Le lendemain matin, le corps du Monsieur a été découvert et moi je faisais genre j'étais très affectée pourtant dans mon cœur, c'était autre chose. J'avais passé un très bon week-end et j'avais effacé le numéro d'Achille dans mon répertoire. Lundi donc, à peine je pose mon pied à l'établissement que je suis convoquée dans le bureau du directeur et j'y vais sur ce pas. Il me fait comprendre que je n'allais plus enseigner à la maternelle mais plutôt au CP ( Cours Préparatoires ) je n'ai trouvé aucun inconvénient.
J'avais remarqué que Monique avait commencé à m'éviter et je trouvais ça intriguant. Un mois après, un jour je décide d'aller la voir dans sa salle de classe histoire de savoir pourquoi elle avait changé de comportements avec moi.
Moi: bonjour sistou ! Comme tu te fais rare maintenant !
Monique : ha je suis là, sauf que mon mari était un peu souffrant mais ça va déjà. Sinon, comment tu vas toi ? Et mes félicitations pour ton nouveau poste !
Moi: ok merci. Mais moi je croyais que tu m'évitait oooh !!! Parce que depuis que ton beau frère est mort, tu as complètement changé, je dirais même que tu es devenue bizarre, surtout avec moi. Est-ce que tu aurais quelque chose d'important à me dire ?
Monique : hein ? Non oooh... Euil je n'ai aucun problème avec toi. Mais qu'est-ce qui peut te faire croire que j'ai des choses à te dire ?
Moi: parce que ton comportement envers moi a complètement changé bref... sinon, comment vont les enfants ?
Monique : ils vont très bien.
Elle mentait très mal, parce qu'elle ne me regardait même pas dans les yeux quand elle parlait. Cette fille me cachait quelque chose et j'allais tout faire pour savoir. Même sa façon de parler n'était pas net mais bon... Les jours d'après, elle a commencé à médire de moi chez les autres collègues hum ! Un jour je l'ai même surpris entrain de parler de moi chez la secrétaire.
Monique : je te dis éééh !!! Cette fille est très mesquine et dangereuse, il faut te méfier d'elle !
Secrétaire : hum comment ça ? Pourtant c'est ta dure pote nor !? Qu'est-ce qui n'a pas marché tah ?
Monique : je la prenais pour une amie, une sœur même je veux dire, elle par contre, tout ce qu'elle voulait c'était de me poignarder dans le dos !
Secrétaire : hum je ne crois pas que Laura soit comme ça. C'est une fille très calme en plus très réservée et je l'admire beaucoup !
Monique : c'est ce que je croyais moi aussi jusqu'à ce que je découvre qui elle est réellement. Après la mort de mon beau frère, sa sœur et moi sommes allées voir la cause de sa mort et ce que le Monsieur là nous a raconté ma laissé perplexe !
Secrétaire : et qu'est-ce que tu as découvert là-bas ?
Monique : il nous a raconté que c'est une femme qui est à l'origine de la mort de mon beau et d'Odette aussi !
Secrétaire : mdr ! Et tu as directement pensé à Laura ? Toi aussi quelqu'un te dis que c'est une femme qui derrière la mort de ces deux là et toi tu n'as même pas réfléchi si c'est l'une des conquêtes de ton beau ?
Monique : je te dis que c'est elle éééh !!! Il nous a certifié que la responsable est très proche de moi !
Secrétaire : tsuips pardon hein !? Je ne crois pas aux choses des marabouts !
Monique : reste là tu montres bien tes dents avec cette sorcière. Dernièrement, c'est avec la femme de Monsieur Ndjebayi qu'elle s'est chamaillée parce qu'elle a tapé sur son enfant. La fille là est trop bizarre et moi, j'ai décidé de l'éviter !
Secrétaire : avec Madame Ndjebayi c'était un malentendu. Elle s'était excusée après !
Monique : et comme elle couche avec directeur, la voilà qu'on a directement mis au Cours Préparatoires avec augmentation de salaire à l'appuie. Moi par contre, je suis là avant elle mais rien !
Secrétaire : tu es juste jalouse d'elle ma chérie et ce n'est pas bien.
J'avais tellement la rage en moi que j'ai dû partir. Elle montait tous les collègues contre moi, certains étaient avec elle et d'autres pas. J'étais toujours calme dans mon coin, elle me lançait des piques à chaque fois mais je l'ignorais jusqu'à ce qu'un jour, j'ai eu marre d'elle et j'ai décidé de répondre puis ça viré à la bagarre. Nous avions sérieusement bagarré et nous séparer, n'a pas du tout été facile. Nous avions bagarré jusqu'à nous déchirer les habits. Elle m'avait mordu à la cuisse et moi je lui avais cassé une dent. Nous étions toutes rouges avec les égratignures partout.
Le directeur nous avait donné une semaine de mise à pied avec une lettre d'excuse. J'avais décidé pour cette semaine, d'aller chez mon oncle à Édéa pour lui expliquer la situation.
T.marcel: ma fille ne t'inquiètes pas, je vais tout faire pour la faire renvoyer de cette établissement ok ?
Moi: oui tonton, merci beaucoup ! Sa femme s'occupait de moi comme un bébé même comme je ne l'aimait pas, je ne la détestais pas non plus. Cette Monique j'avais décidé de me venger d'elle coûte que coûte. Une semaine après, j'avais bien rédigé ma lettre et je l'avais remise au directeur et tout était redevenu normal comme avant. La petite sœur de ma feue mère, celle qui m'avait élevé et que je détestais tant, la maman de ma pire ennemie Josiane était venue à Douala passer cinq jours chez moi. Elle m'avait seulement surpris comme ça sans même m'avertir et elle avait apporté pleins de provisions du village comme si j'en avais besoin tsuipsss !!!
- Laura quand est-ce que tu vas enfin nous présenter un homme ? Et les enfants alors ? Tu attends quand tu auras cinquante ans pour songer à accoucher ?
Moi: wéééh maman est-ce que je suis pressée ?
- Je n'ai que 25 ans donc je suis encore bien jeune. Espèce de sorcière ! Tu es venue ici vérifier ce qui se passe dans ma vie n'est-ce pas ? Je parlais dans mon cœur.
- 25 ans ce n'est pas petit hein ma fille !? Moi ta mère, je me suis mariée à 15 ans !
Moi: ( intérieurement ) menteuse yeucch ! Tu n'as pas honte de mentir la vieille femme ci ? Hum !
- si tu ne veux pas te marier, accouche au moins un enfant tu me donnes j'élève et tu continues ta vie. Ou tu fais les jumeaux ou jumelles tu me donnes un bébé et ta tante un bébé hahahaha !!! Tu vois comment ?
Moi: je vais réfléchir.
Moi : ( intérieurement ) espèce de Jezabel ! Tu n'as encore rien vu. Tu n'auras rien de moi. Que ta prostituée de fille te donne un petit fils ou une petite fille pour mettre dans ta sorcellerie. Le temps qu'elle était chez moi, je pouvais la tuer et enterrer son corps quelque part ou elle ne sera jamais retrouvée mais, je n'osais pas, pas parce que j'avais peur mais, parce que j'avais déjà une cible en vue ( Monique ).
Celle-là, j'allais l'envoyer six pieds sous terre ou je ne suis pas Laura Bisseck. Ma tante en rentrant, je lui avais donné de l'argent et des vêtements pour les enfants des voisins là-bas au village. Chaque matin, Achille ou sa femme venait laisser leur Mongole de fils et je faisais comme si de rien était. Lui, il m'adressait même un petit bonjour mais sa femme jamais. Est-ce qu'elle pouvait même encore me saluer si cette cruche de Monique était devenue très copine avec elle ? Elles s'étaient même associer pour souvent se moquer de moi. Monique avait tout fait pour la faire intégrer dans notre réunion des Jeunes Dames comme c'était elle la Présidente. Moi j'étais la trésorière.
Elle faisait tout son possible pour me boycotter mais, n'y était jamais parvenue parce que toutes les autres femmes étaient derrière moi. Plus le temps passait, plus elle devenait insupportable et arrogante envers moi. La femme d'Achille avait à son tour ramener une colonie de femmes qui étaient ses copines et belles-sœurs. Pendant les élections, elle m'a battue et c'était elle la nouvelle trésorière. Elles étaient tellement en joie qu'elles nous ont amené en boîte de nuit ce jour et je faisais semblant d'être fair-play pourtant mon intérieur bouillonnait comme la sauce d'arachide au feu. Mais la surprise que je leurs réservais hein, était très très fatale et spectaculaire.
J'avais un nouveau voisin qui venait d'aménager, il était très calme et timide, du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'il me sorte une autre carte. Chaque week-end, j'allais lui apporter à manger parce qu'il ne cuisinait jamais. J'ai donc commencé à le draguer et il a répondu positivement sans hésiter et j'étais très surprise qu'il ne me rejette pas pourtant le bon Monsieur avait les plans machiavéliques derrière la tête. Il était mon premier petit ami, un vrai hein !? Pas les plans culs. Il venait toujours manger et dormir chez moi. Je lui ai donc proposé d'aménager ensemble et il n'a pas hésité à accepter. C'est moi qui faisais tout à la maison parce que soit disant il avait perdu son boulot donc, je devais gérer les factures avec mon propre argent et cela ne me dérangeait pas du tout.
Il m'avait présenté à sa famille, il était le seul fils à sa mère avec quatre sœur qui sont dans les viens on reste ( concubinage ). Son père était décédé lorsqu'il avait six ans, sa mère vendait les légumes au marché central et leur maison était inachevée. Il croyait que j'étais bête pourtant j'acceptais toutes ses conneries juste parce qu'il me donnait le sexe à volonté. Il voulait des enfants et moi non, il voulait qu'on se marient mais pas moi. D'ailleurs, comment me marier avec un gigolo qui était avec moi rien que pour mon argent ? Sa mère venait chaque fois rester avec nous et je n'aimais pas ça, pas du tout. Et elle n'arrêtait pas de sourire bêtement avec moi comme une chèvre. Une fois, nous sommes allées à une fête et le salaud s'est mis à draguer une fille là-bas ah mouff c'était mal me connaître ! Dès que nous sommes rentrés à la maison, c'est devant sa mère que j'ai pris une bouteille de vin et j'ai frappé ça sur sa tête. Il crié très fort ainsi que sa mère, il saignait très abondamment et moi je suis allée m'enfermer dans la chambre en bloquant la porte.Le matin, je me réveille et je le retrouve au salon avec ses sœurs et sa mère.
Moi: tu vas apprendre à me respecter connard !
Sa mère : éééh ma fille la brutalité ne résoud aucun problème. Le mieux c'est de souvent dialoguer.
Moi: bonne journée. Je suis sortie.
Elle jouait très bien son jeu cette bonne femme mais, elle ne me connaissait pas très bien. De l'autre côté, Monique et sa bande qui n'arrêtait pas de me pourrir la vie et finalement, j'avais donc décidé de faire quelque chose qui allait aussi pourrir leurs vies à jamais. Le jour de notre cassation à la réunion, nous avons fait une grande réception et c'est Monique et sa colonie qui s'occupaient de tout.
Ce jour, j'étais partie à la fête avec mon copain James. La soirée se déroulait très très bien, chacune était accompagnée, Achille était également là jusqu'à il m'avait même salué. Des heures après, je suis allée discrètement empoisonner le gâteau sur une partie uniquement et je suis retournée m'asseoir comme si de rien était. Le traîteur a apporté le gâteau et la vente aux enchères pour couper le gâteau a commencé et biiimmm c'est le mari de Monique qui avait beaucoup misé, c'est donc lui qui devait couper le gâteau. Il l'a fait et a mangé un bout et le reste a été partagé à toute la salle. Je n'avais pas mangé mais James si et ce n'était pas mon problème si il mourait ou pas.
Une heure de temps après, tous ceux qui ont mangé la partie empoisonnée ont commencé à crier le mal de ventre et ce fut la panique totale. Ils ont été transportés d'urgence à l'hôpital et la majorité a été sauvé mais deux dames ont rendu l'âme. Monique et sa bande avaient été incarcérées pour avoir empoisonné et essayé de tuer les invités. L'une était la femme d'un colonel et il avait décidé de faire payer les coupables. Moi j'étais très très fière. James également était interné et j'ai aussi porté plainte pour tentative de meurtre. Elles avaient osé se mesurer à moi et elles allaient me le payer très très cher surtout Monique et Madame Ndjebayi. Je comptais même payer des gens pour les tuer là-bas dans leurs cellules.