Extrême méchanceté
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Chapitre 5 Chapitre 5

Je faisais semblant de pleurer mon ex copine pourtant dans mon cœur j'étais très heureuse. La sœur de James m'avait supplié fatiguée pour que je leurs viennent en aide et j'avais catégoriquement refusé. Un soir, je vais donc à la mini veillée de Monique, j'étais en train de causer avec certains filles lorsque nous avons vu sa belle sœur débarquer de nul part avec quatres policiers.

Elle : voici la sorcière qui a tué mon frère et ma belle sœur ! - Madame Laura Bisseck !

Moi: oui !

- vous êtes accusées du meurtre de Madame Essaka Monique et de Monsieur Essaka François ! Slil vous plaît veuillez nous suivre au commissariat !

Moi: ok sans soucis !

- tu vas répondre de tes actes sorcière ! Tu vas le payer amèrement !

Moi: c'est ce qu'on verra. Comme je ne voulais pas de scandale, je les ai suivi sans faire d'histoires. Arrivée au commissariat, j'ai été interrogée pendant au moins 2h de temps et j'ai raconté des tas de mensonges là-bas jusqu'à pleurer même. La chose bizarre était que cette idiote avait laissé une lettre et un enregistrement audio à sa belle-sœur avant de mourir.

Elle m'avait carrément enregistré ce jour, et écouter ça, m'avait donné la chair de poule. J'avais appelé mon oncle et certains de mes contacts. J'avais nié cet enregistrement jusqu'à dire que c'était un coup monté. J'avais passé la nuit en cellule et le matin très tôt, j'ai été relâchée sous caution mais je n'avais pas le droit de quitter le pays. Une enquête avait été ouverte, je savais que mon oncle et mes relations allaient boucler cette affaire.

Cette Monique m'avait piégé mais ce n'était rien, même comme ça, j'allais mettre mon plan en exécution. Ma vengeance n'avait pas de limite. Mon oncle, sa femme et son fils qui est un haut fonctionnaire de l'État étaient descendus sur Douala pour prendre mon affaire en main. - ma fille sois tranquille, tu n'iras pas en prison tant que moi, ton père, je suis vivant ! Moi: merci beaucoup tonton ! sniff... snifff... Cette fille était ma meilleure amie mais à cause de la jalousie, elle a commencé à me faire des problèmes !

- viens dans les bras de ton père. Ne pleures pas ok ? Mon oncle et son fils étaient les seuls personnes en qui j'avais désormais confiance. Je suis allée m'asseoir sur les cuisses de mon oncle comme une petite fille et je me suis endormie. La belle sœur de Monique n'avait pas le poids malgré tout son argent et elle avait confirmé ma force de frappe.

J'avais été reconnu non coupable grâce à mon oncle et son fils. Les belles-sœurs de Monique pouvaient mourir de rage. Elles m'avaient même interdites de ne jamais oser mettre mon pied au deuil et je les avais ris au nez. Ma tante était restée avec moi pour deux semaines puis était retournée chez elle à Édea. Le jour du deuil, j'y étais allée jusqu'au village même pour l'enterrement. Des mois plus tard, j'ai été affectée dans un C.E.S en classe de sixième cinquième dans un village du côté de la Sanaga Maritime.

Cette idée d'aller dans ce village, ne m'avait pas du tout plût mais bon. J'avais mis ma maison en location et j'étais partie avec toutes mes affaires. Finalement, mon plan de séduire le mari de Monique était tombé à l'eau merde ! J'avais été très bien accueilli dans ce village. Nous étions trois étrangers venant de différentes villes pour enseigner, et nos appartements n'étaient pas très loin de l'établissement. J'avais très bien aménagé dans ma nouvelle maison. Il y'avait un jeune homme qui s'était porté garant de me ravitailler en bois et en eau chaque fois que j'en avais besoin.

Je n'étais vraiment pas à l'aise dans ce village avec tous ces villageois qui me souriaient bêtement. Je vous passe six mois car rien d'intéressant. Les élèves étaient très bêtes et paresseux et ce n'était même pas mon problème qu'ils comprennent ou pas. Parfois même, je restais chez moi dormir au lieu d'aller enseigner ces moutons d'enfants. Chaque week-end, j'allais chez ma sorcière de tante à Eseka et parfois, chez mon oncle. Un jour, ce jeune garçon est venu à la maison pour m'aider à travailler comme d'habitudes et je me suis mise à lui poser les questions sur sa vie et le village.

Moi: tu as même quel âge Oriol ?

Oriol: 23 ans Madame !

Moi: et tu as quel niveau scolaire ?

Oriol : Probatoire !

Moi: waouh ! Mais pourquoi tu as arrêté l'école ? Pourtant tu es très intelligent !

Oriol : mon père avait refusé de me payer l'école. Il dit que j'ai déjà l'âge de me marier et d'avoir des enfants !

Moi: hahahaha ok ! Tu as une petite amie ?

Oriol : non Madame !

Moi: ok. Et tu n'as jamais eu de petite amie ? Tu es encore vierge ?

Oriol : hahahaha bien-sûr que non ! Je ne suis plus vierge Madame ! C'est juste que celle que j'aimais, est allée vivre avec sa sœur et depuis là, je n'ai pas réussi à la remplacer avec une autre.

Plus il parlait, plus je mettais tout mon attention sur lui. Il me racontait comment le village est très bien et calme, les gens sont sociables et accueillants mais, moi je ne croyais pas, je détestais tellement ce village. Il allait toujours m'accompagner me laver à la rivière. Avec mes collègues, il n'y avait aucune amitié, chacun restait à sa place et c'était mieux ainsi. Je n'étais pas là pour faire amie amie avec quelqu'un. Le sexe commençait déjà franchement à me manquer et je ne savais comment faire pour me calmer. J'ai donc décidé de séduire Oriol, déjà qu'il était bien robuste. Un soir, vers dix neuf heures, il est venu chez moi, il avait apporté le repas que sa mère m'avait envoyé.

Dès qu'il a déposé la nourriture sur la table, je me suis jetée sur lui avec rage et je me suis mise à l'embrasser telle une folle et à le déshabiller.

Oriol : mais Madame, qu'est-ce qui vous arrive ?

Moi: appelles moi Laura ok ? Et tu me plais beaucoup... ouiii je sais que je suis ton aînée de très loin mais, ce n'est pas important. Ça fait plus d'un an qu'un homme ne m'a pas touché. Il n'a plus rien dit et m'a juste poussé sur le canapé, je l'ai tendu un préservatif qu'il a rapidement enfilé et m'a pénétré j'ai crié putain. Il avait un sexe très énorme que j'avais du mal à gémir tellement c'était douloureux. J'ai même voulu le stopper mais, il était déjà très loin dans sa besogne. J'avais juste serré les dents pour ne pas pleurer devant lui car ça devait être très honteux pour moi de pleurer le pénis d'un enfant. Lorsqu'il voulait éjaculer, il a accéléré la vitesse et j'ai failli faire les selles sur moi ce jour. J'avais tellement eu mal après que j'ai même regretté pourquoi je l'avais provoqué.

Oriol: Madame... Euuuh... Lau... Laura je suis sincèrement désolée de t'avoir fait du mal mais je n'y pouvais rien. C'est justement à cause de la taille de mon sexe que les filles me fuient. Même si tu ne le dis pas, je sais parfaitement que tu as très mal actuellement mais t'inquiètes, j'ai un remède pour toi. Même parler m'avait dépassé. Je le regardais seulement avec les yeux rouges. Il est allé chercher les feuilles et les a bouilli. Il m'a demandé de faire un bain de vapeur, chose que j'ai fait sans réfléchir parce que la douleur était atroce et insupportable.

Dès que j'ai seulement posé les fesses sur ce seau et que la vapeur toucher mon vagin nor !? Ah mouff ! Je pouvais pleurer comme un enfant parce-que ça piquait franchement mais après, la douleur disparu et je me suis sentie bien. Trente minutes après, je me suis relevée du seau bien portante et il m'a accompagné jusqu'à dans la chambre. Après avoir mangé, il a tout débarrassé et il est venu me voir.

Oriol : maintenant comment est-ce que tu te sens ?

Moi: très bien et merci beaucoup !

Oriol : c'est le secret que ma mère m'avait donné parce que mon ex avait eu le même problème !

Moi: hum ok. Le lendemain soir, il est revenu et nous avons encore essayé et cette fois-ci, c'était passable. Je commençais déjà à m'habituer à son sexe et nous faisons l'amour chaque jour.

Il me prenait dans toutes les positions et me pillonnait comme un soldat. J'avais même décidé de lui payer l'école tellement j'étais heureuse. J'avais même commencé à faire mon possible pour que les enfants du village soient instruits et il m'aidait également. Personne ne soupçonnait que lui et moi étions en couple. Oriol était très jaloux, il n'aimait pas me voir causer avec les collègues hommes, ni avec les hommes du village. Un soir, nous nous sommes sévèrement disputé et il a osé me gifler ce petit enfant.

Heureusement que j'avais mis la musique dans la maison pour que nos voix ne soient pas entendus.

Moi: attends un peu ! Tu me gifle ?

Oriol : oui si tu me manques encore de respect, je vais sérieusement te battre. Tu es mon aînée oui mais saches que je suis un homme et je mérite ton respect !

Moi: dis-donc dégages avec ça salaud ! Pour qui est-ce que tu te prends pour porter main sur moi ?

Oriol : pour ton homme !

Moi: hahahaha !!! L'homme de qui ? Regardez le ! Il s'est pris la grosse tête juste parce que nous couchons ensemble ! Redescends sur terre mon petit ! Il s'est fâché et il est parti. Le lendemain, il est venu me puiser de l'eau et est reparti sans m'adresser la parole. Devant les gens, il parlait et riait avec moi mais lorsque nous étions à deux, il ne me parlait pas. Il me manquait beaucoup, sa bonne humeur, ses histoires et ses blagues également me manquaient énormément et le comble c'est que j'étais enceinte mince ! J'ai essayé d'enlever cette grossesse mais rien. Je suis donc allée à Édea pour faire un bon curetage mais c'était impossible.

L'enfant là avait refusé de sortir. Alors comment faire ? Le médecin qui s'occupait de moi m'a demandé de ne plus tenter quoi que ce soit sinon, j'allais mourir. Voilà comment je me suis retrouvée enceinte d'un enfant de 24 ans et j'étais son aîné de 4 ans en plus. Je suis retournée au village faire comme si de rien était. Plus le temps passait, plus mon ventre prenait de l'ampleur et tout le village était au courant que j'étais enceinte. J'ai finalement décidé de parler avec Oriol pour lui dire que c'était lui l'auteur il m'avait cloué le mince. Oriol : je suis sincèrement désolé mais je ne suis pas prêt à devenir père. Il faut avorter.

Moi: tu es même normal ? Avorter à six mois de grossesse ? Tu veux me tuer ou quoi ?

Oriol : tu ne vas pas mourir. Je connais un très bon remède qui va faire l'affaire !

Moi: c'est non ! Je refuse d'avorter ce bébé ! Je ne t'ai pas demandé de m'épouser ou de reconnaître cet enfant, je voulais juste te mettre au courant et c'est tout. Il est resté silencieux. Je croyais qu'il avait compris pourtant non, ce garçon était plus dangereux que moi. Il m'a amadoué pour me mettre en confiance.

Un soir, il a voulu couché avec moi et j'ai accepté, le lendemain matin très tôt, j'ai commencé à saigner abondamment et j'avais très mal. Mes collègues m'ont transporté dans un centre de santé et j'avais perdu ce bébé. Après, je suis tombée gravement malade. J'avais pris au moins cinq perfusions même là, ça n'allait pas du tout. Je ne sortais même plus de la maison parce que j'étais hyper fatiguée et c'est Oriol qui prenait soin de moi, il me faisait boire les remèdes indigènes.

Moi: il faut que tu appelles mon père il vient me chercher, ça ne va vraiment pas. Regardes comment j'ai maigri !

Oriol : ça va aller ne t'inquiètes pas, je vais bien m'occuper de toi et tu vas trouver la santé d'ici peu !

Moi: ok mais appelles mes parents s'il te plaît et mes frères aussi.

Il m'a rassuré de le faire pourtant non. Il m'avait enfermé dans la maison comme une prisonnière et je ne pouvais rien faire. Je toussais très très fort et je vomissais du sang. Je ne mangeais pas bien, il venait chaque soir dormir avec moi et coucher avec moi. Plus il couchait avec moi, plus mon état s'empirait jusqu'à je n'arrivais même plus à parler. J'étais clouée au lit immobile et les larmes coulaient seules.

Il avait confisqué mon téléphone. J'étais déjà presque mourante, Oriol était en train de me tuer à petit feu. Je ne comprenais rien franchement. C'était quoi son plan ? Pourquoi voulait-il me tuer ? Qu'est-ce que je lui avais fait ? J'avais même commencé à délirer et voir des choses bizarres. Un soir donc, il est venu me voir comme d'habitudes.

Moi: Oriol qu'est-ce que tu veux ? Pourquoi tu veux me tuer ? S'il te plaît laisses moi sortir d'ici !

Oriol : donc toi aussi tu as peur de la mort ? Quand tu tues les autres tu fière nor !?

Moi: pardon ???

Oriol : tu fais semblant de ne rien comprendre hein !? Ok laisses moi te rafraîchir la mémoire. Tu te rappelles d'une certaine Odette Bilim ? Éh bah c'était ma grande sœur. C'est elle qui faisait tout pour nous, même mon école c'était elle qui payait mais tu l'as tué à cause de la jalousie. Et après sa mort, mon père a fait un AVC et il est mort. Maman n'a pas supporté elle aussi a rendu l'âme. Je fus donc obligée de rentrer au village vivre avec ma grand-mère. Je me suis rapproché expressément de toi juste pour me venger de la mort de ma sœur. Tu vas également mourir comme elle mais avant ça, je vais te faire souffrir !

Moi: je n'avais pas fait exprès, ce n'était pas elle m'a cible mais plutôt le Monsieur. Mais comment tu sais tout ça ?

Oriol : ma grand mère est tradi-praticienne et en même temps voyante. J'ai commencé à crier avec le peu de force que j'avais mais il m'a rapidement fermé la bouche. Cette nuit, il m'a violé et c'était pire et atroce, jusqu'à faire les selles sur moi. C'était quoi cette mort horrible et douloureuse qu'il voulait m'infliger ? Il m'avait eu avec son air de garçon gentil et il m'avait même menti sur son âge et sa vie. Il était mon aîné d'un an et avait arrêté l'école au niveau Licence. Oriol m'avait bien eu. Sa vengeance était pire que la mienne.

                         

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