#On_Se_RetrJe ne voulais pas rester dans ce foyer, Mariam était celle qui m'avait le mieux accueillie, celle là qui m'avait prise comme sa fille Julie était plutôt heureuse de les suivre, c'est clair car personne ne se plaisait réellement dans ce foyer Mariam m'a regardé avec de la peine et n'a pu placer un mot pour me dire quoi que ce soit Je n'avais donc plus le choix que de rester là Le même soir Mariam avait quitté le camp, elle était allée vivre avec son copain et Julie...
J'avais juste été forte de n'avoir pleuré sinon, mes larmes étaient tout près de couler Pendant des jours je n'avais parlé à personne, je devenais désagréable, je refusais de faire certaines tâches , je passais mon temps sous un arbre à réfléchir Mes pensées allaient tellement loin, je me demandais ce que je serai dans quelques années , est ce que je serai encore là dans ce foyer à ne rien faire ? Comme ci ça ne suffisait pas, je me replongeais dans les mauvais souvenirs qui m'avaient conduit ici C'était très difficile mais je n'avais pas de choix Les soeurs me punissaient parceque je ne faisais rien mais oui, elles avaient raison ! C'était la loi au foyer ! Pour manger , il faut travailler mais je n'avais pas le moral pour le faire alors je faisais aussi des jours sans manger - Pourquoi tu es devenue insolente et méprisante Fatimata ? Qu'est ce qui ne va pas ? Me demanda la sœur avant qu'une autre ne rétorque en disant - C'est à cause du départ de Mariam. - Elle voulait donc la suivre ? - Je pense que oui, vu sa façon de se comporter depuis que cette dernière n'est plus ici - Mais si elle ne sent pas à l'aise, elle n'a qu'à partir elle même Ces femmes étaient sans cœurs... Ce qui m'énervait le plus , c'est que j'avais constaté qu'elles se servaient de nous Lorsque par exemple, des bienfaiteurs venaient faire des dons, elles étaient douces, elles se comportaient comme des anges, la veille, elles venaient nous donner la conduite à tenir devant les hôtes Mais dès que ces derniers s'en allaient, personne de nous ne profitait du simple morceau de savon qu'on avait remis Se pourrait même qu'elles vendaient certaines choses à des commerçants au marché Et personne ne devait jamais rien dire sinon on te foutait à la porte sans procès Mariam avait donc commencé à parfois venir me rendre visite , elle me ramenait de la nourriture et aussi me laissait parfois un peu d'argent mais étant dans une chambre où on dormait près d'une vingtaine, je me faisais voler chaque nuit Même lorsque je dormais avec en mettant mon argent dans ma culotte , le matin lorsque je me réveillais je ne retrouvais pas Autant de choses qui me frustraient Puis d'un coup, Mariam avait disparu, un mois , deux mois, trois mois étaient passés et je n'avais aucune nouvelle d'elle, elle ne passait plus me voir J'avais perdu espoir ... # FERNAND L'argent n'avait toujours pas été retrouvé, du coup on me surveillait à la loupe, mon moindre mouvement était observé par les gardes... Yvette me disait de faire attention car ils attendaient juste que je fasse quelque chose pour déverser leur rage sur moi Les travaux devinrent plus coriaces, le pire est que je ne subissais pas seul mais plutôt avec Yvette Normalement on arrêtait souvent de travailler aux environs de 17h , ils avaient prolongé le travail jusqu'à 20h Avec Yvette on restait au champ tard dans la nuit pour parfois cueillir du manioc - Dis moi tu espères revoir ta soeur un jour ? FERNAND : C'est tout ce que je demande et je prie qu'elle soit encore en vie ! - Si tu la ressens encore dans ton cœur alors elle est en vie ! Tu devrais plutôt la chercher le moment venu! Je suis sur qu'elle aussi pense à toi ! FERNAND: C'est mon plus grand souhait! La revoir ! J'espère que ça se fera ! - Je te le souhaite ! Yvette était très maternelle, avec elle on pouvait ressentir l'amour d'une mère ! Lorsqu'elle m'avait parlé de ma sœur, j'avais très vite eu cette nostalgie et la motivation de vraiment la chercher avait grimpé d'un cran Je me souviens de ce mauvais soir alors qu'on rentrait du champ aux environs de 21h, il se trouvait donc une rivière qu'on traversait à chaque fois Elle m'arrivait au niveau des reins lorsque j'y entrais Nous étions entrain de la traverser quand tout à coup je sentis quelque chose me frôler au niveau des reins , je me suis arrêté et Yvette m'a demandé ce qui n'allait pas Je n'ai pas eu le temps de répondre, qu'elle avait déjà vu le reptile qui était au dessus de l'eau Le temps de réaliser ou encore de prendre les précautions , je me suis fait mordre... # HERMIONE J'étais un jour sous l'arbre lorsque j'entends une voix qui me parle, je lève la tête et je vois Mariam Je crois d'abord à une illusion mais non c'est bel et bien elle - Fatimata que fais tu là toute seule ? FATIMATA: Mariam, c'est toi ? J'avais sauté dans ses bras, elle me demanda encore ce que je fais la toute seule , je n'ai pas résisté, je lui ai dit FATIMATA: Amène moi avec toi, je t'en supplie - Les sœurs m'ont dit que tu refuses de manger parceque tu voulais me suivre ! FATIMATA: Oui, je n'ai pas envie de rester ici - Hum! Tu sais c'est compliqué où je suis maintenant! J'ai tout de même essayé de parler à mon copain qu'il accepte une deuxième personne avec nous FATIMATA: Et qu'est ce qu'il a dit ? - Il a dit que tu peux venir mais ça ne sera pas pour longtemps car tu devras te trouver une case après Je ne savais pas combien de temps cette histoire devait durer mais c'était déjà mieux pour moi de quitter d'ici FATIMATA: Fais ton sac , on y va ! J'étais très heureuse! Je suis allée dans la chambre et j'ai mis quelques trucs dans mon sac et je suis allée la rejoindre dehors Nous somme allées dire au-revoir aux sœurs qui étaient d'ailleurs très heureuses de me voir partir Voici comment je suis allée m'installer dans la nouvelle maison me rapprochant peu à peu de la vie en la découvrant ainsi A SUIVRE.... #