Chapitre 4 Vengeance

Point de vue de Lambert :

Diana n'avait pas d'autre choix que de m'obéir bien qu'elle se sente humiliée. Le désespoir qui se lisait sur son visage était tout ce que je souhaitais voir.

j'ai scruté sa peau exposée, couverte de contusions. « Les gardes sont-ils responsables de cela ? », lui ai-je demandé.

Les gardes du donjon étaient cruels et sans cœur, ils devaient être en colère contre elle pour avoir tenté de s'échapper. Chaque fois que les prisonniers le tentaient, ils leur faisaient subir des tortures plus dures pour qu'ils n'osent pas essayer de s'échapper à nouveau.

J'ai réalisé que Diana avait cessé de me masser les jambes pendant un moment quand elle a entendu ma question, je pouvais sentir qu'elle essayait de retenir ses émotions.

« Cela ne vous regarde pas », a-t-elle déclaré froidement. « Ne me parle pas sur ce ton ! » J'ai dû soudainement perdre mon calme à cause de l'attitude froide et irritante de Diana. Je me suis redressé et me suis rapproché d'elle, ensuite, j'ai posé mes mains sur elle, caressant sa poitrine et tout le reste de son corps. Je pouvais sentir qu'elle tremblait comme une feuille sèche à chacun de mes touchers.

En me penchant en avant et en la fixant, je l'ai pressée sous mon corps et j'ai ricané. « J'ai donné l'ordre aux gardes de te torturer, comment te sens-tu à présent ? » Ensuite, j'ai murmuré à son oreille : « Mon esclave. »

J'ai senti ma soif de vengeance assouvie lorsqu'elle m'a regardé, choquée et furieuse. Ce n'était que juste qu'elle souffre ainsi, elle le méritait bien.

Elle n'avait aucune idée de ce que j'avais enduré quand son père m'avait torturé. En fait, il m'avait enfermé dans une pièce sombre dans laquelle, il prenait grand plaisir à me torturer pendant que je hurlais de souffrance. Il était responsable de toutes les cicatrices sur mon corps. Il me laissait affamé pendant des jours et me fouettait quand cela lui faisait plaisir. Plusieurs fois, j'avais cru que c'était la fin pour moi, mais j'avais finalement survécu. La Déesse de la Lune a dû avoir pitié de moi et m'a donné la chance de m'échapper des misères.

Je n'oublierais jamais mes souffrances de cette époque, comme si elles étaient gravées dans ma mémoire pour toujours. Au fur et à mesure que je pensais au passé, mon ressentiment grandissait. Diana avait beaucoup plus de chance que moi, car je n'étais pas aussi fou ou assoiffé de sang que son père.

« Va te faire foutre ! Va te faire foutre immédiatement ! », ai-je craché. Une colère inexplicable montait dans mon cœur et je ne parvenais pas à la dompter quels que soient mes efforts. J'ai attrapé Diana et je l'ai poussée hors du lit.

Elle s'est écorché les genoux et les coudes en descendant et du sang a suinté de ses blessures. Cependant, elle était tout au long silencieuse. Elle a juste ramassé la serviette de bain sur le sol et l'a enroulée à nouveau autour pour s'enfuir en courant.

« Attends ! », l'ai-je arrêtée.

Elle s'est figée, tremblant de peur. Elle a fermement agrippé sa serviette de bain à deux mains. « Reviens », ai-je déclaré en essayant d'étouffer ma colère. Mais, Diana était figée sur place et n'osait pas bouger d'un pouce. J'ai fait deux pas en avant afin d'attraper sa main avant de la jeter sur le lit.

J'ai saisi le bord de sa serviette de bain et j'ai tiré dessus. Elle a essayé de reculer, mais sans succès. Ensuite, elle a tiré la couette du lit pour couvrir sa nudité. Je suis resté silencieux pendant un instant et j'ai pu apercevoir une once de peur et de colère dans ses yeux.

« Plus tu essaies de couvrir ta nudité, plus j'ai envie de la voir. » J'ai arraché la couette de son corps et l'ai jetée au sol. Elle s'est recroquevillée et a commencé à trembler.

« J'aime que mes esclaves soient belles, alors essaie de ne pas ajouter plus de cicatrices sur ton corps », lui ai-je chuchoté à l'oreille.

Je suis allé chercher la trousse de premiers soins, par la suite, j'ai appliqué durement la pommade sur ses blessures.

Au début, je le faisais avec fermeté, et la joie pure de la vengeance a surgi en moi pendant que je la regardais grimacer de douleur. Cependant, je n'ai même pas réalisé à quel moment j'étais devenu doux, et à l'instant où je m'en suis rendu compte, j'avais déjà terminé les soins.

« Sors d'ici ! », ai-je crié à pleins poumons.

Elle s'est précipitée vers la table comme un animal sans défense et est sortie avec ses vêtements dans les mains. En la regardant s'éloigner, je me suis adossé contre la tête du lit et j'ai laissé échapper un soupir.