Chapitre 7 Souvenirs de la nuit dernière

Lorsque Charlie était entré dans la chambre de la suite et allumé la lumière, il avait trouvé une femme nue allongée sur le grand lit de l'hôtel. Les draps de satin rouge montraient à la perfection son corps laiteux et voluptueux, et il avait senti sa colère s'évaporer devant l'image séduisante.

Il s'était doucement dirigé vers le lit. La silhouette de la femme était envoûtante. Quand il avait vu son visage, légèrement masqué par ses cheveux, il n'avait pu empêcher un bref éclat de rire de s'échapper de sa bouche. Cette femme était une employée de son entreprise du nom de Lina Liu, une beauté bien connue au bureau qui travaillait dans le département d'Ashley. Lina se vantait de traits délicats et d'un impeccable sens de la mode.

Charlie savait depuis un moment déjà que Lina s'intéressait à lui. Quand il allait voir Ashley dans son département pour l'emmener dîner, Lina se baladait dans le bureau d'Ashley, ondulant des hanches de manière séduisante. Bien qu'Ashley ne l'ait pas remarqué, Lina essayant de le séduire lui donnait un sentiment de supériorité.

Charlie n'avait aucune intention de jouer avec Lina. Il avait le sentiment qu'elle n'en avait qu'après son argent. S'il s'engageait avec elle, elle ne se serait qu'un problème à l'avenir. De plus, cela ne lui ferait aucun bien si son père découvrait qu'il couchait avec des femmes de l'entreprise.

Enfin et non des moindres, même avec son visage charmant, Lina n'avait pas le tempérament élégant d'Ashley, elle souffrait donc durement de la comparaison. Charlie n'était donc pas intéressé. Étonnamment, Lina était impatiente. Eh bien, c'est elle qui était venue s'offrir à lui, et il était un homme au sang chaud à son apogée. Maintenant qu'il ne lui était plus possible d'avoir des relations sexuelles avec Ashley, la femme sur son lit offrait la parfaite occasion pour étancher son désir.

Charlie a enlevé ses vêtements et les a jetés bon gré mal gré un peu partout sur le sol de la chambre. Il s'est glissé sur Lina et l'a embrassée passionnément. Ses mains se sont mises à parcourir ses courbes. Sa peau douce et son parfum enivrant ont accru son excitation et ses mouvements sont devenus plus agressifs.

À ce moment, Lina s'est finalement réveillée. Quand elle a ouvert les yeux et vu le beau visage de Charlie planant au-dessus du sien, toute sa somnolence a disparu. Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, Charlie, encore plus excité à la vue de ses grands yeux humides, a accéléré ses mouvements au-dessus d'elle.

« Ah, ça fait mal ! », a crié Lina quand Charlie l'a finalement pénétrée.

Charlie a senti la barrière, et ses yeux se sont remplis de satisfaction alors qu'il regardait les larmes s'accumuler dans les yeux de Lina. Il a murmuré, réconfortant : « Bonne fille. Ça ira dans un instant. »

Lina ne s'attendait pas à ce que sa première fois soit aussi douloureuse, mais elle a été réconfortée par l'idée qu'elle se donnait enfin à Charlie. À la perspective de devenir la future hôtesse du Groupe Synder, elle a enduré la douleur et baissé la tête, détournant les yeux.

Alors que Charlie plongeait en elle encore et encore, Lina a finalement senti l'inconfort s'estomper et être remplacé par le désir. Finalement, elle a haleté d'une voix rauque : « Oh, M. Synder, c'est vraiment bon ! »

Charlie a regardé les yeux aux paupières lourdes de la femme et son visage rouge. Son désir évident pour lui flattait son ego de mâle, alors il l'a prise encore plus fort.

Au matin, Charlie s'est réveillé d'un air rafraîchi après une nuit de sexe particulièrement vigoureuse. Accordant à peine un regard à la femme endormie dans le lit, il a enfilé ses vêtements et est sorti de la suite. Elle n'était qu'une femme qui avait satisfait les besoins de son corps. Nul besoin de se soucier d'elle. Après avoir sommairement effacé la femme de son esprit, il s'est rendu à l'entreprise pour travailler.

Assis sur sa chaise, Charlie se souvenait des événements de la nuit dernière, perdu dans ses pensées après qu'Ashley est sortie de son bureau. Les mots d'Ashley lui sont revenus. « Rompre ? Ce n'est qu'une employée ordinaire. Comment a-t-elle osé rompre avec moi ? » De plus, elle a couché avec un autre homme. C'était ridicule qu'elle donne l'impression que c'était elle qui avait été lésée. « Peu importe ! Rupture ou pas, je m'en fiche ! »

Un peu apaisé par cette pensée, Charlie a rangé toutes ces pensées au placard de son esprit et s'est concentré sur son travail.