerrière née, de tous les êtres vivant les elfes sont les plus doués en combat de tous genres confondu. C'est un peuple pacifique, mais il ne faut pas leur faire la guerre parce qu'ils vont la gagner, sans conter qu'ils sont les véritables immortels, la seule façon de les tuer serait de les décapiter. Moi, je ne sais pas si je suis une véritable immortel, mais je ne suis jamais tombé malade. Avec mon frère et mes sœurs, on est les seuls à avoir ce mélange d'ADN en nous. Le mariage entre créature de différente espèce était interdit jusque dans les années 2000 (donc mes parents ont vécu comme des hors la loi pendant quatre-vingt ans), et on n'a jamais entendu parler de personnes avec un métissage comme le nôtre. Il y a bien les elfes qui renonce à leur pouvoir par amour, ce qui est le cas du père de ma mère, mais selon son ADN, et celui des quelques personnes nées dans les même condition elle était à cent pour cent sorciers.

Quand ma mère est décédée, je suis venue vivre chez les humains. Les humains et les créatures vivaient en communauté autres fois, ensuite il eut l'inquisition, où les chrétiens chassèrent les créatures et voulait à tout pris faire rentrer dans le rend les personnes qui défendaient le courant de pensé de l'épicurisme. Les créatures étaient tuées en masse, principalement les sorcières, alors le monde fut divisé en deux, d'un côté les humains, de l'autre les créatures de toutes espèces et quelque humains. Bien sûr, quand on ne devint plus que des légendes dans la mémoire de tous, certains, comme ma famille, décidèrent de revenir parmi les humains, ils vivent principalement en communautés de plusieurs espèces mélangées.

Je me décide à enfin me lever du banc sur lequel je m'étais installé et avait fini par somnoler. Je me dirige à toute vitesse vers l'avenue de Diane pour rejoindre le tram 7, je ne veux pas croiser le chemin des lève-tôt qui font leur jogging avant d'aller au bureau. Quand j'arrive à quelque pas du kiosque, je ressens une présence malveillante. Le fait que je sois aussi puissante me donnes des dont de perceptions plus accrues que les autres sorciers (les plus douées), qui grâce à leur nature peuvent percevoir les intentions de chaque être vivant. Avec mon pouvoir de guérison, je ressens plus que ça, ils sont plusieurs et ils sont malade. Pour moi, chaque maladie a une odeur particulière, ça va d'une odeur âcre à une odeur de pourriture. Ce qu'il y a de bizarre, c'est que les personnes proches de la mort ont une odeur fruitée, je ne sais pas pourquoi. Et là il y a une odeur d'œuf pourrie, ce qui m'indique que c'est un groupe de damné. Les damnés sont de créatures qui ont une maladie qui sévit depuis le moyen-âge, on n'en connait pas très bien les causes et elle n'est pas soignable, enfin je le pourrais, mais je suis censée être discrète et je pourrais très bien tomber dans le coma instantanément. Cette maladie ce manifeste par une tache noir chez les patients, plus la tache grandit plus on remarque de changement de caractère, ils se mettent plus facilement en colère voir jusqu'à de la rage, ils présentent des signes de dépression ensuite il y a un changement physique dé qu'ils se mettent à manger de la chair humaine ou de créature, ils ne font pas la différence. On pourrait les confondre avec les vampires avec leur teint cadavérique (du moins la représentation que les humains se font d'eux), mais les victimes du vampire subissent une exsanguination, tendit que ceux des damnés sont complètement déchiquetées. Avec mon sens de l'odorat développé, je ne sens aucune odeur de sang, ce qui veux dire qu'ils sont en chasse. Je vérifie ma montre et il est quatre heures et demie, ce qui veux dire que les joggeurs du matin vont bientôt arriver dans le bois. Je prie pour que leurs échauffements durent. Je laisse mes sens me guider jusqu'à l'endroit où se trouvent les damnés, comme je le pensais ils sont près de l'un des sentiers. Avant de les interpeller je les laisse s'éloigner de la route en trottinant. Je sais qu'ils ont remarqué ma présence, je veux qu'ils me prennent pour une humaine sans défense, ça sera plus facile pour les surprendre. Je continue de courir derrière eux, au moment où on arrive dans un sentier bien éloigné de la route ils s'arrêtent brusquement, moi je fais comme ci je voulais continuer ma route, mais ils se positionnent en face de moi en bloquant mon chemin. Je m'arrête à quelques mètres d'eux pour avoir de l'espace quand ils m'attraperont. Comme ils perdent leur dont une fois la maladie est au stade le plus avancé, je ne crains pas la vitesse vampirique ou encore la magie d'un sorcier. Je regarde autour de moi pour voir si de là où on est, on pourrait attirer l'attention. On est entouré que d'arbre, mais j'aperçois toujours le lac, mais pas l'herbe bien tendue de l'endroit où se trouvait le banc sur lequel j'étais allongée.

-Tiens-toi prête, dis-je en m'adressant mon familier.

Un familier, c'est la créature qui m'accompagne partout où je vais. D'habitude elle ressemble à un tatouage bleu qui se déplace sur mon corps et se présente sous formes différentes selon son humeur. Je la sens se déplacer de mon épaule à mon bassin. Je vais attendre que l'un de mes adversaires face un mouvement pour attaquer.

            
            

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