Au coeur du scandale
img img Au coeur du scandale img Chapitre 2 Remord
2
Chapitre 6 Dans l'ombre du désir img
Chapitre 7 Trouble img
Chapitre 8 Inquiétude img
Chapitre 9 Altercation img
Chapitre 10 Jalousie img
Chapitre 11 Réunion familiale img
Chapitre 12 Incompréhension img
Chapitre 13 Tension img
Chapitre 14 Rencontre surprise img
Chapitre 15 Tristesse img
Chapitre 16 Altercation img
Chapitre 17 Terrible découverte img
Chapitre 18 Douleur sourde img
Chapitre 19 Le rendez-vous img
Chapitre 20 Peur img
Chapitre 21 Un saut dans le passé img
Chapitre 22 Demande assez spéciale img
Chapitre 23 Confusion img
Chapitre 24 Passé douloureux img
Chapitre 25 Occasion img
Chapitre 26 Décision img
Chapitre 27 Rencontre surprise img
Chapitre 28 Retournement de situation img
Chapitre 29 Étonnement img
Chapitre 30 Dispute img
Chapitre 31 Esprit embrumé img
Chapitre 32 Menace img
Chapitre 33 Le choc img
Chapitre 34 Tension img
Chapitre 35 Retrouvaille img
Chapitre 36 Le choix img
Chapitre 37 Aveux img
Chapitre 38 Trouble img
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Chapitre 2 Remord

Tome 1

Chapitre 1

« Le regret ne vient que parce que notre conscience nous accuse, elle nous reproche d'avoir minimisé les conséquences de nos actes »

'' Un an plus tard''

Nawila

Je me présente Nawila Diop. Sénégalaise de père et de mère mauritanienne. Je suis l'unique enfant de mes parents. Je suis âgé de 28 ans, femme mariée, sans enfant.

Je travaille dans l'entreprise familiale de mon père où j'occupe le rôle de directrice adjointe. Je gère la majeure partie de ses affaires d'ailleurs.

Mon père fait partie des hommes les plus influents du pays. C'est un homme hors paires qui a su se faire respecter de tous.

Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais manqué de quelque chose dans ma vie.

Mes parents m'ont toujours couvert et cajolé. Mais cela ne m'a pas empêché de commencer à travailler très tôt.

C'est à l'âge de 16 ans que papa a commencé à me faire entrer dans le monde du travail. En période de vacance, il m'emmenait souvent en voyage d'affaire avec lui, malgré les protestations de maman.

Et quand j'ai eu mon Master, j'avais déjà assez de compétence pour gérer plusieurs de ses affaires.

C'est d'ailleurs au cours d'une réunion avec nos collaborateurs, que j'ai rencontré mon mari qui occupait le poste de comptable dans la firme dans laquelle il bossait.

Mon statut et niveau de vie ne m'a pas empêché de tomber sous son charme. Comment pouvais je d'ailleurs être insensible à cet homme qui attire dès le premier regard ?

Du haut de ces 1m90 et de son teint clair, il émanait de lui une attraction qui m'a rendu tout de suite folle de lui.

Je vous raconterai au fur et à mesure, comment notre histoire a évolué.

Sachez simplement que nous sommes mariés depuis deux ans et je suis super heureuse de l'avoir comme mari.

****

La journée d'aujourd'hui a été épuisante. Là je suis sur le chemin du retour, au côté de mon mari.

Wassim : pas trop fatigué mon cœur ?

Nous avons passés une journée super stressante.

Moi : bof, assez fatiguée mais ça va répondis je en posant ma tête sur son épaule.

Wassim : je te ferai couler un bon bain et je te ferai un bon massage pour te remettre d'aplomb.

Plusieurs personnes dans mon entourage m'ont déconseillées, quand je voulais le mettre à la tête d'une des entreprises de papa, de le faire.

J'ai entendu de tout : les hommes sont méchants, il est avec toi pour ton argent, il te la mettra à l'envers et j'en passe.

Si j'avais écouté ces personnes, je ne serai pas là aujourd'hui à vivre mon compte de fée.

Parce qu'en plus de fructifier les biens de papa qui l'aime d'ailleurs, il est le parfait compagnon dont toutes les femmes rêve.

Attentionné, doux, il veille sur moi au grain et comble le moindre de mes caprices.

Moi : j'en ai énormément besoin.

Rien que d'imaginer ses mains sur moi, il y a ma température corporelle qui s'élève.

Wassim : compte sur moi alors me répondit il en me baisant le front.

Le reste du trajet s'est passé dans le plus grand des silences, jusqu'à ce qu'on accède à notre villa.

Quand le chauffeur s'est garé, il m'a ouvert la portière pour que je descende. Et c'est main dans la main que nous avons regagnés notre domicile.

C'est notre bonne qui vient de nous ouvrir. J'ai au total 4 employés de maison.

Une qui nettoie la maison, l'autre qui s'occupe de la cuisine exclusivement, un jardinier et un gardien.

Nous vivons dans l'une des maisons de papa qui a été construite exclusivement pour nous.

Bonne : bienvenue nous dit elle !

Moi : comment vas-tu ?

Elle : je vais bien Madame.

Moi : demande à la cuisinière de réchauffer le dîner, on descendra d'ici une trentaine de minutes ok ?

Elle : ok madame !

Nous sommes montés dans notre chambre après cela.

Wassim venait à peine de refermer la porte derrière lui, lorsqu'il m'a attiré à lui.

Wassim : te voir conclure cette affaire aujourd'hui, m'a donné envie de te faire l'amour. Tu étais diablement sexy dans cette pièce me souffla t il à l'oreille.

Il nous arrive de travailler ensemble comme ce fut le cas aujourd'hui.

Moi : tu attends quoi alors ?

La robe que je portais n'a pas tardé à jonché le sol. Rien de tel qu'une partie de jambe en l'air pour retrouver la forme.

Dalila

Je me sens extrêmement mal. Je n'ai même pas de mot adéquat pour décrire ce que je ressens. L'horloge affiche trois heures du matin, mais impossible pour moi de fermer l'œil.

D'ailleurs, Je ne sais même plus à quand remonte la dernière fois que j'ai eu une nuit de sommeil paisible.

Pas un jour ne passe sans que je ne me pose des questions. Et si elle avait raison ? Et si on avait été injuste envers elle ? Qu'est elle devenue ? s'en est elle sortit ?

Mon mari, l'homme qu'elle avait désigné comme l'auteur de sa grossesse, comme l'homme qui l'avait violé, était-ce la vérité ? Non, cela ne peut pas être le cas.

Maman et moi, nous nous étions mis d'accord pour monter une histoire de toute pièce dans l'unique but de couvrir notre acte.

Donc lorsqu'il était rentré ce soir-là et avait demandé après Noor, je lui avais dit qu'elle s'était enfuie après nous avoir révélé dans une lettre qu'elle était enceinte.

Cela l'avait perturbé et il avait même déployé tous les moyens nécessaire pour la retrouver, en vain ! un homme coupable aurait il agit de la sorte ? Bien sûr que non ! C'est d'ailleurs cela qui m'avait conforté.

Si au début j'ai cru que j'allais pouvoir vivre avec ce poids sur ma conscience, le regret et le doute n'ont pas tardé à germé en moi.

Est-ce la peur de découvrir le véritable visage de l'homme avec qui j'ai uni ma vie que j'ai préféré gardé le silence ? Où est ce pour justifier l'acte lamentable que j'ai commis en chassant ma petite sœur qui m'avait supplié de lui venir en aide ?

Mais s'il était coupable, allait il remuer ciel et terre pour qu'on la retrouve ? ça n'a pas de sens ! ça n'a aucun sens grimaçais je de douleur en me massant les tempes.

C'est avec le cœur lourd que je me suis levée du lit pour me rendre à la cuisine.

J'étais en train de prendre un cachet à cause de mes migraines, lorsque les larmes que j'ai essayé tant bien que mal de réprimé m'ont aveuglés.

C'est en tenant le pan du travail, que je me suis accroché, pour éviter de m'écrouler.

Je me suis mise à pleurer, comme si ces larmes pouvaient changer quelque chose à la situation. Comme si mes larmes pouvaient apaisé mon âme.

Mon Dieu, pourquoi me suis-je montrer aussi dure avec elle ? J'ai fait preuve d'une cruauté qui n'a pas de nom. Si seulement je pouvais revenir en arrière.

C'est en tremblant, que j'ai composé le numéro de maman.

Elle a décroché au bout de la troisième sonnerie.

Moi : Maman, sorties difficilement.

Maman : que se passe t il Dali ? Tu pleures ?

Moi : j'ai mal maman. J'ai trop mal ! dis je en redoublant mes pleures.

Je suffoque à la limite de douleur !

Maman : parle moi ma fille. Pourquoi es tu dans un tel état ?

Moi : où se trouve Noor maman, où est elle ?

Maman : je pensais qu'on en avait déjà finie avec cette histoire me répondit elle sur un ton condescendant.

Moi : pourquoi te montres tu aussi indifférente ? ne s'agit il pas de ta fille ?

Je n'ai jamais compris comment elle a réussi à passer outre sur nos agissements. Elle vit sa vie de manière tellement paisible qu'on croirait qu'elle s'en fiche complètement de ce qui aurait pu lui arriver.

Maman : elle ne l'est plus depuis ce fameux jour. Je l'ai sorti de ma vie et tu devrais en faire de même. Pour moi elle est morte ok ?

J'ai ressenti la chair de poule me parcourir tout le corps à la fin de sa phrase.

Maman (poursuivant) : que veux tu Dalila ? En plus de s'être fait engrosser, elle a osé accuser ton mari de l'avoir violé, que veux tu de plus ? Hein ? Ecoute, demain viens à la maison et on en reparlera ok ? Il se fait tard !

Elle ne m'a même pas laissé le temps de répondre, qu'elle avait déjà mis fin à l'appel.

Comment une mère peut se comporter de manière aussi horrible ?

*****

C'est en sentant des mains me parcourir le corps, que j'ai émergé d'un sommeil tumultueux.

Selim : mon amour, j'ai envie de toi me souffla t il à l'oreille.

Quand il a voulu introduire ses mains sous ma robe, je l'ai directement stoppé.

Moi : quelle heure fait il ?

Selim : six heures du matin pourquoi ?

Moi : j'ai mal à la tête, répondis je la voix pâteuse.

Selim : tu trouveras quelle autre excuse demain ?

Je compte à peine le nombre de fois que nous avons couchés ensemble ces derniers mois. Je n'arrive pas, je n'arrive plus à me donner entièrement à lui.

Je n'arrive pas à faire taire cette voix qui me souffle à chaque moment : « et s'il était coupable » ?

Moi : stp Selim !

Selim : il n'y a pas de Selim qui tienne. Tu sais quoi, ne viens pas te plaindre après lorsque je te ramènerais une coépouse. J'espère pour toi que tu auras la force d'assumer ce que tu es en train de créer s'énerva t il.

Etant déjà habitué à ses menaces, je n'en ai pas tenu cas. Il est sorti de la chambre en ne manquant pas de claquer la porte comme à son accoutumé.

Il faut que je trouve une solution, ll faut que je retrouve ma sœur. Si jamais il lui est arrivé quelque chose, jamais, je dis bien jamais je ne me le pardonnerai.

****

Maman : pourquoi te comportes tu de la sorte ? Hein ?

Cela fait déjà une bonne dizaine de minutes que maman passe son temps à me hurler dessus.

Moi : je n'ai rien à me reproché.

Maman : Tu veux foutre ton mariage en l'air à cause de cette pute ? tu te refuses à ton mari alors qu'il n'a rien fait de mal ?

Moi : assez, hurlais je malgré moi. Il s'agit de Noor, de ta fille, de ma petite sœur, comment peux tu parler d'elle comme s'il s'agissait d'une parfaite inconnue ?

Maman : est ce à moi que tu t'adresses de la sorte ?

Moi : je compte faire tout ce qui est en mon possible pour la retrouver, et je le ferai avec ton aide ou pas dis-je en me levant.

J'étais venue pour qu'elle me remonte le moral, mais je regrette énormément.

Maman : rassois toi et vite m'ordonna t elle !

Moi : papa ne ressemble plus à rien. Il a perdu goût à la vie, je ne me rappelle même plus de la dernière fois que je l'ai vu sourire. Il est en train de mourir de chagrin et toi tout ce qui t'intéresse c'est de te faire de l'argent ? Mais quel genre de mère es tu ? Quel genre de femme ?

Je crois que je ne m'attendais pas à la gifle virulente qui vient d'atterrir sur ma joue.

Maman : que ce soit la première et la dernière fois que tu me parles sur ce ton m'as-tu comprise ?

Je me suis tenu la joue durant une nanoseconde, avant de sortir de la maison. L'avoir en face de moi m'horripile au coûte..............

Au coeur du scandale

Tome 1

Chapitre 1

« Le regret ne vient que parce que notre conscience nous accuse, elle nous reproche d'avoir minimisé les conséquences de nos actes »

'' Un an plus tard''

Nawila

Je me présente Nawila Diop. Sénégalaise de père et de mère mauritanienne. Je suis l'unique enfant de mes parents. Je suis âgé de 28 ans, femme mariée, sans enfant.

Je travaille dans l'entreprise familiale de mon père où j'occupe le rôle de directrice adjointe. Je gère la majeure partie de ses affaires d'ailleurs.

Mon père fait partie des hommes les plus influents du pays. C'est un homme hors paires qui a su se faire respecter de tous.

Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais manqué de quelque chose dans ma vie.

Mes parents m'ont toujours couvert et cajolé. Mais cela ne m'a pas empêché de commencer à travailler très tôt.

C'est à l'âge de 16 ans que papa a commencé à me faire entrer dans le monde du travail. En période de vacance, il m'emmenait souvent en voyage d'affaire avec lui, malgré les protestations de maman.

Et quand j'ai eu mon Master, j'avais déjà assez de compétence pour gérer plusieurs de ses affaires.

C'est d'ailleurs au cours d'une réunion avec nos collaborateurs, que j'ai rencontré mon mari qui occupait le poste de comptable dans la firme dans laquelle il bossait.

Mon statut et niveau de vie ne m'a pas empêché de tomber sous son charme. Comment pouvais je d'ailleurs être insensible à cet homme qui attire dès le premier regard ?

Du haut de ces 1m90 et de son teint clair, il émanait de lui une attraction qui m'a rendu tout de suite folle de lui.

Je vous raconterai au fur et à mesure, comment notre histoire a évolué.

Sachez simplement que nous sommes mariés depuis deux ans et je suis super heureuse de l'avoir comme mari.

****

La journée d'aujourd'hui a été épuisante. Là je suis sur le chemin du retour, au côté de mon mari.

Wassim : pas trop fatigué mon cœur ?

Nous avons passés une journée super stressante.

Moi : bof, assez fatiguée mais ça va répondis je en posant ma tête sur son épaule.

Wassim : je te ferai couler un bon bain et je te ferai un bon massage pour te remettre d'aplomb.

Plusieurs personnes dans mon entourage m'ont déconseillées, quand je voulais le mettre à la tête d'une des entreprises de papa, de le faire.

J'ai entendu de tout : les hommes sont méchants, il est avec toi pour ton argent, il te la mettra à l'envers et j'en passe.

Si j'avais écouté ces personnes, je ne serai pas là aujourd'hui à vivre mon compte de fée.

Parce qu'en plus de fructifier les biens de papa qui l'aime d'ailleurs, il est le parfait compagnon dont toutes les femmes rêve.

Attentionné, doux, il veille sur moi au grain et comble le moindre de mes caprices.

Moi : j'en ai énormément besoin.

Rien que d'imaginer ses mains sur moi, il y a ma température corporelle qui s'élève.

Wassim : compte sur moi alors me répondit il en me baisant le front.

Le reste du trajet s'est passé dans le plus grand des silences, jusqu'à ce qu'on accède à notre villa.

Quand le chauffeur s'est garé, il m'a ouvert la portière pour que je descende. Et c'est main dans la main que nous avons regagnés notre domicile.

C'est notre bonne qui vient de nous ouvrir. J'ai au total 4 employés de maison.

Une qui nettoie la maison, l'autre qui s'occupe de la cuisine exclusivement, un jardinier et un gardien.

Nous vivons dans l'une des maisons de papa qui a été construite exclusivement pour nous.

Bonne : bienvenue nous dit elle !

Moi : comment vas-tu ?

Elle : je vais bien Madame.

Moi : demande à la cuisinière de réchauffer le dîner, on descendra d'ici une trentaine de minutes ok ?

Elle : ok madame !

Nous sommes montés dans notre chambre après cela.

Wassim venait à peine de refermer la porte derrière lui, lorsqu'il m'a attiré à lui.

Wassim : te voir conclure cette affaire aujourd'hui, m'a donné envie de te faire l'amour. Tu étais diablement sexy dans cette pièce me souffla t il à l'oreille.

Il nous arrive de travailler ensemble comme ce fut le cas aujourd'hui.

Moi : tu attends quoi alors ?

La robe que je portais n'a pas tardé à jonché le sol. Rien de tel qu'une partie de jambe en l'air pour retrouver la forme.

Dalila

Je me sens extrêmement mal. Je n'ai même pas de mot adéquat pour décrire ce que je ressens. L'horloge affiche trois heures du matin, mais impossible pour moi de fermer l'œil.

D'ailleurs, Je ne sais même plus à quand remonte la dernière fois que j'ai eu une nuit de sommeil paisible.

Pas un jour ne passe sans que je ne me pose des questions. Et si elle avait raison ? Et si on avait été injuste envers elle ? Qu'est elle devenue ? s'en est elle sortit ?

Mon mari, l'homme qu'elle avait désigné comme l'auteur de sa grossesse, comme l'homme qui l'avait violé, était-ce la vérité ? Non, cela ne peut pas être le cas.

Maman et moi, nous nous étions mis d'accord pour monter une histoire de toute pièce dans l'unique but de couvrir notre acte.

Donc lorsqu'il était rentré ce soir-là et avait demandé après Noor, je lui avais dit qu'elle s'était enfuie après nous avoir révélé dans une lettre qu'elle était enceinte.

Cela l'avait perturbé et il avait même déployé tous les moyens nécessaire pour la retrouver, en vain ! un homme coupable aurait il agit de la sorte ? Bien sûr que non ! C'est d'ailleurs cela qui m'avait conforté.

Si au début j'ai cru que j'allais pouvoir vivre avec ce poids sur ma conscience, le regret et le doute n'ont pas tardé à germé en moi.

Est-ce la peur de découvrir le véritable visage de l'homme avec qui j'ai uni ma vie que j'ai préféré gardé le silence ? Où est ce pour justifier l'acte lamentable que j'ai commis en chassant ma petite sœur qui m'avait supplié de lui venir en aide ?

Mais s'il était coupable, allait il remuer ciel et terre pour qu'on la retrouve ? ça n'a pas de sens ! ça n'a aucun sens grimaçais je de douleur en me massant les tempes.

C'est avec le cœur lourd que je me suis levée du lit pour me rendre à la cuisine.

J'étais en train de prendre un cachet à cause de mes migraines, lorsque les larmes que j'ai essayé tant bien que mal de réprimé m'ont aveuglés.

C'est en tenant le pan du travail, que je me suis accroché, pour éviter de m'écrouler.

Je me suis mise à pleurer, comme si ces larmes pouvaient changer quelque chose à la situation. Comme si mes larmes pouvaient apaisé mon âme.

Mon Dieu, pourquoi me suis-je montrer aussi dure avec elle ? J'ai fait preuve d'une cruauté qui n'a pas de nom. Si seulement je pouvais revenir en arrière.

C'est en tremblant, que j'ai composé le numéro de maman.

Elle a décroché au bout de la troisième sonnerie.

Moi : Maman, sorties difficilement.

Maman : que se passe t il Dali ? Tu pleures ?

Moi : j'ai mal maman. J'ai trop mal ! dis je en redoublant mes pleures.

Je suffoque à la limite de douleur !

Maman : parle moi ma fille. Pourquoi es tu dans un tel état ?

Moi : où se trouve Noor maman, où est elle ?

Maman : je pensais qu'on en avait déjà finie avec cette histoire me répondit elle sur un ton condescendant.

Moi : pourquoi te montres tu aussi indifférente ? ne s'agit il pas de ta fille ?

Je n'ai jamais compris comment elle a réussi à passer outre sur nos agissements. Elle vit sa vie de manière tellement paisible qu'on croirait qu'elle s'en fiche complètement de ce qui aurait pu lui arriver.

Maman : elle ne l'est plus depuis ce fameux jour. Je l'ai sorti de ma vie et tu devrais en faire de même. Pour moi elle est morte ok ?

J'ai ressenti la chair de poule me parcourir tout le corps à la fin de sa phrase.

Maman (poursuivant) : que veux tu Dalila ? En plus de s'être fait engrosser, elle a osé accuser ton mari de l'avoir violé, que veux tu de plus ? Hein ? Ecoute, demain viens à la maison et on en reparlera ok ? Il se fait tard !

Elle ne m'a même pas laissé le temps de répondre, qu'elle avait déjà mis fin à l'appel.

Comment une mère peut se comporter de manière aussi horrible ?

*****

C'est en sentant des mains me parcourir le corps, que j'ai émergé d'un sommeil tumultueux.

Selim : mon amour, j'ai envie de toi me souffla t il à l'oreille.

Quand il a voulu introduire ses mains sous ma robe, je l'ai directement stoppé.

Moi : quelle heure fait il ?

Selim : six heures du matin pourquoi ?

Moi : j'ai mal à la tête, répondis je la voix pâteuse.

Selim : tu trouveras quelle autre excuse demain ?

Je compte à peine le nombre de fois que nous avons couchés ensemble ces derniers mois. Je n'arrive pas, je n'arrive plus à me donner entièrement à lui.

Je n'arrive pas à faire taire cette voix qui me souffle à chaque moment : « et s'il était coupable » ?

Moi : stp Selim !

Selim : il n'y a pas de Selim qui tienne. Tu sais quoi, ne viens pas te plaindre après lorsque je te ramènerais une coépouse. J'espère pour toi que tu auras la force d'assumer ce que tu es en train de créer s'énerva t il.

Etant déjà habitué à ses menaces, je n'en ai pas tenu cas. Il est sorti de la chambre en ne manquant pas de claquer la porte comme à son accoutumé.

Il faut que je trouve une solution, ll faut que je retrouve ma sœur. Si jamais il lui est arrivé quelque chose, jamais, je dis bien jamais je ne me le pardonnerai.

****

Maman : pourquoi te comportes tu de la sorte ? Hein ?

Cela fait déjà une bonne dizaine de minutes que maman passe son temps à me hurler dessus.

Moi : je n'ai rien à me reproché.

Maman : Tu veux foutre ton mariage en l'air à cause de cette pute ? tu te refuses à ton mari alors qu'il n'a rien fait de mal ?

Moi : assez, hurlais je malgré moi. Il s'agit de Noor, de ta fille, de ma petite sœur, comment peux tu parler d'elle comme s'il s'agissait d'une parfaite inconnue ?

Maman : est ce à moi que tu t'adresses de la sorte ?

Moi : je compte faire tout ce qui est en mon possible pour la retrouver, et je le ferai avec ton aide ou pas dis-je en me levant.

J'étais venue pour qu'elle me remonte le moral, mais je regrette énormément.

Maman : rassois toi et vite m'ordonna t elle !

Moi : papa ne ressemble plus à rien. Il a perdu goût à la vie, je ne me rappelle même plus de la dernière fois que je l'ai vu sourire. Il est en train de mourir de chagrin et toi tout ce qui t'intéresse c'est de te faire de l'argent ? Mais quel genre de mère es tu ? Quel genre de femme ?

Je crois que je ne m'attendais pas à la gifle virulente qui vient d'atterrir sur ma joue.

Maman : que ce soit la première et la dernière fois que tu me parles sur ce ton m'as-tu comprise ?

Je me suis tenu la joue durant une nanoseconde, avant de sortir de a maison. L'avoir en face de moi m'horripile au plus haut degré. Je déploierai tous les moyens nécessaire pour la retrouver et ce, quoi qu'il m'en coûte

            
            

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