J'étais très contente de quitter ce foyer, je suis sûre d'une chose, si j'y restais encore quelques années de plus, j'aurai laissé ma vie - C'est ici que nous restons ! Un petit studio aménagé de quelques marmites, un petit canapé et dans la chambre un petit matelas déposé à même le sol, juste pour vous faire comprendre que ce n'était pas aussi trop ça J'avais retrouvé Julie , elle était heureuse de me revoir pourtant avant on ne se parlait pas trop mais elle m'avait dit - Je suis contente que tu sois venue, au moins je ne serai plus seule dans cette maison Au départ, j'avais pensé q
u'elle me le disait juste parceque elle voulait quelqu'un avec qui elle pouvait rester , jouer et parler On m'a installé, enfin on m'a demandée de faire comme chez moi, je n'avais que mon petit sac où se trouvait deux à trois tenues qu'on avait balancé dans un coin de la chambre Les toilettes étaient à l'extérieur, bref très vite Julie m'avait présentée les bases de la maison et je me suis installée Au fond je savais que Mariam aussi était contente de m'avoir retrouvé et en même temps elle le démontrait de part sa façon de nous traiter Ici au moins même si il n'y en avait pas chaque jour, j'étais quand même mieux qu'au foyer Mariam se battait pour qu'on puisse manger au moins une fois par jour, elle s'arrangeait à ce qu'on soit propre et tout le reste Puis je fis la connaissance de son copain , ce n'était pas la première fois que je le voyais mais la première fois que nous allions habiter dans une même pièce Le dénommé Roland! Lorsque j'étais arrivée, il n'était pas là, Mariam nous disait qu'il avait voyagé pour son travail , donc il était revenu quelques jours après mais sa réaction laissait croire qu'il n'attendait pas que je sois là Lorsqu'il est entré et qu'il m'a vue, il était resté figé sans rien dire, il me regardait, il regardait Mariam aussi qui était entrain de le fixer - Bonsoir, qu'est ce qui se passe ? Demanda t il - Bonsoir chéri! Tu es rentrée ? - Bien-sûr ! Mais ...? Demanda t il en pointant du doigt dans ma direction mais Mariam le tira dans la chambre et ils se mirent à discuter Je n'arrivais à bien suivre ce qu'ils se disaient mais je savais que c'était par rapport à moi En regardant Julie, elle avait plutôt l'air calme, tout d'un coup son humeur avait changé À la question de savoir pourquoi, elle me dit - Rien, ne t'inquiète pas! J'ai su qu'elle ne me disait pas la vérité mais je n'ai pas insisté... # FERNAND Je m'étais fait mordre au bras, la panique et la douleur m'avait pris lorsque j'avais vu le reptile de mes propres yeux , il était entrain de s'enfuir , moi j'étais là à attraper mon bras qui était déjà entrain de enfler Yvette arriva en catastrophe après avoir abandonné tout le matériel de brousse dans la rivière , elle déchira rapidement une partie de son vêtement, elle serra sur mon bras , elle me fit sortir de l'eau , elle entra dans la broussaille, ressortit avec des plantes diverse , elle se mit à les mâcher Je pouvais témoigner l'amertume sur L'expression de son visage Elle finit de manger et pris la pâte avec sa main et enduit sur la blessure - Ça va ralentir la propagation du venin le temps pour nous d'arriver au camp Elle me porta carrément, cette femme qui manquait même de force m'avait mis sur son dos pour qu'on puisse vite arriver au camp et recevoir les soins Le camp était doté d'une infirmerie Nous sommes arrivés et j'étais déjà fatigué car malgré tout le venin se répandait dans mon corps , et la blessure qui ne cessait de me faire atrocement mal Elle me conduit directement à l'infirmerie en criant qu'un serpent venait de me mordre Les dirigeants ou encore les chefs ne pouvaient pas accepter perdre un esclave, c'est pourquoi très rapidement ils avaient pris soin de moi Je m'étais réveillé quelques heures plus tard dans la maison avec Yvette qui me pressait le front avec une petite serviette fraîche Mon bras avait enflé mais elle m'avait rassuré que tout était tranquille désormais, tout le venin avait été extrait de mon corps J'avais fait des jours à la maison sans sortir , sans rien faire, pendant que Yvette travaillait toute seule! Je sais combien de fois pour elle c'était désormais plus difficile mais elle n'avait pas de choix Je la regardais et je me disais, je me jurais même que je devais la sortir de la un jour , elle méritait vivre dans une belle maison, heureuse en ayant tout ce qu'elle veut Je me suis promis que le moment venu, Yvette sera une femme heureuse Avant même de mieux guérir , j'avais insisté pour l'accompagner un matin dans une brousse où on venait de la délocaliser C'était à des kilomètres et la savoir partir seule ne m'enchantait guère - Non, tu es encore souffrant, je ne veux pas que tu viennes avec moi FERNAND: Au moins pour te tenir compagnie! Laisse moi venir avec toi ! Je me suis mis à la supplier et finalement elle avait accepté, c'est ainsi que nous sommes partis ce matin là pour le travail # HERMIONE Mariam avait réussi à convaincre son copain que je devais rester avec eux... Au début, il était très nerveux lorsqu'il me voyait , je ne savais pas pourquoi par contre avec Julie, il semblait plutôt à l'aise mais c'est elle qui était mal à l'aise lorsqu'elle le voyait J'avais beau lui demander pourquoi, elle me disait toujours qu'il n'y avait rien mais je savais que quelque chose clochait J'avais déjà fait un mois avec eux et jusqu'ici tout était calme mais ce qui avait changé c'était le comportement de Roland Il devenait plus gentil envers moi, il me parlait comme son amie et bien-sûr j'avais cru qu'il avait fini par accepter le fait que je sois là Une chose bizarre aussi lorsqu'il ne travaillait pas et que Mariam allait au marché ou encore sortait, il insistait pour que j'accompagne celle ci Un matin alors que je devais aller avec Mariam au marché justement, en route elle me dit qu'elle avait oublié le sac du marché à la maison - Cours , tu viens me retrouver on va ! On avait déjà marché un bon bout, j'ai couru pour arriver à la maison et prendre le sac sauf que ce jour , lorsque j'arrive devant la porte , j'entends des gémissements Ma main s'arrête net sur le poignet, je tends encore bien l'oreille et cette fois j'entends encore mieux ce qui se passe à l'intérieur de la maison Je n'ai pas de mots, je ne peux pas ouvrir cette maison, je préfère faire demi tour..