Chapitre 7 Un loup fou

Point de vue de Lambert :

« Effectivement, tu devrais la punir de cette façon, pense à tout ce que tu as dû endurer à cause de son père, Lambert. Tu devrais l'utiliser comme esclave sexuelle jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus supporter la torture et meure », m'a exhorté mon loup Uriel dans mon esprit. « Ça suffit, Uriel ! Arrête ça ! », ai-je fait de mon mieux pour le chasser de mon esprit.

Uriel avait subi d'énormes tortures, c'est la raison pour laquelle il était devenu si cruel, fou et assoiffé de sang. Nos pensées étaient liées, parfois, il voulait même avoir le contrôle total de mon esprit. J'avais fait mon possible pour le garder en laisse en moi.

Après que nous nous soyons échappés de l'emprise du père de Diana, la haine intense qu'il ressentait pour celui-ci ne s'est jamais apaisée. Quand nous avions affronté Baldwin Lawson, le démon qui avait abusé de nous pendant des années, Uriel avait totalement perdu le contrôle et n'a pas hésité à le tuer. Cependant, cela n'avait pas réussi à étancher sa soif de vengeance, il a refusé d'épargner toute personne liée à Baldwin.

« Lambert, puisque tu n'as pas assez de cran pour le faire, laisse-moi m'en charger, je vais abuser d'elle ! Avant de la tuer ! », a hurlé Uriel avec enthousiasme.

« Je t'ai dit d'arrêter ! »

Uriel et moi, nous nous sommes disputés férocement, il voulait que je me transforme et que je lui cède le contrôle total de mon esprit. Son influence bestiale m'a fait déchirer les vêtements de Diana, et la jeter sur le canapé. À cet instant, Uriel était inondé de désir et de dégoût.

Bien que je déteste également Diana, je ne voulais sûrement pas succomber au contrôle d'Uriel, Il était très agité en ce moment, cependant, il était encore assez conscient pour essayer de contrôler mon esprit.

Et je refusais absolument de le laisser faire, je faisais tout mon possible pour l'en empêcher. « Va te faire foutre ! », ai-je hurlé sur Diana de toutes mes forces. Cependant, elle n'a pas bougé et m'a lancé un regard inquiet, elle m'a même obstinément demandé si j'avais besoin d'aide. Cette femme avait-t-elle perdu la tête ? Elle voulait venir en aide à un homme qui a failli la violer.

« Va te faire foutre ! Ne m'as-tu pas entendu ? », ai-je répété, cette fois avec un peu d'urgence, alors que je l'ai poussée du canapé.

J'étais en train de perdre mon combat contre Uriel, et je savais qu'il ne me restait plus assez de temps. Heureusement, Diana s'est enveloppée dans une couverture et a pris la fuite.

Bien qu'elle soit partie, Uriel continuait de fulminer dans ma tête.

« Aurais-tu oublié à quel point nous avons souffert, Lambert ? Aurais-tu oublié comment nous avons survécu à cela ? »

« Tais-toi, Uriel ! Je n'ai rien oublié, mais je ne suis pas d'accord avec ta manière d'agir. »

Les mots d'Uriel m'ont rappelé ces horribles souvenirs. J'avais été capturé et torturé, alors que ma famille et les membres de ma meute avaient été assassinés. Ces souvenirs étaient encrés dans ma mémoire, je ne pouvais pas les oublier.

« Uriel, je te jure que je n'épargnerai pas Diana. » « Lambert, j'espère que tu ne seras plus aussi charitable avec elle, au cas contraire, je vais intervenir et me venger moi-même », m'a prévenu Uriel en serrant les dents. Au bout d'un moment, il a commencé à se calmer.

Et j'ai fait appel à Hazel. « Garde un œil sur Diana, assure-toi qu'elle ne s'échappe pas d'ici », ai-je ordonné. « Oui, Alpha », a respectueusement répondu Hazel. « Et cette gamine ? La sœur de Diana, comment va-t-elle ? », lui ai-je demandé. « Elle va bien pour le moment, elle est en train de jouer avec Grace. »

Je me suis rappelé que Grace était la petite-fille de Hazel. La mère de Grace avait également été torturée à mort par Baldwin.

« Et comment va Grace ? » « Elle pleure toujours autant pour sa mère et fait souvent des cauchemars », a déclaré Hazel avec un soupir déprimé.

« Tu devrais l'emmener à l'hôpital pour faire un contrôle. Eh bien, merci. tu peux partir », ai-je dit.

Baldwin Lawson avait commis trop de crimes, par conséquent, il n'allait jamais recevoir notre pitié !