L'enfant d'un autre
img img L'enfant d'un autre img Chapitre 5 Une nouvelle routine
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Chapitre 6 Vulnérable img
Chapitre 7 Chef d'équipe img
Chapitre 8 Chapitre 8: Une équipe img
Chapitre 9 Chapitre 9 : Jouer le jeu! img
Chapitre 10 Chapitre 10: prendre ses marques img
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Chapitre 5 Une nouvelle routine

Mais où est ce que j'avais atterri? Ce garçon semblait sûr de lui en disant que je deviendrai sa copine dans trois jours maxi. J'étais dégoûtée. Il pouvait bien attendre. En sortant de la salle, je vis mes cousins. Ils m'attendaient tous les deux à l'entrée. J'étais soulagée de les voir, ainsi je n'avais plus à les chercher ou même à faire des rencontres étranges.

- Alors madame la chef, tu as bien cacher ton jeu ! Tu disais ne pas vouloir participer à nos activités et voilà que tu fais ça ! Chapeau mon coeur ! Me dit Steeve.

- Mon cœur toi même Steeve! La seule raison pour laquelle j'y suis allée c'est pour vous retrouver. Tout ça est de votre faute. Si vous ne m'aviez pas laissé toute seule, jamais je ne me serais mise dans une telle situation.

- C'est pas si grave non plus Éla, entre-temps, nous avons repéré de jolies filles. L'été va être agréable, je le sens, dit Axel.

- Vous n'êtes qu'une paire d'idiots, leur dis je.

Et c'est en nous intrigant et en riant que nous rentrions chez nous. Je n'avais pas parlé à mes cousins des jumeaux. J'avais adoré rencontrer Fayel mais pour ce Forlane, c'était autre chose. Je préférais oublié que je l'avais rencontré. Il avait réussi à m'agacer ce type! J'étais crevée et je voulais juste dormir.

Sur la route en rentrant, mes cousins s'étaient encore éclipsés. Ils n'étaient pas loin de moi car je les voyais. Grande était ma surprise quand je vis Steeve parler à ce Forlane. J'avais l'impression que ce gars me suivait. Que disait il à mon cousin et pourquoi ? Je lui avais pourtant bien fait comprendre dès le départ que je ne voulais pas être sa petite amie. Et maintenant, il parlait à mes cousins.

C'est vrai que son frère Fayel m'avait dit qu'il connaissait mes cousins donc même Forlane connaissait mes cousins. Axel lui, parlait à une fille. Je me demandais si ça se passerait ainsi tous les soirs. Mes cousins qui étaient sensés passer du temps avec moi le faisaient avec des filles ou avec des arrogants comme ce Forlane. Je dois dire qu'à ce moment précis, Wallace me manquait. Lui au moins, il ne me laissait jamais seule pour parler à d'autres personnes. Et maintenant que j'étais chef d'équipe, qu'est ce qui m'attendait. Et moi qui avait prévu de passer mes vacances dans mes bouquins et devant mon ordinateur, je me retrouvais engloutis dans une compétition dont je me fichais royalement.

J'avais 19 ans déjà mais on me forçait toujours à faire des choses. J'attendais impatiemment mes 21 ans car je serais enfin majeure. Ainsi, nul ne me forcerait plus à aller où je ne veux pas aller comme cette ville.

À un moment donné, les garçons revinrent vers moi.

- Vous avez terminé? C'est comme ça que vous comptez me protéger ? En me laissant toute seule dès que se présente une occasion?

- Ne te fâche pas, mon pote voulait discuter avec moi d'un truc très important et Axel a vraiment flaché sur cette fille donc on prépare le terrain, me dit Steeve.

- Je laisse passer pour cette fois ci, dis je

Quelques minutes après, nous étions déjà à la maison. Mais tante Briget s'était déjà endormie. Je comprenais maintenant pourquoi les garçons étaient sortis chacun avec son double des clés. C'est au salon qu'on se sépara et chacun gagna sa chambre. Cette journée avait été particulièrement épuisante pour moi. J'avais fait 6 heures de route et j'avais participé à leur stupide cérémonie. J'avais tellement sommeil que je ne pu plus rappeler Gabriel comme je lui avais dit. Je savais qu'il comprendrait surement que j'étais très fatiguée. Je savais qu'il m'avait appelé pour prendre de mes nouvelles.

Je me changeai, pris une douche et m'endormis aussitôt. La nuit n'était pas si horrible que ça. Je pensais qu'elle serait horrible car c'était la première fois que je dormais hors de mon lit. Mais je m'étais trompée, la nuit fût paisible pour moi.

Malheureusement, il était à peine 5 heures et tante Briget m'avait déjà réveillée. Je devais les rejoindre au salon pour une prière matinale. Tout ceci était très étrange pour moi. Se réveiller très tôt pour prier en famille, je ne savais même pas que ça se faisait. C'était clairement différent de chez nous. Papa se chargeait souvent de nous réveiller mais en grandissant, c'est devenu une habitude pour nous. Mais tante Briget agissait différemment avec ses fils. De toutes les façons, j'étais chez eux et je devais me plier à leurs règles. Je descendis les rejoindre pour la prière et tout se passa très bien.

- Alors, comment s'est passé la cérémonie d'hier? Demanda tante Briget.

- Maman, tu n'en croiras pas tes oreilles quand je te dirai ce qui s'est passé! Rétorqua Axel.

- Il a raison maman, tu n'es pas prête pour entendre cela, répliqua Steeve.

- Dites moi donc, dit tante Briget.

- Et bien, ta chère Éla, s'est proposée pour être le chef de l'équipe des bleus, redit Axel.

- Mais c'est formidable Éla! Dit tante Briget en me souriant. D'ailleurs, j'appelle ton père tout de suite pour lui en parler.

Pendant qu'elle se réjouissait, je montai dans ma chambre sans dire un mot. Je savais qu'ils se moqueraient tous de moi jusqu'à la fin des temps.

Je me rappelai que je devais passer un coup de fil à Gabriel. C'est ce que je fis en arrivant dans ma chambre. Il se portait bien et voulait juste savoir si je tenais le coup. C'était gentil de la part de Gabriel de se soucier de moi ainsi. Je passai aussi un coup de fil à Wallace pour tout lui raconter. Je lui avais parlé de ce garçon arrogant que j'avais rencontré la nuit dernière. Je me plaignait et lui disais à quel point je détestais cette ville. Il m'écoutait attentivement comme d'habitude et essayait de me consoler à sa manière. Il savait mieux que personne comment m'encourager. Je me sentais mieux après lui avoir parler.

Puisque j'étais fâchée contre mon père, je ne l'avais pas appelé depuis mon arrivée. Je lui faisais juste des textos. Papa savait très bien que quand j'étais en colère contre lui, je préférais lui faire des textos au lieu de l'appeler. Et il savait très bien que je l'appelerais quand ma colère serait passée. C'était devenu comme un code entre nous.

                         

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