au salon
Je suis assise en compagnie de mon jumeau qui manipule son portable, je regarde un film à la télé. Ma tête posée sur mes genoux.
Jérémy : Hiyana ?
Moi : quoi frangin ?
Jérémy : j'ai une chose à te demander.
Moi : qu'est-ce qu'il y a ? Si tu m'accuses d'avoir volé tes corn-flakes, saches que c'est Rose qui les a pris parce que tu avais pris les tiennes.
Jérémy : non je m'en fiche de ça, je voudrais savoir ce qui ne cloche pas ce soir ? Tu as l'air calme. Y a t'il un problème ? Ou sois tu te fais encore harceler au lycée ?
Moi : non , il n'y a rien. Je vais bien Jérémy.
Jérémy : pourquoi es-tu alors silencieuse ce soir ? Ce n'est pas dans tes habitudes d'être aussi calme.
Moi : peut-être parce que je grandi et que je réalise que je n'aurai jamais ce que je veux. Que toutes les choses que j'ai toujours rêvé d'avoir, je ne les aurais jamais. Peut-être que je comprends maintenant que les rêves c'est beau mais faut pas exagérer. Elles ne se réalisent jamais.
Jérémy : je t'ai pas bien suivi dans tes blablabla, qu'est-ce qui ne se réalisent jamais ?
Moi : les rêves , c'est beau de rêver mais c'est impossible de réaliser les rêves. Il vaut mieux les oublier. Mes déposer dans les oubliettes.
Jérémy : les rêves se réalisent toujours. Surtout lorsqu'on le croit durement et fermement.
Moi : non
Jérémy : je ne sais pas ce qui se passe. Mais sache que si quelque chose va mal , je serai toujours là. Sais-tu pourquoi ?
Moi : pourquoi ? ( Dis-je en me serrant fermement contre mes genoux )
Jérémy : parce que je suis ton frère. Ton jumeau. Je serai toujours là.
Il écarte ses bras , je me faufile dans les bras de Jérémy en tenant la télécommande dans mes mains. Il enroule ses bras autour de moi.
Jérémy : je ne sais pas quels sont tes rêves et je n'en ai pas envie de les savoir, mais si tu crois en toi , si tu y crois réellement, je crois que tu arriveras à exaucer ces rêves.
Moi : tu y penses ? ( Dis-je en pleurant )
Je mord la télécommande
Jérémy : wep, tu ne peux pas espérer que tes rêves se réalisent sont que tu n'y crois durement.
Moi : Jérémy souvent tu es un bon conseiller.
Jérémy : parfois ça m'étonne petite sœur
Moi : n'y remets pas nous sommes jumeaux.
Jérémy : Mdr. Bon maintenant Go au toilette puis un bon dodo. Aller bouge un peu.
Je quitte des jambes de Jérémy. Il se lève et s'étire le dos , il prend son portable. Il regarde son portable et sourit.
Moi : pourquoi souris tu ainsi ?
Jérémy : ta pote , elle est drôle.
Moi : ma pote ?
Jérémy prend son pull et s'en va.
Ma cousine rose rentre et me balance mon portable, je rattrape.
Rose : un num inconnu qui ne fait que t'appeler depuis un bon moment.
Elle prend place sur le canapé
Moi : un numéro inconnu ?
J'entre dans appel , je vois un numéro inconnu Qui m'appelle à cette heure ? Ça doit sûrement être papa. Il change tellement de numéro. Mon père ne vit pas avec nous. Il vit ailleurs. Je reçois un SMS venant de ce numéro.
Mes yeux défilent en lisant le SMS.
SMS : toi tu mets ton phone où ? Je t'appelle tu ne décroche pas ou soit les numéros inconnus tu les gères pas ? Bref prend ton phone c'est William.
je lâche le portable
Moi : William il vient de m'écrire.
Rose : ouais superbe pff. Arrêtes de parler tu n'es pas seule dans la pièce.
Je m'enfuis en laissant mon portable au salon.
#dans ma chambre
rose apparaît, elle me donne mon portable.
Rose : tiens ça rappelle.
C'est encoure William. Je prend.
Moi : allô William
Rose : décroche, tu n'as pas décroché débile.
Moi : ah oui c'est vrai. ( Dis-je en me sentant bête )
Je décroche.
Moi : allô William
William : c'est quoi ton problème ? Depuis un moment j'appelle ! tu ne décroche pas !
Moi : il y a quoi ? Et où as-tu eu mon numéro ?
William : je l'ai chipper dans le carnet de Disney. Bref chui dehors.
Moi : dehors ?
William : ouais dehors. Tu connais le dehors n'est-ce pas ? Ta cour.
Moi : oui je sais. mais que fous-tu là ?
William : venir t'engueuler parce que tu ne décrochais pas. Tu m'as fait un faux bord.
Moi : haa ?
William : sors !
#Dehors
Je vois William en short noir et un pull gris nu pieds.
Moi : que fais-tu dans ma cour ? à cet heure ? En plus nu pieds.
William : t'engueuler. Je t'ai appelé environ 2 h du temps et toi tu n'oses pas décroché. Même pas un petit peu ( dit-il en secouant la tête )
Moi :j'étais au salon !
William : je m'en fiche que tu y es été au salon. Tu sais combien de temps m'a t'il fallu pour atterrir chez toi ?
Moi : c'est même pas moi qui t'es demander de venir ! Donc j'ai pas envie de le savoir. Rentres chez toi.
William : quoi ? Tu n'es pas heureux de me voir ?
Moi : oui. Rentres chez toi.
William : oh toi ! tu m'en veux pour ce qui s'est passé chez moi ? Tu n'as pas aimé la blague ? Tu ne m'aimes plus ?
Moi : je ne t'ai jamais aimer. Je blaguais aussi.
William : Tu penses que je te croirai moi ? Tu n'arriveras Jamais à me faire avaler ton petit mensonge.
Moi : je n'ai aucun mensonge à te faire avaler William. Quand j'ai dit que j'étais amoureuse de toi , je blaguais. Pigé ?
William me tire par le bras
William : je ne pige rien. Parce que j'ai rien à pigé venant de toi. Surtout rien à piger de tes mensonges.
Moi : bon dégage.
William : ok, tchao. Je me casse.
Il s'en va.
Je ramasse des gros cailloux et je le poursuis.
Il s'arrête contre un lampadaire. Je m'approche. Il retire son pull et s'évente avec.
Moi : tiens qui vois-je ?
William : ne joue pas à daddy noël et Liana avec moi. ( Pour ceux qui ont la référence )
Moi : je ne sais pas de quoi tu me parles.
Il me retourne. Mes cailloux tombent.
William : Va lire guéri moi.
William veut poser ses lèvres sur mes lèvres , il rigole et recule.
Il porte son pull et s'en va
William : va lire guéri moi. Tu auras la ref de Sarym et Liana. OMG tu as sérieusement cru que j'allais t'embrasser ? Quel humiliation. Elle s'est faite humilier, par le beau des beaux.