Les élémentaires : l'eau
img img Les élémentaires : l'eau img Chapitre 3 2
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Chapitre 3 2

- Pourquoi tu te diriges vers mon bassin, place toi plus près de mon bras, dis-je à mon familier.

On communique par télépathie, donc je ne crains pas que nos adversaires puissent nous entendre. Je lui avais donné pour nom Océane, car elle était une créature de l'eau. Je sais, c'est pas très originale, mais j'avais quatre ans la première fois qu'elle est apparue. J'étais dans mon bain entrain de jouer avec ma poupée qui prenais le bain avec moi et ma sœur. On l'a trouvée très amusante, alors on a continué à jouer avec elle, quand on lui a demandé son nom, elle nous a répondu qu'elle n'en avait pas. Je la sens enfin remonter et ensuite descendre vers mon bras droit, prête pour le combat.

J'ai toujours les yeux fixés sur mes quatre adversaires, trois hommes et une femme. Deux des hommes ont une musculature assez imposante, l'autre est assez maigres, ils sont tous très grands excepté la femme qui est a à peine quelque centimètres de plus que moi. Ils ont tous des tatouages qui leur monte jusqu'au coup pour cacher leur veine plus visible que chez un être vivant normale. Pendant que les jauge, ils me détaillent aussi de la tête aux pieds. Ils doivent être satisfaits par ce qu'ils voient, car l'un des hommes, un blond avec un teint cireux, que je trouverai charmant s'il n'avait pas des yeux rouges flippants, souris lascivement avant de me foncer dessus. Étant séparés que de quelque mètre, je ne dirais pas que je n'ai pas peur, mais même s'il n'a plus ces dons il pourrait très bien me tuer s'il me frappe. Ce qu'ils perdent en pouvoir ils le gagnent en force. Au moment où il m'arrive en face pour me donner un coup de poing, je recule en arriéré à quelque mètre de mon assaillant. Je remarque son regard étonné avant qu'il ne me sourit de nouveaux.

- Une ravissante petite vampire, s'exclame-t-il d'un ton joyeux. Ça fait longtemps que je n'ai pas rencontré l'un des miens.

- Ravi de te faire ce plaisir avant que tu ne sois plus de ce monde, lui répondis-je de façon ironique.

- Oh, les amis nous avons une petite guerrière aujourd'hui comme adversaire, dit-il en se retournant vers ses compagnons.

Pendant qu'il parle à ses collègues, j'en profite pour jeter un coup d'œil de plus prés à sa personne. J'avais raison, il est vraiment pas mal, des bras musclés mis en valeur dans un t-shirt noir près du corps qui laisse entrevoir son torse tout aussi musclé. Je ne fais pas que me rincer l'œil (ça serait inapproprié dans cette situation), j'observe sa position, ses mouvements. Je remarque que malgré le fait qu'il tourne légèrement la tête pour s'adresser à ses amis, il ne me perd jamais de vue en me gardant dans son angle de vue. Quand il se tourne tout son corps accompagne son mouvement avec un genou fléchi et l'autre légèrement tendu avec un angle de nonante degrés, cette position lui permet de garder les pieds bien solidement encrés dans le sol. Si je m'attaque à lui maintenant, il serait capable de se défendre, ce qui m'indique qu'il s'y connait en combat. Ce n'est pas vraiment rare chez les créatures de s'y connaitre en art martial, car beaucoup devienne des gardiens. Les gardiens ont pour devoir de tuer les damnés, ainsi ils protègent notre monde et celui des humains, car ils deviennent incontrôlables et ne peuvent s'empêcher de tuer.

-Quel dommage que nous devions te manger, ajout a-t-il en me faisant de nouveaux face.

- Je vois que je ne suis pas la seule combattante ici, lui fis-je remarquer pour le distraire afin d'observer les autres.

Les deux hommes sont tous les deux bruns avec le même teint cireux que de celui qui me fait face. Le plus musclé porte un sweatshirt Nike à capuche noir au-dessus d'un jean noir et des baskets blanches. L'homme plus mince porte un jean bleu foncé avec un t-shirt blanc et une veste en cuire noire et des bottines noires. Je m'attarde un peu plus sur la fille, il me semble que sa ne fait pas longtemps qu'elle a finie sa "transformation". Je peux toujours apercevoir une petite tache noire qu'elle tente de cacher derrière sa chevelure blonde qui descend en un beau dégradé jusqu'à la naissance de sa poitrine. Ses veines son moins apparente que ceux des autres.

- Tu es très observatrice, tu pourrais peut-être nous rejoindre.

Brusquement je reporte mon attention sur lui, je ne comprends pas tout de suite de quoi il parle, jusqu'à ce que je me rappelle dans de mon ami d'enfance. Il s'est du jour au lendemain retrouvé infecté sans qu'on n'en sache les raisons après une attaque des damnés, ensuite il s'est volatilisé. J'ai bien essayé de retrouver sa trace, mais ça m'a été impossible de le trouver. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui a un début de réponse sur ce qui lui est arrivé.

- Que voulez-vous dire ?

- Vois-tu, mon amie là-bas peut transformer les créatures, les rendre comme nous, plus fort. Me répond-il en désignant la femme.

Je reporte mon attention sur elle pour essayer de comprendre de quoi il parle. J'étais absorbé dans ma contemplation que je ne remarquai pas que le blond, c'était rapproché de moi.

- Oh, je vois que tu es intéressée. Elle peut le faire tout de suite, le changement ne prendrais que quelque heure.

- Pourquoi tu me fais cette offre si généreuse ? Je pose la question sur un ton ironique, mais je suis très intéressée par les motivations derrière cette offre, surtout que pendant qu'on parle ça me donne l'occasion de me préparer à l'attaque qui ne va surement pas tarder. Je profite du temps de réflexion qu'il prend pour reculer de quelque pas.

- Nous avons toujours besoin de nouveaux combattants et depuis ce millénaire, nous pouvons agrandir notre groupe.

- Vous, vous agrandissez votre groupe si je vous rejoins, mais qu'est-ce que moi j'y gagne ? Non seulement je perds mes dons et en plus ma vie se verrait écourté de quelque siècle.

Pendant que nous discutons je vois le reste du groupe qui s'avance doucement vers moi.

- Il vaut mieux vivre une vie plus courte, mais intéressante plus tôt que le contraire. Es-tu d'accord avec moi ?

- Pourquoi lui donnes-tu le choix ? On pourrait simplement la transformer ou en finir. Dit le musclé derrière.

- Je fais preuve de courtoisie, mais comme elle n'est pas coopérative je pense que maintenant on peut se montre un peu plus méchant.

En disant cela il court vers moi à toute vitesse pour me sauter dessus, je l'esquive à peine de quelque centimètre. Océane qui se trouvait maintenant près de ma main, se transforma en une épée bleues fin et longue que j'utilise pour blesser mon assaillant à l'épaule. Il se m'à gémir de douleur même si la coupure que je lui ai infligée n'est pas profonde. Les blessures octroyées par océane son très douloureuse, étant le prolongement de mes pouvoirs, ses lames sont chargées de la magie de quatre éléments. Plus je deviens puissante au fils des années, elle-même le devient. Je profite du fait qu'il distrait par sa blessure et légèrement baisser comme s'il voulait se mettre en position fœtale pour lui pour le porte le coup de grâce en lui coupant la tête. Il tomba très lourdement au sol et sa tête roula à quelque mettre de lui. Je fais le tour de son corps pour me diriger vers mes autres adversaires qui semblais sous le choque.

- Mais qu'est ce que tu es ? Demanda la femme avec de grands yeux écarquillés.

Je sais qu'elle doit être sous le choque, car jusqu'à présent je dissimulais mes dont de sorcière. Je sais que mes yeux, qui sont d'habitude brun, sont bleus clairs à présent, le gauche présente aussi de tache brune en forme de triangle. Avant de répondre à sa question, je me concentre sur ma magie, je laisse se déverser dans chaque parcelle de mon corps. Je la cache tellement que parfois j'ai l'impression de ne pas pouvoir la touche et de ne pas être complète, là je suis presque en extase de retrouver cette sensation.

- Je suis une licorne ma Chérie, lui dis-je, en fonçant sur son collègue.

Je vole presque grâce à l'élément du vent en lançant mon attaque vers le musclé qui était à l'extérieur. Il évite mon coup de justesse en reculant de quelque pas. Il me donne un coup de poing sur le côté droit de mon visage, je ressens le choc jusque dans mes orteils. Je n'ai pas le temps de m'attarder sur cette douleur lancinante, qu'il enchaine avec un deuxième, cette fois, je réussis à bloquer son poing de ma main gauche avant qu'il n'atterrisse sur mon visage. Je referme mes doigts sur son poignet, je le frappe de toutes mes forces sur nez avec mon coude droit pour le déstabiliser. Je voulus le poignarder à l'aide de mon épée que je gardais dans ma main droite, mais l'autre homme vint à sa rescousse. IL me repoussa sur le côté avant d'essayer de me mettre une droite à son tour, mais je l'esquive. On se tourne autour en chien de chasse, mais je n'oublie pas de surveiller monsieur muscle qui a une attitude sur la défensive. Je crois que s'il me mettait la main dessus, il m'arracherait la tête.

Océane voyant qu'elle gênait mon bras droit et limitai mes mouvements, c'était de nouveau fondue dans ma peau et remontai le long de ma main. Je peux la sentir bouger quand elle se sépare en deux, sa moitie se fraya un chemin jusqu'à ma main gauche. La plus par du temps elle et moi pouvions communiquer instinctivement, je n'avais pas besoin de lui dire qu'elle me gênait pour qu'elle remonte.

Quand le maigrichon en a apparemment mare de notre ronde, il décide de me redonner un coup de poing, je me baisse pour l'éviter. J'enchaine directement de un à mon tour, qu'il évite en se penchant en arrière. Pendant ce match de box, je fais bien attention de garder ma garde et de protéger mon visage. Quand je vois la sienne baisser, j'en profite pour lui donner un coup bien placé sous la mâchoire, sa tête part en arrière.

J'enchaine très vite en lui attrapant son poignet gauche qui plus tôt allait atterrir sur mon visage, et lui donna plusieurs coups dans les côtes, j'entends une se priser sous ma main. Avant que je ne puisse en finir avec lui, monsieur muscle décide de nous rejoindre en m'attaquant par l'arrière, il m'attrape par le coup avec son bras, je m'accroche à son coude. Le Maigrichon c'était remis de mon attaque et se dirigeait vers moi pour aider son ami. Je m'accrochai plus fermement au coude de monsieur muscle qui avait resserré son étreinte, si j'avais été humaine ou à cent pour cent une sorcière je me serais évanouie vu sa force.

Quand le maigrichon fut assez prêt pour m'attaquer, je m'accroupis légèrement pour prendre appuis et avoir plus de force dans les jambes quand je les projette en avant sur le maigrichon qui s'écroule en arrière. Le musclé derrière resserre encore plus son étreinte, ce qui me fait légèrement mal. Aider ma magie de l'air, qui donne plus de force, je lui donnai un coup de coude sur son côté droit du bassin. Ce qui le déstabilise assez pour que je puisse me déplacer, je pivote légèrement ma jambe droite que je fléchis légèrement, je passe mon bras gauche sous son aisselle et le droit tien celui qui me retenait prisonnière. Je pivote à toute vitesse en l'emportant avec moi.

Il se retrouve à mes pieds sur le dos, avant qu'il ne puisse faire un mouvement je reprends sa main gauche que je tords dans un mouvement sec jusqu'à ce qu'elle se casse. La moitié d'Océane qui se trouvait près de main droite apparais quand je me baisse et je le poignarde en pleine poitrine. Le maigrichon que j'avais projeté à quelque mettre plus tôt se mit à courir vers moi, je lui lance la dixième épée qui atterrie entre ses yeux et s'écroule par terre.

Pendant que je regardais les deux hommes étendus par terre, du coin de l'œil, je remarquai un mouvement furtif, derrière un arbre. Je me retournai, pour découvrir la blonde qui avait des grands yeux ouverts verts qui me regardait apeurer. Je l'avais complètement oublié. Je la regarde fixement sans savoir quoi faire d'elle, surtout qu'elle sanglote et tremble de tous ses membres. Je n'ai pas besoin de lui demander ce qu'elle a, je le ressens tout de suite. Mon don de guérison ne se limite pas qu'à la partie physique, mais aussi psychique. Je suis branché en permanence sur la partie du système limbique qui régule les émotions. J'ai appris avec l'expérience à ne pas me connecter aux ondes de tout le monde, je ne ressens que les émotions fortes.

Et là je peux non seulement ressentir sa peur, mais aussi, mais mon odorat est agressé par phéromone qu'elle dégage. Elle a plus que peur, je dirais qu'elle est paniquée. Je peux ressentir son envie de s'enfuir, mais elle semble bloquée. Ce qui me conforte dans l'idée qu'elle est une novice en tant que damnée. Je ne peux définitivement pas la tuer, pas seulement parce qu'elle a potentiellement les réponses à mes questions concernant sa contamination, mais aussi parce que ça serait cruel. Je m'approche d'elle doucement, comme si je m'approchais d'un animal blessé. En me voyant approcher, elle se lève brusquement et ce met à courir à toute vitesse. J'utilise ma vitesse de vampire pour la rattraper. Je me positionne devant elle pour lui bloquer le chemin.

-Je ne vais pas te faire de mal, lui dis-je en levant mes mains en l'aire pour lui montré ma soumission.

Elle ne tente pas de s'enfuir, mais elle a les yeux qui se baladent autour de bois, évitant de me regarder. D'après son comportement, elle est prête à s'enfuir à n'importe quel moment. Je l'observe pendant quelques minutes avant de me diriger vers elle à toute vitesse, je lui attrape sa tête des deux côtés, ce qui la surprend et me regarde enfin dans les yeux.

-ad somnum ! Murmurai-je doucement en la regardant droit dans les yeux jusqu'à ce qu'elle s'endorme.

Je l'assis au pied d'un arbre, dos à celui-ci, dans une position que je pense confortable. Je rebrousse chemin pour aller cacher les corps des deux hommes non loin de là. Je les dépose hors du chantier, à un endroit assez boisé pour que les curieux en ce beau matin ne puissent pas les voir. Ensuite, j'attrape mon téléphone qui se trouve dans ma banane (que je porte toujours quand je fais du sport), qui contient aussi mon casque Bluetooth pliés. Je compose un numéro, une voix d'homme réponds à la troisième sonnerie :

-T'es où ? Demanda-t-il en allant droit au but, sans s'embarrassée de salutation.

- Je suis au bois de la cambre. J'ai rencontré des damnés, est-ce que tu peux contacter les nettoyeurs ?

Les corps des créatures ne s'évaporent pas comme dans les films, malheureusement. À chaque fois qu'on rencontre des corps des damnés on contacte des nettoyeurs pour qu'ils viennent s'en occupé. Ils sont une section des gardiens qui s'occupe exclusivement de ça. On les retrouve dans tous les pays du monde, aussi bien chez les humains que chez les créatures.

-Je te rappelle qu'on est censé être plus discret !

-Je sais

-Tu dis toujours que tu sais, mais tu finis toujours par utiliser tes pouvoirs ! Tu crois qu'aucune créature ne les a remarqué ? Pourquoi tu ne peux pas te tenir tranquille ?

C'est mon oncle Thalion qui m'engueule en ce beau matin. Il s'est occupé de moi depuis la mort de ma mère. Afin de ne pas attirer l'attentions des autres, on évite de se mélanger aux autres créatures. Bien que j'aie toujours soupçonné la sorcière qui vit à deux rues plus loin de chez nous, de savoir ce que nous étions. Il a raison de m'engueuler en ce moment, car ce n'est pas la première fois que je me sers de mes pouvoirs en public. Avant de s'installer en Belgique, quand j'avais 14 ans, pendant deux ans on a vécu aux États-Unis. Après la disparition de mon ami Daren, à chaque fois que je croisais des damnés je les attaquais pour avoir des réponses. On pouvait dire que je les traquais, car quand j'entendais parler d'un nid qui se formait quelque part j'allais vérifier qu'il ne se trouvait pas là-bas. D'ailleurs, on peut dire que je suis devenue proche d'une mes meilleurs amie et coloc, Sasha, grâce aux damnés. Je l'ai trouvée entrain de se battre avec deux d'entre eux. Elle n'avait pas l'avantage dans le combat, mais elle avait une force et une rapidité au-dessus des autres êtres humains. Quand je l'ai ramenée à la maison après l'avoir soignée, alors qu'elle était encore dans les vapes, mon oncle s'était énervé. Depuis on ne s'était pas quitter d'un pouce.

- C'est bon j'arrive, finit-il par répondre après quelque seconde de retard de silence.

- Je vais laisser mon téléphone avec l'un de mes adversaires, tu peux me localiser pour trouver l'endroit exact où je les ai mis.

- Pourquoi tu ne vas rester sur place ? Non, tu sais quoi je ne veux pas savoir ce que tu vas faire. Dis-moi juste où te récupérer.

- Je serais surement dans le lac, répondis-je d'une toute petite voix.

Je sais qu'il est très agacé, car soupire très fort et dit d'une voix cassante :

-pff... je vois. Je ne vais même pas me donner la peine de faire un commentaire. Tu feras ce que tu voudras !

Je me sens coupable, car il n'est pas obligé de m'aider, après tout je ne suis plus l'enfant dont il devait s'occuper. Devant la loi et le moral, lui et moi somme égale, mais voilà d'après ma situation, il a bien voulu rester et me protéger. Les choix que je fais dans ma vie ont un impact direct ou indirecte sur sa vie que je le veuille ou non. Je suis bien consciente qu'il est d'une patience d'ange, personne d'autre au monde ne pourrais supporter mes conneries. Il y a cette vieille expression biblique "chacun à sa croix à porter", qui fait référence à la douleur du Christ qui porta sa propre croix avant d'être exécuté. J'ai parfois l'impression d'être la propre croix de ce pauvre homme.

- ok, j'arrive d'ici à dix minutes.

Après cet échange qui l'a probablement irrité, il raccrocha son téléphone abruptement. Je sais que je devrais probablement penser à lui avant d'agir de manière aussi impulsive et de le mettre sur le fait accomplit. C'est une remarque que je me fais souvent, mais là je n'ai pas le temps de me poser trop de question. Et surtout je devrais me dépêcher avant que la femme qui dort tranquillement un peu plus loin ne se réveille. Je dépose mon téléphone dans la poche du blond avant de rebrousser chemin vers l'arbre sous lequel repose la blonde. Je ne perds pas de temps, je me baisse, la tire par le bras pour l'attiré vers moi, je pose le haut de son ventre sur mon épaule et pousse sur mes jambes afin de me relever. J'espère ne croiser personne, car ça serait bizarre de voir une fille d'à peine 1m62 porter quelqu'un sur ses épaules comme un sac à patate.

Je me dirige vers le lac, car si je la soigne dans l'eau les conséquences seront moindres, cela me demandera moins de pouvoir. L'eau est déjà un élément qui soigne et nettoie naturellement, tout ce que j'aurais à faire c'est de donner un coup de pouce. Arrivé devant le lac par le sentier, je me dirige directement vers l'eau. On est à découvert, si quelqu'un passe par là, je ne serais pas comment expliquer le fait qu'on soit dans l'eau au petit matin. Surtout que l'une d'entre nous est inconsciente. Au pire, je ferais semblant de la sauver de la noyade.

Avant d'entrer dans l'eau, je lui enlève ses vêtements pour mieux voir ses veines. Je la regarde avec ma "seconde vue", c'est un pouvoir qui va avec mes dons de guérisseur. C'est comme ci mes yeux se transformais en scanner, je vois plus clairement ce qui compose son corps. Je concentre mes yeux sur ses veines. Elle doit avoir été contaminée depuis plus longtemps que je ne le pensais, car ses veines sont plus foncées que la normale. Mais pourquoi ses veines ne sont-elles pas noires, comme chez les autres damnés ? Elles sont plutôt grises, ce qui n'est pas normal. Je relève ses cheveux pour vérifier la tache noire sur son coup. Les veines sur son coup sont plutôt noir, si je regarde le cheminement de ses veines, c'est comme ci elle devenait plus clair sur le bas de son corps. Ce qui explique son tatouage, sur chaque cotée de son coup il y a une grosse rose noir qui sont jointes par des épines avec quelques bourgeons aux endroits où ses veines sont plus foncée. Ce tatouage recouvre l'entièreté de son corps. Je dois reconnaitre qu'il est bien réalisé. Je plie ses vêtements que je dépose à même le sol et je retire les miens, on se trouve toute les deux en sous-vêtements.

"Là, ce sera difficile d'expliquer que j'étais en train de la sauver de la noyade, me fis-je la réflexion. "

Je la porte jusqu'à l'eau, cette fois-ci pas comme un sac à patate, mais comme ci je la berçais. J'entre dans l'eau avec elle dans mes bras, je fais bien attention à ce qu'elle ne coule pas quand je l'allonge sur le dos. Je la retourne doucement pour me trouver au niveau de sa tête que je lui soutiens afin qu'elle ne boive pas la tasse. Je dégage les cheveux qui se trouvent dans son coup prés à l naissance de sa marque noire. Océane qui était retournée sous ma peau se glissa dans l'eau et se plaça en dessous d'elle pour la soutenir, ce qui me permis d'avoir les mains libres. Je me concentrai sur mon pouvoir de guérison. Dans le cas de damné je décrirais le processus comme étant de la purification, en plus de purifier l'eau qui passe par les pores de sa peau. Dans un premier temps, je concentre mon pouvoir sur son coup en dessinant, à l'aide de mon index, les lignes de ses veines.

            
            

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