Chapitre 6 Maladie de Lambert

Point de vue de Diana :

Mon cœur a tressailli et il me semblait que quelque chose n'allait pas. Mes mains serraient nerveusement mes vêtements tandis que je me dirigeais vers le bureau de Lambert qui m'attendait.

Lorsque je suis entrée dans la pièce, il n'a pas daigné lever les yeux, continuant d'examiner les documents qu'il tenait dans les mains. Après un long moment, il m'a regardée avec amusement.

« J'ai entendu dire que tu t'es renseignée au sujet de ta sœur. Pourquoi ? Prévois-tu toujours t'enfuir ? »

J'ai fait deux pas en avant et j'ai expliqué à la hâte : « Angela est très jeune. Je suis juste inquiète pour sa sécurité, alors j'ai essayé de prendre ses nouvelles. Tu n'as aucune raison de t'inquiéter. J'expierai les péchés de mon père. Je ne vais pas m'enfuir. »

Lambert s'en est moqué comme si je venais de raconter une blague. « Penses-tu que ce qu'a commis ton père est-il aussi facilement réparable ? Même te torturer à mort n'est pas suffisant. Qu'en est-il si je faisais de ta sœur une esclave sexuelle ? »

« Tu m'as promis que tu laisserais Angela tranquille ! », ai-je répliqué avec vivacité. S'il osait ne serait-ce que poser un doigt sur Angela, je le tuerais.

« Ai-je dit cela ? D'ailleurs, même si j'ai dit quelque chose du genre, c'était il y a longtemps. Ce que j'ai dit à l'époque n'est plus valable. » Lambert est resté assis là, indifférent. Il avait l'air de vouloir manquer à ses paroles.

En regardant son expression insensible, j'avais les yeux remplis de colère, je pouvais ressentir mon sang bouillonner dans mes veines et des vagues de colère m'ont envahie. En quelques instants, j'ai laissé la rage m'envahir et l'emporter sur la raison.

Je me suis jetée sur Lambert, j'ai attrapé son col et je l'ai étranglé. À ce moment, j'ai oublié que j'étais son esclave et j'avais une seule envie à la tête : le tuer sur le champ.

Soudain, Lambert a saisi mon poignet et la douleur qui en résultait était si intense que j'ai progressivement desserré mes mains de son cou.

« Comment oses-tu essayer de m'étrangler ? Tu vas payer pour tes gestes insolents ! » Lambert était furieux contre moi. Ses yeux sont devenus rouges. M'ayant maîtrisée sans effort, il a déchiré mes vêtements. « Tu seras mon esclave sexuel désormais. Un jour, tu deviendras soumise et obéissante sous mon contrôle. »

Lambert m'a plaquée contre la table. Tel un prédateur qui guettait sa proie, il avait un regard écarlate qui me transperçait. Il agissait comme un animal sauvage et à ma grande surprise, des poils ont poussé sur son visage, on dirait qu'il s'était à moitié transformé en loup.

J'ai alors instinctivement reculé de peur en voyant cette expression sur son visage. Sans tenir compte de ma résistance, Lambert m'a portée pour me jeter sur le canapé.

Même en étant sur le canapé, je continuais de reculer, mes vêtements ayant déjà été déchirés. Lambert s'est jeté sur moi et m'a violemment mordu la poitrine, telle une bête sauvage. J'ai ressenti une douleur aiguë et une peur extrême m'envahir complètement. Je m'efforçai tout de même de le repousser, enfonçant mes ongles dans son dos alors que je le griffais de toutes mes forces.

Ignorant tous mes efforts, Il s'est mis à enlever son pantalon. Cependant, il ne le faisait pas comme un homme ordinaire. Il a brusquement retiré sa ceinture, la brisant en deux, et son pantalon s'est instantanément déchiré.

Pendant ce temps, je sanglotais tout en faisant de mon mieux pour m'éloigner de lui dans l'espace restreint qu'il y avait.

« Je t'en prie, laisse-moi m'en aller... », lui ai-je dis en pleurnichant. Juste au moment où je croyais que Lambert allait me violer, il s'est brusquement arrêté. On aurait dit qu'un cruel affrontement se déroulait en lui, car on pouvait lire sur son visage multiple émotions. Son front perlait de sueur, comme s'il se combattait intérieurement avec l'autre soi.

« Va te faire foutre ! », m'a-t-il soudainement hurlé dessus.

Je suis restée ancrée d'où je me tenais, tout en regardant Lambert. Il se trouvait que quelque chose n'allait pas chez lui. Son front était en sueur et ses lèvres étaient devenues pâles. On dirait que c'était les symptômes d'une maladie aiguë.

« Est-ce que ça va ? J'ai quelques connaissances en médecine. Veux-tu que je t'examine ? », ai-je demandé par réflexe.

« Va te faire foutre ! Ne m'as pas entendu ? » Lambert m'a poussée du canapé.