Ma mère : mais mon cher mari, de quoi parle tu?
Mon père : ( en criant très fort) tu me poses encore la question ? N'est ce pas toi qui à demandé à ta cœpouse hier de faire la cuisine à mon absence ? Donc comme ça quand je ne suis pas là tu maltraite ma femme ?
Ma mère : mais non c'est pas ce qui c'est passé laisse moi t'expliquer
Mon père : expliquer quoi au juste ? Je comprends pourquoi tu n'arrivais plus à avoir des enfants, tu est méchante ! Très méchante. Tu ne veux pas me donner d'héritier et tu ne veux pas aussi que quelqu'un d'autre le fasse ! A partir d'aujourd'hui tu sauras qui je suis dans cette maison salle sorcière. Puis il se tourne et s'en va.
Ma mère était déjà en train de verser des larmes car c'est la première fois qu'elle voyait mon père dans cet état, mais aussi c'est la première fois qu'il remet sa stérilité en question. Elle avait mal! Très mal car durant toute la journée elle était très triste. Après cette scène je n'arrivais plus à dormir et ma mère aussi. Nous sommes restés éveillés jusqu'au petit matin. Ma mère m'a aidé à me préparer pour l'école avant de retourner à ses tâches ménagères. A mon retour de l'école j'ai trouvé mon père et ma marâtre sous le grand arbre de la maison. Je suis allée vers eux pour les saluer
Moi: bonsoir papa, bonsoir maman
Mon père : bonsoir ma chérie, tu es bien rentrée ?
Moi: oui papa ça va. J'ai eu mes résultats du premier trimestre je suis la première de la classe
Mon père : c'est bien ça ma fille continue comme ça. Maintenant vas te changer pour aider ta mère à la cuisine ta mère ici dit qu'elle a faim
Moi: d'accord papa
Pendant tout l'échange avec mon père,ma marâtre me regardait bizarrement. J'étais très effrayé par son regard. Après avoir fini de me changer, je suis directement allé voir ma mère dans la cuisine pour l'aider et aussi lui raconter ma journée. Arrivée à la cuisine j'ai constaté qu'elle était triste. J'ai alors compris que c'était par rapport à ce qui c'était passé le matin avec mon père car d'habitude elle était toujours souriante et jovial mais ce jour ce n'était pas le cas
Moi: maman je suis là
Ma mère : ( se tournant vers moi) oui ma chérie bon arrivé. Comment s'est passé ta journée aujourd'hui ?
Moi: c'était bien mère. Je suis première de la classe.
Ma mère : félicitations ma chérie. Continue comme ça d'accord ?
J'ai simplement hoché la tête avant d'aller prendre les assiettes pour faire la vaisselle. Après avoir fini de faire la cuisine avec ma mère, elle m'a envoyé appeler mon père et ma marâtre pour qu'on mange tous ensemble. Mais à mon arrivée dans leurs case mon père m'a demandé de retourner chercher ma mère. C'est ce que j'ai fait. A l'arrivée de ma mère, j'ai suivi mon père dire ceux ci
Mon:( a ma mère) a partir d'aujourd'hui je veux que tu apportes la nourriture à assibi dans sa case, car elle ne peut plus se déplacer. D'accord ?
Ma mère : oui mon mari, c'est compris
Mon père : Eh bien, maintenant tu peux y retourner pour nous apporter à manger.
Ma mère est revenue à la cuisine et m'a demandé d'apporter de l'eau à boire et pour laver les mains dans la case de ma marâtre, je l'ai fait et ensuite nous avons apporté à manger à mon père et à ma marâtre. C'est ainsi que depuis ce jour mon père ne mangeait plus avec nous comme avant, il mangeait uniquement qu'avec ma marâtre, même moi il ne me regardait plus. Un jour, à l'absence de mon père, ma marâtre était assise toute seule sous le grand arbre de la cour. Ma mère l'ayant remarqué est allée là voir pour discuter un peu puisqu'elle aussi se sentait seule. C'était un samedi et j'étais aussi à la maison. J'ai pris mon cahier pour m'asseoir à côté d'eux. C'est ma mère qui a pris la parole en premier.
Ma mère : Assibi comment tu vas aujourd'hui ?
Assibi: je vais très bien merci et toi ?
Ma mère : je vais bien aussi merci.
Je n'ai plus suivi leurs conversations jusqu'à ce que ma mère m'appelle pour me demander d'aller dans la case de ma marâtre pour lui chercher son remède. Je suis allée lui apporter son médicament avant de retourner étudier. Le soir venu nous étions à la cuisine avec ma mère lorsque mon père vint m'appeler.
Mon père : Aliya ?
Moi: oui père je suis là
Mon père : dit moi tout de suite Aliya où à tu mis les pièces que tu à pris dans la case de ta marâtre
Moi: papa je n'ai pas vu de pièces dans sa case, je suis juste partie prendre son remède pour lui apporter
Mon père : donc en plus d'être une voleuse tu sais aussi mentir maintenant ! ( En criant)
C'est en ce moment que j'ai suivi les pats de ma mère vers nous.
Ma mère : mais qui y'a t'il je vous entends depuis la cuisine
Mon père : toi, reste en dehors de ça d'accord ? Ta fille à volé les pièces qui se trouvaient dans la case de assibi lorsque tu lui à demandé d'aller chercher son remède. D'ailleurs c'est sûr que c'est toi qui à commencé à lui à apprendre les mauvaise choses
Ma mère : mais de quoi parle tu ? Nous étions tous ensemble ici lorsqu'elle est entrée et ressortie de la case de assibi. Elle à ramener directement son remède sous le grand arbre ! Assibi elle même état là
Mon père : donc tu veux dire que les pièces de assibi ont disparu comme ça alors que Aliya est la seule à être rentré là bas aujourd'hui ?
Ma mère : non j'ai pas dit ça. Elle n'a qu'à bien fouillé où elle à déposer et de mon côté je vais aussi regarder dans les affaires de la petite
Mon père s'est retourné pour rentrer dans la case de ma marâtre. Moi j'étais juste en larmes, je ne savais même pas de quoi ils étaient en train de parler. Ma mère à sécher mes larmes et m'a demandé de là suivre dans notre case avant de prendre la parole
Ma mère : ma chérie dit moi la vérité, c'est toi qui a pris les pièces de maman assibi ?
Moi: ( en larme) non mère je n'ai rien pris du tout. Tu peux fouillé mes affaires
Ma mère : d'accord ma fille j'ai compris, d'ailleurs je sais que tu ne pourras rien prendre qui ne t'appartient pas. Maintenant sèche tes larmes et viens manger.
Après m'avoir servi à manger ma mère est retourné voir mon père pour lui dire qu'elle n'avait rien trouvé, mon père avait donc décidé que s'il ne retrouvait pas cet argent il allait me punir. C'est ainsi que le lendemain matin mon père est venu me chercher dans la case de ma mère pour que j'aille présenter des excuses à ma marâtre pour quelque chose que je n'ai pas fait. Ma mère me dit de faire ce qu'on me demandait de faire. C'est comme ça que je suis allée présenter des excuses à ma marâtre. Dans sa case devant mon père.
Assibi: d'accord alya. Tu es ma fille désormais. Si tu as besoin de quelque chose viens me demander ok? Pas besoin de prendre comme tu l'as fait d'accord ?
J'ai juste hoché la tête avec les larmes aux yeux. Mon père quant à lui m'a bien insulté ce jour avant de me demander de sortir de la case. Je pleurais à chaudes larmes ma mère m'a réconforté avant de me demander de ne plus entrer dans la chambre de ma marâtre sans son accord.
Toute la journée j'étais restée dans la chambre pour apprendre les cours et faire mes devoirs pour lundi.
***
Le lendemain matin c'est mon père qui est venu nous réveiller car il voulait que ma mère chauffe l'eau pour ma marâtre qui veut aller se faire consulter dans notre petit hôpital du village. Après avoir fini de se préparer elle est partie avec mon père car c'est un peu loin de notre concession elle ne pouvait donc pas y aller toute seule. Après son départ avec mon père, moi j'étais déjà prête pour l'école. En route j'ai croisé un ami d'école avec qui je chemine tous les jours. A mon arrivée à l'école, la maîtresse me dit d'aller dans le bureau du directeur car il veut me voir. Prise de peur je suis quand même aller lui voir. A mon arrivée j'ai cogné et il m'a demandé d'entrer et de m'asseoir.
Le directeur : comment ça va Aliya
Moi: je vais bien monsieur
Le directeur : d'accord, bon voilà pourquoi je t'ai appelé. Prends cette lettre et donne à ton papa à ton retour à la maison d'accord ?
Moi: oui Monsieur c'est compris
Le directeur : d'accord tu peux maintenant retourner en classe.
Après les cours, je suis directement rentrée à la maison pour donner la lettre à mon père. Il était assis tout seul devant la porte de ma marâtre quand je suis arrivé.
Moi: bonsoir papa
Mon père : oui alya, comment tu vas ?
Moi: bien papa. ( En lui tendant la lettre) le directeur à dit de te remettre ça
Mon père : C'est pourquoi ? J'espère que tu n'as rien fait là bas
Moi: non papa je n'ai rien fait
Mon père : d'accord tu peux aller voir ta mère je vais lire la lettre tout de suite.
Après que je sois partie mon père à ouvert là lettre et a lu avant de se rendre compte qu'il n'avait pas soldé ma scolarité. Car dès le lendemain matin il était à mon école pour régler la dernière tranche de ma scolarité et de s'excuser auprès du directeur. De retour à la maison il trouva ma marâtre en train de pleurer dans sa case . C'est en colère qu'il est ressorti de là pour se rendre dans la cuisine où était ma mère car assibi lui avait dit que ma mère l'a menacé à son absence. Le soir à mon arrivée à la maison ma mère était couchée dans notre case avec plein de blessures sur le corps. Mon père l'avait bien bastonné,ma mère ne voulant pas m'inquiéter me dit que tout va bien, qu'elle n'avait pas mal mais au fond de moi je savais qu'elle allait très mal. Je suis donc allée à la cuisine chauffer la nourriture qui restait avant de lui préparer une tisane. Dans la nuit j'ai chauffé de l'eau pour pouvoir la nettoyer et tendre ses blessures propres. Toute la nuit de ce jour nous n'avons pas dormi car elle avait le corps chaud. Le lendemain matin je suis allée cogner à la porte de mon père pour l'informer de la santé de ma mère, il m'a répondu d'aller m'apprêter pour l'école qu'il allait s'occuper de ma mère. Je voulais refuser mais je ne pouvais pas car il était très autoritaire dans ses dires.
Avant d'aller m'apprêter pour l'école, je suis d'abord allé chauffer la tisane de ma mère, après avoir bu son remède je lui ai donné à manger car elle n'avait rien mangé la veille. Après avoir fini de m'apprêter pour l'école, je lui ai dit que mon père m'a demandé d'aller à l'école car lui-même viendra prendre soin d'elle. Elle à sourit et m'a demandé de ne pas m'inquiéter car elle ira mieux.
Je suis donc allée dire au-revoir à mon père avant de prendre la route de l'école
A suivre...