Au coeur du scandale
img img Au coeur du scandale img Chapitre 5 Altercation
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Chapitre 6 Dans l'ombre du désir img
Chapitre 7 Trouble img
Chapitre 8 Inquiétude img
Chapitre 9 Altercation img
Chapitre 10 Jalousie img
Chapitre 11 Réunion familiale img
Chapitre 12 Incompréhension img
Chapitre 13 Tension img
Chapitre 14 Rencontre surprise img
Chapitre 15 Tristesse img
Chapitre 16 Altercation img
Chapitre 17 Terrible découverte img
Chapitre 18 Douleur sourde img
Chapitre 19 Le rendez-vous img
Chapitre 20 Peur img
Chapitre 21 Un saut dans le passé img
Chapitre 22 Demande assez spéciale img
Chapitre 23 Confusion img
Chapitre 24 Passé douloureux img
Chapitre 25 Occasion img
Chapitre 26 Décision img
Chapitre 27 Rencontre surprise img
Chapitre 28 Retournement de situation img
Chapitre 29 Étonnement img
Chapitre 30 Dispute img
Chapitre 31 Esprit embrumé img
Chapitre 32 Menace img
Chapitre 33 Le choc img
Chapitre 34 Tension img
Chapitre 35 Retrouvaille img
Chapitre 36 Le choix img
Chapitre 37 Aveux img
Chapitre 38 Trouble img
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Chapitre 5 Altercation

Au cœur du scandale

Tome 1

Chapitre 4

« L'excuse de l'infidélité, c'est qu'il n'y a rien d'aussi agréable que les commencements amoureux »

Farah

Mon sang n'a fait qu'un tour dans mon corps, lorsque j'ai vu la personne qui m'attendait devant la porte de chez moi.

Moi : Puis je savoir ce que tu me veux ? l'agressais je directement.

Je viens de descendre d'une journée super épuisante du boulot, et à peine arriver chez moi, je tombe sur cet imbécile.

Nahel : stp Farah, écoute moi je t'en prie.

Moi : pourquoi ne comprends tu pas une bonne fois pour toute que je ne t'aime pas ? Hein ? Que veux tu ? Que j'aille porter plainte ? Pourquoi ne me fiche tu pas la paix ?

J'en ai marre de l'avoir constamment sur mon dos. J'ai déjà usé de tous les stratagèmes possibles pour lui faire comprendre qu'il ne m'intéresse pas, mais c'est à croire que ça tombe dans l'oreille d'un sourd.

Nahel : Je ne peux pas vivre sans toi, j'ai essayé par tous les moyens possibles de faire taire ces sentiments, en vain ! laisse moi te prouver que je saurais te rendre heureuse. Je t'en prie, laisse moi une chance.

Je l'ai poussé dans un excès de rage pour pouvoir appuyé sur le bouton de la sonnerie.

Moi : je t'ai déjà dit que je suis en couple ; Je n'aime pas me montrer désagréable, mais tu exagères. Laisse moi faire ma vie je t'en prie.

Heureusement pour moi, Rita viens de m'ouvrir.

Lui : Rita, dis à ton amie que je l'aime et que je ferais tout mon possible pour la rendre heureuse.

Rita : rentre chez toi, c'est mieux !

Je ne lui ai même pas donné le temps de répondre, que j'avais déjà claqué la porte de la maison derrière moi.

J'en ai plus que marre de le voir devant chez moi à chaque fois. Il me fait chier. Quand me laissera t il enfin en paix ?

Rita : tu es vraiment dure avec lui me fit elle la remarque.

Moi : dure ? Tu es sérieuse là ?

Je travaille comme serveuse dans un restaurant en ville. Vous savez à quel point ce travail est épuisant n'est ce pas ?

Imaginez vous après avoir passé plus de 6 heures de temps debout, vous trouvez au pas de votre porte en rentrant, un prétendant qui refuse de comprendre que vous ne voulez pas de lui. Comment réagiriez-vous à ma place ?

Rita : bon j'avoue qu'il est saoulant mais..

Moi : arrête toi là c'est mieux. Tu as cuisiné ? la questionnais je en me dirigeant vers la cuisine.

Rita : j'étais fatiguée, donc j'ai commandé.

Moi : et pourquoi ne m'as-tu pas prévenu ? J'allais me prendre quelque chose de consistant à manger.

Elle a acheté deux hamburgers et franchement, je suis fatiguée de manger fastfood.

Rita : je ne suis pas ta bonne, donc cesse de me saouler.

Je m'apprêtais à lui répondre, lorsque mon téléphone a émis un appel entrant.

Dès que j'ai vu le numéro de Wassim s'afficher, toute ma fatigue s'est comment dire, volatilisée.

Wassim : comment se porte la prunelle de mes yeux ?

Moi : bien comme à chaque fois que je t'entends répondis je tout sourire.

Lui : tu es rentré ?

Moi : à l'instant et je crève de faim.

Lui : quoi, Rita n'as pas cuisiné ?

Etant donné que c'est son jour de repos, je m'attendais à ce qu'elle nous fasse la cuisine comme d'habitude.

Moi : non ! je compte me faire livrer à manger.

Lui : tu veux manger quoi ? je vais commander pour toi.

Moi : ne te donne pas cette peine.

Lui : une peine ? Pas du tout ! allez, dis moi ce que tu veux manger.

Moi : du poisson braisé accompagné de Alloco et frite répondis je tout sourire.

Je suis une vraie gourmande et je ne m'en cache pas.

Lui : je reconnais bien là ma petite chérie ironisa t il. Je vais raccrocher et te commander cela ok ? là je reviens de l'aéroport. J'étais allé accompagner ma femme.

Moi : ah ok !

Je déteste quand il me parle de cette potiche qui lui sert de femme. Oui je suis jalouse et alors ?

Lui : je te ferai signe dès que je serai à la maison. Je t'aime ma douce.

Moi : je t'aime aussi.

Je crois qu'une bonne douche s'impose. Je vais profiter pour rattraper mes prières et ensuite je vais attendre patiemment la nourriture qu'on me livrera.

En passant, je crois qu'il est temps que vous sachiez à qui vous avez affaire.

Je me présente Farah Barry, 27 ans et je suis peulh de Guinée Conakry. Je réside au Sénégal mais mes parents quant à eux sont en Guinée.

Je ne suis pas allée à l'université parce que mes parents n'ont pas trop les moyens donc j'ai suivi une formation vite fait en hôtellerie.

N'ayant pas trouvé un emploi dans mon domaine, je me suis contenté du boulot de serveuse que je fais actuellement.

En plus de travailler comme serveuse, je vends également des astuces pour femme en ligne. C'est Wassim qui m'a donné le financement nécessaire pour lancer cette activité là et pour le moment je n'ai pas à me plaindre.

Du coup, lorsqu'il m'a encore proposé de m'aider pour un meilleur emploi, je m'y suis catégoriquement opposé. Je ne veux pas qu'il pense que je sors avec lui pour son argent.

Il prend déjà assez soin de moi et cela me permets de couvrir largement mes dépenses. Je mène un train de vie que mon salaire ne me permet pas grâce à lui.

Je suis si je peux le dire ainsi, le soutien de famille. Etant l'aîné de ma famille, la majeure partie des responsabilités pèsent sur moi.

Je sais que ma relation est loin d'être saine, mais je suis follement amoureuse de lui et je compte attendre le temps qu'il faudra pour être sa femme.

Mère Oumou

Je me demande ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir ce genre d'enfant. Je déteste voir ma fille avec cette espèce de Kira ou que sais je encore. Je n'aime pas l'emprise qu'elle a sur elle.

Elle passe son temps à lui mettre des inepties dans la tête et si ça continue comme ça, Dalila risquerait de se rebeller, ce que je ne peux tolérer en aucun cas.

Je viens de regagné son domicile, où son mari s'attendait sans doute à me voir revenir avec elle.

Selim : laissez moi deviner, elle est chez cette Kira ? Me questionna t il dès qu'il m'a vu.

Moi : oui malheureusement.

Selim : je veux que ma femme rentre et sur le champ me dit il sur un ton dur.

Moi : écoute moi jeune homme, tu devrais faire doucement et me laisser régler les choses ok ?

Selim : si votre fille me trompe je vous jure que..

Moi : tu penses que j'ai enfanté d'une catin ? Tu ferais mieux de revoir ce qui sort de ta bouche car en dépit de tout, je reste ta belle mère.

Au début, Dalila ne voulait pas de ce mariage. C'est moi qui ai usé de chantage émotionnelle pour la faire plier.

Selim fait partie d'une famille très riche, je ne pouvais pas laisser ce gros gibier nous passer sous le nez.

Depuis qu'elle s'est mariée à lui, ma vie a changé du tout au tout. On me respecte beaucoup plus mais surtout, on me craint, ce qui était loin d'être le cas avant.

Par contre là, les évènements prennent une tournure qui ne me plait absolument pas.

Moi : et si tu arrêtais d'user de violence envers elle ?

Selim : vous n'avez pas à me dire comment je dois agir avec ma femme. Elle m'appartient et j'ai tous les droits sur elle.

Je suis assise contrairement à lui qui fais des vas et vient à en donner le tournis.

Moi : je connais ma fille et si tu veux qu'elle continue à être ta femme, tu devrais revoir ta manière de faire. Tu veux que je t'aide oui ou non ? Je te jure que si tu continues sur cette lancée, tu la perdras et définitivement.

Je sais qu'il aime ma fille donc j'use de cela pour avoir ce que je veux.

Selim : vous me conseillez quoi dans ce cas ?

Son ton est devenu plus doux cette fois ci.

Moi : prends d'abord place pour commencer lui enjoignais je.

Il a poussé un soupir avant de s'asseoir dans le canapé en face de moi.

Moi : maintenant, écoute moi ! cela fait des années que tu es mariés avec elle et tu devrais normalement savoir que Dalila n'est pas une femme difficile.

Selim : et si vous en veniez au fait, s'impatienta t il.

Moi : fais lui livrer un cadeau, suivi d'une lettre d'excuse que tu écriras toi-même et ensuite observe la.

Selim : écrire une lettre d'excuse ? Mais vous me prenez pour qui ? Votre pantin ?

Moi : tu veux qu'elle revienne oui ou non ?

Selim : je veux que ma femme revienne s'adoucit-il.

Moi : fais donc ce que je te dis et tu verras les résultats. Depuis que tu es marié avec elle, ne t'ai-je pas aidé à la faire abdiquer sur tous les plans ? Ne t'ai-je pas aidé à dompter ta femme ?

Selim : je reconnais que oui.

Moi : continue à me faire confiance dans ce cas et tu verras.

Selim : mais cela ne change en rien le fait qu'elle refuse toujours que je la touche.

Moi : sur ce point, c'est à toi de savoir gérer. Toutes les femmes aiment les marques d'attention. Invite la à sortir, diminue ton autorité sur elle, prouve lui que tu l'aimes mais surtout que tu lui fais confiance. Je te jure que si tu y arrives, à aucune seconde l'idée de te quitter lui viendra en tête.

Il a gardé le silence durant quelques minutes avant de me dire:

Selim : je ne perds rien à essayer.

Moi : bien ! bon, je vais devoir m'en aller avant que mon mari ne se demande où je suis.

Selim : ok !

Il a sorti une liasse de billet que je me suis empressé de prendre avant qu'il ne se mette à les compter.

Moi : laisse moi faire et tu vivras toujours en harmonie dans ton couple.

C'est avec le cœur beaucoup plus léger que je suis sortie de là. Jamais je ne laisserais ma fille me faire perdre ce privilège de côtoyer un milieu luxueux à cause de ces états d'âmes.

Wassim

Ai-je des fans par ici ? Ou bien on me déteste ? Bon, je vais d'abord tâcher de me présenter avant de recueillir vos avis.

Vous me connaissez déjà et savez que je suis un homme marié. J'ai 35 ans et je suis l'aîné de ma famille.

Je suis métissé, d'une mère Guinéenne et d'un père Sénégalais. Donc je vous laisse déjà imaginé le tableau.

Je suis un bel homme, mais je suppose que ça, ce n'est plus un secret pour vous.

Je travaille dans l'entreprise familiale de ma femme où j'ai été nommé directeur de commerce. Donc de ce côté également, je n'ai pas à me plaindre.

Vous vous demandez sans doute si j'aime ma femme ? Bien sûr que je l'aime. Comment ne pas l'aimer après tout ce qu'elle a fait pour moi ? Et continuera sans doute de faire ?

Pourquoi est ce que je vois Farah en douce, eh bien j'apprécie beaucoup cette douce créature divine. Elle est d'une beauté à couper le souffle et n'en parlons pas de son corps. Quel homme ne rêverait pas de l'avoir ? Quel homme ne tomberait il pas sous son charme de déesse ?

Ne me jeté pas des piques svp, je reste un homme et j'ai tellement à donner que je ne saurais me contenté d'une seule femme.

Moi : Allô ?

Je viens de regagné ma maison. J'ai déjà eu Farah au téléphone et elle m'a dit avoir reçu la nourriture que j'ai commandée pour elle.

Là je suis en train de monter les marches d'escaliers pour regagner ma chambre.

Nawila : comment tu vas mon amour ?

Moi : bien et toi ? Vous avez embarqué ?

Nawila : dans quelques minutes. Je voulais savoir si tu étais rentré.

Moi : je viens à peine de rentrer.

Nawila : j'ai demandé à Lisa de venir rester avec toi jusqu'à mon retour !

Non, pas encore !

Moi : ma chérie, ce n'est pas la peine. Je t'ai déjà dit que je saurai me débrouiller.

Nawila : j'aurai le cœur plus posé en la sachant dans la maison.

Moi : elle est où ?

Nawila : je ne sais pas. Pourtant elle m'a dit qu'elle était déjà arrivée.

Je venais à peine d'empoigner la porte de la chambre, lorsque j'ai vu cette satanée femme dans mon lit.

Moi : elle doit sûrement être dans l'une des chambres. heu mon cœur, je te souhaite un très bon voyage ok ? Ecris moi à ton arrivé. Je t'aime beaucoup.

Nawila : je t'aime aussi.

Je venais à peine de raccroché, lorsque je me suis dirigé vers cette conne pour la tiré de là. Elle est quasiment à poil.

Moi : n'as-tu donc pas de vergogne ? Comment oses-tu ? M'énervais je. Et si un des employés te trouvaient ici ? tu imagines le scandale que tu créeras ?

Lisa : tu n'aimes pas ce que tu vois ? me questionna t elle sur un ton coquin.

C'est avec rage que je l'ai viré de mon lit.

Moi : si les bonnes n'étaient pas en bas, je t'aurai sorti par la peau des fesses. Fiche moi le camp de cette chambre et tout de suite.

Lisa : tu ne sais pas ce que tu perds. Tous les hommes sont à mes pieds mais toi..

Moi : va te faire foutre Lisa l'interrompis je. Jamais, je dis bien jamais je ne poserai mes mains sur une salope de ton genre.

Lisa : je me ferai donc une joie de dire à ta femme que tu la trompes.

J'ai eu l'effet d'une douche froide en entendant ces mots sortir de sa bouche.

Lisa : quoi, tu pensais que je ne savais pas ? C'est ta femme qui est stupide pour ne pas s'en rendre compte, mais je le lui dirai je te jure.

Moi : je suis curieux de savoir comment tu t'y prendras. Ce sera ta parole contre la mienne la narguais je.

Lisa : tu n'es qu'un imbécile et un salaud. Nawila est tellement conne qu'elle pense être tombé sur le prince charmant.

Moi : si tu oses encore insulter ma femme je te ferai passer toute envie la menaçais je.

Lisa : tu es pathétique Wassim !

Moi : si tu le dis mais une chose est sûre, jamais je dis bien jamais je ne te toucherai. Je préfère même encore dix milles fois couché avec toutes les femmes de la terre que de toucher à celle que ma femme considère comme sa meilleure amie. Espèce de pute ! maintenant, fais moi le plaisir de sortir d'ici.

Si elle continue, je risquerai de lui crever les yeux.

Lisa : cela ne se passera pas comme ça ; je te détruirai Wassim.

Moi : oui c'est ça, va te faire foutre pute de bas étage.

J'ai claqué la porte de la chambre derrière moi avant de la verrouiller à double tour. Il faut vraiment que j'ouvre les yeux à Nawila sur cette soit disant amitié. J'en ai plus que marre de l'avoir tout le temps entre mes pattes.

Je suis peut-être ce que je suis, mais jamais je ne tromperai ma femme avec une de ses amies, je dis bien jamais......................

                         

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