Chapitre 5 Trouver le chemin de l'amour

Amat se détacha doucement de Mayna et mit ses mains dans ses poches ; C'était incroyable mais cet homme était imperturbable pensait elle.

Baye : vous vous enlacez pourquoi ???

Mayna : mon chéri tu ne devineras jamais, tu sais tout le monde pensait que je ne serai pas capable de relever les défis de cette direction. Laisse-moi te dire que les chiffres ont augmenté de 38%

Attendant une réaction positive de son mari, Mayna vit qu'il était plus passif que jamais. Bien sur amath lui savait qu'il ne fera pas de réaction car d'abord il ne savait rien ce qui concernait les chiffres de sa société et ensuite, il était visiblement contrarié de le trouver dans les bras de sa femme.

Mayna : hey tu n'es pas content de ça ?

Amath : bon je vous laisse, monsieur dame, Mayna à plus tard.

Il sortit, fermant la porte derrière lui. Baye Matar s'éloigna de sa femme et la regarda de haut en bas : c'est donc pour lui que tu t'es habillée comme ça ?

Mayna : mais de quoi tu parles ???

Baye : ne fais pas comme si tu ne sais pas où je veux en venir...

Mayna : tu insinues qu'il se passe quelque chose entre ton employé et moi ????

Baye : ...

Mayna : c'est pourquoi tu fais cette tète ???

Voyant qu'il ne répondait toujours pas, Mayna le contourna puis alla s'assoir à son bureau, faisant comme s'il n'était pas la...

Baye : tu rentres !

Elle avait l'impression de n'avoir pas bien entendu : pardon ?

Baye : je dis tu rentres à la maison tout de suite tu ne travailles plus ici.

Mayna sourit nerveusement croyant être victime d'une mauvaise blague : mais baye modou c'est quoi cette réaction puérile ???

Il cria : JE VIENS DANS LE BUREAU DE MA FEMME JE la TROUVE DANS LES BRAS DE MON DIRECTEUR ADJOINT ET TU ME DIS QUE MA REACTION EST PUERILE ???? C'EST MON ENTREPRISE NON ??? MAINTENANT TU ES VIREE. TU RENTRES TOUT DE SUITE. J'APPELLE LE CHAUFFEUR.

Il sortit du bureau puis claqua la porte derrière lui. Mayna n'en croyait pas ses oreilles. Elle venait de subir une crise de jalousie là ou bien ??? Mais le visage de son mari était tout sauf celui de quelqu'un qui badine. Elle avait vu de la haine mais aussi de la peur. C'est vrai aussi, elle devenait chaque jour encore plus belle et plus jeune. Et cela pouvait même faire peur à un homme plus jeune que baye modou drame.

Elle ne voulait donc pas jouer avec les nerfs de ce dernier. Elle rassembla tout ce qu'elle avait puis sortit du bureau ; elle aurait pu rester, lui faire un peu plaisir et négocier. Elle aurait pu le rassurer lui dire qu'elle n'avait d'yeux que pour lui, mais sa fierté avait pris le dessus.

Quand elle entra dans sa chambre, elle s'enferma car elle ne voulait pas qu'il vienne la voir. Elle se mit alors à réfléchir. Elle était mariée à un homme largement plus âgé qu'elle. Mais c'était son choix. Elle avait accepté ce mariage pour faire plaisir à sa mère et rien que de voir le sourire sur le visage de cette dernière, cela valait tous les sacrifices du monde.

Cependant, elle n'avait que 23 ans mais elle avait l'impression d'avoir vieillit de 10 ans. Quand elle regardait les filles de son Age, certaines étaient toujours à l'école, d'autres venaient de se marier avec l'homme de leur vie, elle se demandait si elle-même n'avait pas raté cette partie de sa vie.

Elle regarda autour d'elle et ne voyait que le luxe total. Mais au fond elle savait que le bonheur était largement mieux que tout l'or que baye modou pouvait lui offrir.

Elle savait que sa crise de jalousie n'allait durer que quelques jours et qu'il reviendra encore plus amoureux que jamais, mais à la grande surprise de Mayna, ce ne fut pas aussi simple que ça.

En effet, le lendemain, elle s'était réveillée et à peine sa porte ouverte, elle vit aida venir vers elle. Elle descendait en même temps et l'avait rejoint. Il n'y avait encore personne à la cuisine et elle pouvait clairement deviner qu'il s'était passé quelque chose la nuit dernière.

Elle s'installa avec la première femme de baye à la cuisine... voyant qu'elle avait le visage pâle et les traits tirés, elle lui demanda... : ta aida ça va ???

Aida : oui ça va ma chérie, jusque j'ai mal dormit cette nuit...

Mayna : ah ok. J'espère que tu as pris un cachet.

Aida : ah je n'ai pas besoin de médicament. Baye a dormit avec moi hier et il n'a pas arrêté de se plaindre de toi. J'ai été obligé de l'écouter râler toute la nuit. C'est d'ailleurs pourquoi je venais dans ta chambre quand tu ouvrais. Qu'est-ce que tu as fait ma chérie.

Mayna sourit puis lui expliqua tout du début à la fin.

Aida : tu sais baye est maladivement jaloux. S'il se sent menacé, il réagit négativement et ce n'est pas bon quand son humeur est mauvaise...

Mayna : ...

Aida : mais ne t'inquiète pas je suis ici comme une mère pour toi. Tu as l'Age de ma fille ainée et je ferai tout pour qu'il ne t'arrive rien dans cette maison.

Mayna savait qu'il y avait autre chose qu'aida ne voulait pas encore lui dire... mais elle lui demanda quand même.

Aida hésita avant de répondre : il veut que tu commences à préparer dès aujourd'hui...

Mayna fronça les sourcils : mais bien sûr, je peux préparer. C'est mon tour je pense. Et ça fait longtemps que je ne suis pas entrée en cuisine.

Aida : écoute ma belle, la cuisine ici n'est pas aussi facile que tu ne le pense. Tu sais ce que tu as l'habitude de manger au bureau vient d'ici...

Mayna écarquilla les yeux : quoi ?????

Aida : oui, c'est beaucoup de boulot et il faut non seulement préparer le repas, mais aussi le diner et la bouillie qu'il doit manger doit être chaude au moment de se coucher. Je ne sais pas si tu comprends...

Elle hocha la tête en signe de oui mais elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais été au courant que les femmes de cette maison enduraient tout ça juste pour cet homme...

Comme si elle lisait dans ses pensées aida lui dit : bien sûr, si on fait tout ça c'est par amour pour baye. Soda et fati son éperdument amoureuse de lui. Moi par contre je le fais surtout par habitude. Et quand c'est mon tour je me fais aider par mes filles. Seulement je sais que les enfants ne vont pas vouloir entrer en cuisine avec toi. Je les comprends après tout, ils ont presque ton Age...

Mayna : ne t'inquiète pas tata aida tu ne dois pas imposer cela à tes enfants de toutes façons. Je vais préparer comme tu me l'auras expliqué e je ferai tout ce que tu me diras...

Elle acquiesça puis se leva pour aller chercher l'argent du marché. Mayna n'en croyait pas ses oreilles, elle comptait bien régler ça au retour de baye modou. Si elle laissait faire, elle allait passer le restant de sa vie à cuisiner...

Seulement pendant toute la semaine, elle eut l'impression d'être la seule femme de la maison. Soda avait dit passer quelques jours chez ses parents tandis que fati disait que sa fille était tombée malade et qu'elle ne pouvait pas préparer. Aida s'était donc proposé de l'aider pendant toute la semaine et même avec son aide, elle était plus fatiguée que jamais.

Pendant une semaine donc, elle avait vieillit de plus de 20 ans. Elle n'avait plus le temps de se faire belle, ni d'appeler ses proches. Elle était juste l'ombre d'elle-même et elle pouvait voir à quel point c'était difficile de vivre dans une maison polygame.

Il était presque 20h quand elle entra fatiguée dans sa chambre et allait prendre sa douche quand baye modou entra dans la pièce. A part l'heure de diner, elle ne le voyait plus et le fait de le voir la, devant elle, comme si de rien n'était, elle en était juste malade. Mais la fatigue avait raison d elle et elle ne dit mot.

Au moment d'entrer dans la salle de bain, il l'interrompit : hey...

Elle se retourna.

Baye : tu vas ou comme ça ?

Mayna : me doucher tu as un problème avec ça ?

Baye : c'est comme ça que tu parles à ton mari ???

Elle soupira : écoute baye je suis fatiguée depuis ce matin je n'ai pas posé mes fesses... donc s'il te plait.

Baye : hey ne fais pas la folle. Ou es ma bouillie ???

La bouillie ! Elle l'avait complètement oublié...

Mayna : je l'ai oublié... je vais le préparer après ma douche...

Baye marcha rapidement vers elle et d'un regard menaçant lui dit : hey tu vas préparer cette foutue bouillie tout de suite j'ai dit...

Mayna avait juste une serviette nouée autour de la poitrine . Elle attendit qu'il finisse de parler puis sans un mot, entra dans la douche et s'enferma à clé. Elle ignora ses cris de protestation à la porte...

« S'il pense que je suis comme les autres, c'est mal me connaitre... »

Elle prit donc son temps et prit une douche tellement longue qu'elle-même s'était fatiguée. Pensant qu'il était surement parti, elle sortit mais à sa grande surprise, il l'attendait de pieds fermes, assis sur le lit, le visage en feu.

Elle le contourna sans faire attention à lui mais ce qui se passa après fut aussi rapide que l'éclair. En effet, baye s'était aussitôt levé, avait fermé la porte à clé et prit une ceinture qu'il avait juste mis sur la chaise... Mayna se retourna brusquement, et n'ayant même pas eu le temps de dire un mot, un coup de ceinture lui atteignit en plein visage.

Elle n'avait pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'elle en reçut encore deux puis trois ainsi de suite. Elle arrêta de se débattre car elle savait que ça ne servait à rien... elle sentait ses coups au plus profond de son cœur, au fin fond de son me et ses cris ne pouvaient pas se faire entendre...

Baye : LA PROCHAINE FOIS QUE TU OSE ME DEFIER TU Y REFLECHIRA A DEUX FOIS.

Il jeta la ceinture par terre, puis sortit en trombe de la chambre laissant une femme presque morte... c'est à ce moment-là que aida et fati entrèrent brusquement dans la chambre et s'étaient précipitées vers elle. Elles l'avaient délicatement soulevés et l'avaient couché sur le lit après l'avoir couvert... c'étaient la dernière image que Mayna avait de cette scène car elle venait de s'évanouir...

A SUIVRE