Gildas : je vais être sincère avec toi Laura. Je suis fiancé et je me marie dans six mois, ma fiancée est déjà au courant pour nous deux et pour...
Moi: je sais tout ça et je suis désolée mon cher ami parce qu'il n'y a plus de bébé... j'ai avorté la semaine dernière.
Gildas : tu es sérieuse ?
Moi: j'ai l'air de blaguer ?
Gildas : tu as osé me faire ça ? Laure tu as osé tuer mon bébé ?
Moi: oui je l'ai fait sans pitié ni remor...
Je n'ai pas terminé de parler que je me suis retrouvée au sol à cause de la gifle que je venais de recevoir. J'étais déjà habituée à ses coups donc, je l'avais laissé faire et je savais qu'après la bastonnade, c'était la baise intense et sûrement un adieu.
Et c'est ce qui s'était passé. Après, chacun avait pris sa route. Je l'aimais mais, ce n'était pas réciproque. Des années plus tard, je suis allée m'installer à Douala et j'ai commencé à exercer dans une école privée grâce aux relations de mon oncle. J'ai commencé comme maîtresse à la maternelle ( grande section ). J'étais très aimée par mes collègues mais ce n'était pas réciproque, je faisais juste l'hypocrisie avec eux. Ma cousine Josiane était partie en Europe et s'était mariée avec un blanc.
Moi, sa grande sœur, j'étais encore célibataire endurcie sans petit ami ni même un plan cul ou un gigolo. Je continuais toujours à me satisfaire avec mes gadgets et j'étais très à l'aise. J'avais une amie et collègue qui était mariée officiellement avec trois enfants, elle me racontait toute sa vie privée jusqu'à son intimité et j'étais hyper jalouse. J'avais envie de me débarrasser d'elle pour ne plus voir sa grosse tête devant moi. À chaque pose, elle venait dans ma classe me casser les oreilles.
- alors la go la plus célibataire de cette établissement se porte comment ? Moi: hum !
- ma copine, il te faut vraiment un homme hein !? D'ailleurs, j'ai mon beau frère qui sera au pays pendant les congés, il veut une femme et j'ai pensé à toi !
Moi:( dans mon cœur ) vas te faire foutre pétasse ! N'est-ce pas tu es arrivée ? Mon œil ! Attends que j'attrape ton mari dans mes filets tu vas le regretter amèrement tsuipss ?
- éh oooh ici la terre ! Est-ce que tu m'écoute ?
Moi: oui Monique ! Montre-moi d'abord sa photo!
Monique : tiens ! J'ai pris la photo et j'ai vu que son beau frère était un bel homme et bien bâtit comme Gildas. J'ai gardé cette photo dans mon sac.
Monique : aussi ma copine, j'ai un sérieux problème... mon mari me demande d'arrêter de travailler et rester à la maison pour devenir sa ménagère.
Moi: tsuips ! Il est fou ? Moi à ta place je le boude pendant deux semaines et s'il ne vient pas me supplier, je quitte le domicile.
Monique : tu as même raison, je vais suivre ton plan si ! Il se prend même pour qui ? J'étais championne pour donner les mauvais conseils et elle appréciait aussi.
Une semaine après, elle revient me dire comment elle avait boudé son mari.
Monique : merci beaucoup ma copine, ton conseil a très bien marché. Au début, il a voulu jouer au dur mais après, il s'est calmé lui-même et il est venu me demander pardon.
Moi: n'est-ce pas ?
Monique : ouiiii ! Et devine quoi !
Moi: accouche !
Monique : il m'a acheté une voiture enfin youpiii !!! Je suis trop contente et je te dis merci infiniment pour ton aide. Je pouvais mourir de rage. Comment ça son mari lui avait acheté une voiture au lieu de la dégager ? C'est quoi ce délire ?
Pendant qu'elle était contente pour sa voiture, mon cœur gonflait comme le tapioca. Si ça continu comme ça je serais donc obligé de me débarrasser d'elle, je le disais intérieurement. Son beau frère était enfin au pays et nous nous sommes rencontrés chez Monique. Ce jour, Monique avait également invité une autre collègue qui était célibataire comme moi et malheureusement, c'est elle que son beau frère avait choisi et non moi. J'avais eu la plus grosse honte de ma vie et j'avais décidé de me venger de se con, il n'allait plus rentrer en Europe. Monique avait essayé de le persuader mais rien. Et je savais qu'elle également était dans le coup sinon pourquoi avait-elle invité cette cruche d'Odette ? Ils avaient fait un complot pour m'humilier et ils allaient tous le payer en commençant par cette Odette. Après leur bête réception là, je suis allée dans un bar pour boire la bière et me saouler. J'avais bu au total quatre bières. Deux jeunes garçons m'ont proposé d'aller avec eux pour baisers et j'ai accepté, déjà que ça faisait déjà beaucoup d'années que je n'avais pas couché avec un homme à part me masturber. Nous sommes donc allés dans un hôtel et ils ont pris une chambre VIP. Après la douche, nous sommes passés au choses sérieuses. J'avais eu le sexe à volonté et j'étais très rassasiée. Après je les ai abandonné là-bas et je suis partie sans prendre l'argent. Pendant les fêtes de Noël, Monique avait organisé un dîner chez elle et m'avait invité, c'était le bon moment pour prendre ma revanche.
Ce jour, j'avais porté une jolie robe rouge avec les escarpins noirs et une pochette noire. J'ai tiré mes cheveux en queue de cheval, j'ai fait le make-up avec du rouge à lèvres vif. Mon but ce soir était de tuer soit le beau-frère, soit Odette. Je faisais semblant d'avoir oublier l'humiliation de la dernière fois. J'avais même accepté les fausses excuses qu'ils m'avaient présenté.
J'ai aidé Monique à dresser la table et à servir le repas aux invités. Tout se déroulait comme je voulais. Pendant que tous étaient engagés dans les divers, je suis allée saboter le frein de la voiture du mbenguiste hahahaha comme c'est drôle ! La soirée s'était bien terminée et les invités sont partis. Odette est entrée dans la voiture de son amoureux et ils sont rentrés tandis que moi, j'ai pris mon taxi et je suis allée chez moi dormir.
Le matin très tôt, je me réveille et je trouve quinze appels en absence et c'était Monique tsuips ! J'ai éteint mon téléphone jusqu'au soir. Effectivement ils avaient fait un terrible accident. La fille était morte sur le champ et le gars quand à lui, était au coma. Des jours après, le gars est sorti du coma mais était toujours à l'hôpital à cause de son pied paralysé. Le deuil d'Odette était passé très rapidement et je n'y étais pas allée. Je devais d'abord partir faire quoi là-bas ? Elle avait eu ce qu'elle méritait. J'étais allée à l'hôpital voir le con de mbeinguiste là et je l'avais trouvé ce jour assis sur le lit en regardant la photo de sa Odette chérie Moi: elle te manque déjà ?
- euh... Hein !? ... Ah c'est toi ?
Moi: oui c'est moi ! Laura ! Celle qui t'était destinée ! CELLE QUI TU DEVAIT ÊTRE TA COPINE ET PEUT-ÊTRE MÊME TA FUTUR FEMME. MAIS NON, TOI TU AS PRÉFÉRÉ CETTE PUTE D'ODETTE !
- mais... Mais... Qu'est-ce qui t'arrive ? S'il te plaît je veux rester seul. Moi: tu n'as encore rien vu espèce d'imbécile ! Rgarde toi maintenant ! Tu ne ressemble plus à rien.
- tu n'es qu'une sorcière ! J'avais bien fait de ne pas te choisir espèce de Jezabel ! Est-ce que Monique connait même ton deuxième visage ? Moi: hahahaha très bien ! Je vais te révéler un petit secret. C'est moi qui ai saboté ton frein pour que tu meurs ou pour que vous deux vous mourez mais malheureusement, tu as survécu !
- QUOIIII ???...TU... TU... MON DIEU ! moi: éh oui c'est bien moi et tu vas bientôt aller rejoindre ta bien aimée et vous formerez un très beau couple dans l'au-delà.
Il a essayé de crier mais, j'ai bondi sur lui pour fermer sa bouche avec son oreiller et j'ai appuyé fort dessus pour l'étouffer. Il ne pouvait pas trop se débattre parce qu'il avait un bras cassé. Lorsque j'ai su qu'il ne respirait plus, j'ai arrangé partout et je suis sortie comme si de rien n'était. Monique avait pleuré son beau comme si c'était son mari et je m'étais posée la question si elle n'avait pas par hasard eu une liaison avec lui bref ce n'était pas mes oignons, j'avais déjà fait ce qui était mieux pour moi et j'étais très fière.
Il y'avait un Monsieur qui venait toujours laisser son fils dans ma classe chaque matin et revenait le prendre à midi. Il était mon style d'hommes et je m'étais posée des questions du genre : est-ce qu'il est un père célibataire seul ? Ou bien il aime juste trop son fils ? J'ai donc décidé de devenir son amie pour en savoir plus sur sa vie personnelle.
- vraiment merci beaucoup Madame Bisseck pour votre aide.
Moi: c'est Mademoiselle Bisseck hahahaha !!! Comme je vous l'ai dit Monsieur Ndjebayi, le mieux c'est de laisser votre fils avec moi et le récupérer dès votre retour du boulot !
- d'accord Madam... euhh Mademoiselle Bisseck ! Moi: appelez moi tout simplement Laura !
- d'accord Laura ! Moi c'est Achille.
Il me plaisait énormément et pour gagner son affection, je devais faire semblant d'aimer son rejeton. Chaque matin, c'était avec un grand sourire que j'accueillais son fils dans mes bras avant de le conduire dans ma classe sous le regard joyeux de son père et tous les soirs, il venait le récupérer chez moi. Lui et moi étions devenus des complices, il me racontait toute sa vie, même celle de ses multiples conquêtes sauf celle de la mère de son fils et je mourais d'envie de lui poser des questions à ce sujet.
Achille me faisait oublier mon côté sombre et noir. Avec lui, ma colère et mes envies de meurtre disparaissaient tout doucement. Un soir, il m'a invité dans un restaurant et moi bien bête que j'étais, j'ai crû qu'il allait me demander d'être sa petite amie. nous avons bien mangé puis nous avons commencé à causer de tout et de rien.
Achille : vraiment Laura tu es une femme formidable, une femme exceptionnelle !
Moi: merci, je suis très flattée !( Souriant bêtement )
Achille : tu m'as été d'une très grande aide. Grâce à toi, j'ai bouclé les dossiers importants et j'ai eu un nouveau contrat.
Si tu n'étais pas là, je ne saurais comment faire ! Il fallait me voir rire comme une chèvre. Après le restaurant, il est allé me laisser chez moi et il est parti. J'avais rêvé de lui toute la nuit surtout avec le texto qu'il m'avait envoyé après : ‹‹ Laura Bisseck tu es la meilleure et je te serai éternellement reconnaissant. Tu es une femme en or. BISOUS JE T'ADORE. ›› C'était la première fois qu'un homme me dise cela. Lundi matin, comme toujours, je pars me placer au portail pour attendre mon amoureux et son fils avec un joli sourire lorsque la voiture gare, la portière s'ouvre sur une jeune dame de ma tranche d'âge qui me ressemblait même beaucoup, on aurait dit ma jumelle sauf qu'elle était petite de taille par rapport à moi. Elle tient le petit Koby par la main et mon sourire s'est rapidement effacé. Moi: bonjour Koby ! Koby: bonjour tantine Laura !
- bonjour Madame Bisseck ! ( comment elle connait mon nom ?)
Moi: bonjour ! ( D'un ton très sec )
- je suis la maman de Koby, la femme de Monsieur Ndjebayi.! C'est maintenant moi qui vais venir le laisser chaque matin et le récupérer à midi. Moi: et son père ? Il va bien j'espère ?
- oui très bien, il est en déplacement. Donc le salaud était marié et ne m'avait rien dit ?
J'avais vu qu'elle portait une alliance au doigt. Après ça, j'étais allée me cacher dans les toilettes pour pleurer. Pauvre de moi, je m'étais déjà faite des illusions. J'ai essayé de l'appeler mais, son numéro était hors service. J'ai essayé de sonder Koby.
Moi: mon bébé c'est maman qui t'a laissé ce matin ?
Koby: oui tanti !
Moi: ok ! Ton papa il est où ?
Koby : papa a pris l'avion pour la France hier soir et a promi de m'apporter beaucoup de jouets. Et...
Moi : ça va ! c'est bon tu peux dégager ! Moi, hors de ma vue.
Il est retourné à sa place et moi je suis allée dans les toilettes pleurer encore et encore. Lui également s'était moqué de moi. Pourquoi il ne m'avait jamais dit qu'il était marié ? Il m'a séduit pour après se foutre de ma gueule. Pour lui, j'étais prête à changer de vie mais voilà qu'il s'était foutu de ma gueule. J'étais redevenue comme avant, sévère et méchante, je maltraitais les enfants. Beaucoup de parents ont commencé à se plaindre et je m'en fichais. Un jour, j'ai demandé à Koby de faire un dessin très difficile et compliqué et il n'a pas réussi. J'ai donc fouetté ses petits fesses là jusqu'à le blesser. Le lendemain matin, sa maman venue se plaindre et je l'ai bien laver là-bas.
Moi: ce n'est pas vous qui allez m'apprendre mon travail. Si vous n'aimez pas que votre fils soit puni, partez donc avec lui. N'importe quoi !
- vous tapez sur mon enfant et vous faites la grosse gueule ? Espèce de sorcière !
Moi: pute de basses étages ! Tu vas me faire quoi hein !? Sale chienne ! J'étais prête à me battre avec elle là là là si elle osait me toucher. Elle avait eu la chance que mes collègues étaient venus nous calmer sinon, elle allait avoir sa dose.
- ça ne va pas se passer ainsi, je vais porter plainte et tu vas le payer très cher sorcière !
Moi: regardes comment je tremble... mon œil oui !
J'attends impatiemment ta convocation sale chienne. Elle est montée dans sa voiture et moi je suis allée dans le bureau du directeur expliquer pourquoi ce scandale pourtant, il me connaissait très calme et posée. Je lui ai raconté des tas de mensonges qu'il avait gobé. Deux jours après, j'ai été rappelée dans le bureau du directeur. Lorsque j'entre, je tombe sur Achille et sa femme qui étaient déjà assis. Le directeur a parlé, Madame Ndjebayi a parlé et moi j'étais concentrée sur son mari qui ne me regardait même pas, il n'avait même pas un peu mon temps.
Moi: je tiens sincèrement à m'excuser auprès de vous Madame pour mon acte et je vous promets que cela ne se reproduira plus !
Yaaah je mentais jusqu'à ! Si c'était à refaire, je n'allais même pas hésiter. Je disais ça juste pour attirer l'attention de son mari sur moi. Elle ne voulait plus que son fils termine l'année scolaire dans l'établissement et son mari l'avait soutenu. Elle pouvait s'envoler avec son microbe de fils, je n'avais que foutre. Finalement, ils avaient décidé de laisser leur garçon terminer son année scolaire dans cette école grâce aux excuses du directeur. Deux jours après, Achille est venu me voir chez moi.
Moi : qu'est-ce que tu fais là ? Tu t'es trompé de maison ?
Achille : non ! Je suis là pour connaître les raisons de ton changement soudain parce qu'avant, tu n'étais pas comme ça.
Moi : tu fais semblant ou quoi ? Pourquoi tu ne m'avait jamais dit que tu étais marié ? Et en plus ton épouse me ressemble énormément.
Achille : est-ce que c'était important ?
Moi: pour moi oui car je suis tombée amoureuse de toi. Achille je t'aime à mourir !
Achille : je suis donc désolé pour toi parce-que moi, je te considère juste comme une amie, une sœur et une confidente. J'aime énormément ma femme et en aucun cas je ne pourrai la tromper, et pas avec toi d'ailleurs.
Moi: c'est bien ! Dans ce cas, tu n'as rien à faire ici. Vas donc retrouver ta chérie et fiche moi la paix !
Achille : oui je vais partir mais, je vais te dire une dernière chose ! Ne t'avise plus jamais de maltraiter mon fils... Moi: sinon quoi ?
Achille : sinon tu verras qui est réellement Ndjebayi Achille. Sur ce, bonne soirée.
Il est parti et j'ai claqué la porte très fortement puis je me suis mise et j'ai commencé à pleurer. J'avais mal, j'avais très mal au cœur. Je m'étais faite trop de films et je souffrais. Il me fallait impérativement du sexe pour calmer ma douleur ou tuer pour être tranquille. J'ai pris mon porte monnaie et je suis allée dans un snack-bar, un Monsieur m'a dragué et j'ai accepté. Après avoir bu nos bières, nous sommes allés chez moi et nous avons couché ensemble mais même comme ça, je n'étais pas à l'aise. Je l'ai donc tué à l'aide d'un poison et je suis allée jeter son corps dans un carrefour puis je suis retournée me coucher le cœur en paix.