Au moins lui , il était joyeux . c'était ce qui comptait le plus et non ses ressentis .
Elle était cruellement blessée par les propos de son grand-père et d'Andreï. Ils ne s'étaient pas seulement moqués d'elle, ils l'avaient humiliée .
Certe pour les condamnations d'Andreï elle reconnaissait ses torts. S'était elle qui s'etait exposée à son mépris en prétendant d'être volaille et elle supposait qu'il s'était encore plus accru après avoir dit être la mère de Davely.
Pourtant volaille ou pas il avait l'esprit limitée . Trouver deux personnes de sexes opposés dans un hôtel ne définissait pas être en couple mais encore moins la prévoyance d'une scène d'amour. Certe ils étaient dans une posture peu adéquate mais cela ne fesait pas d'elle pour autant une fille légère .
Elle venait de vivre les pires heures de sa vie, des heures où diverses émotions l'avaient traversé. Vivre avec Son grand-père aurait déjà été fort difficile ajouté au surplus d'Andreï l'avenir prévoyait d'être bonne se dit-elle Avec ironie en s'asseyant sur le tapis disposé devant sa cheminée.
Dans l'après-midi , après qu'elle ait fait Davely prendre son bain , elle lui avait fait dîner. Maintenant elle essayait t'en bien que mal de lui faire entendre raison.
- il faut que tu te reposes chéri pour que tu puisses grandir ? Sinon tu resteras bébé pour la vie.
Si d'habitude cette phrase avait l'effet voulut pour Suzannah, maintenant ce n'était plus le cas, le Bambin n'avait point ciller.
- Mais ze suis pas fatidé Suza ! Z'ai pas sommeil.. ze vais puitôt t'aider à ranzer ta sambre. ça et ça n'y sont pas à leurs places. Dit-il en touchant les diverses objet sur le lit.
Suzannah ne s'avait plus quoi faire, quelques minutes avant il voulait ranger ses jeux dans sa chambre qui n'était non loin de la sienne voilà que maintenant c'était le tour de sa chambre.
C'était de sa faute, elle aurait dû accepter l'aide de Nina lorsqu'elle lui avait proposé de faire les arrangements à sa place .
- tu ne peux rien..... oh non , Davely donne moi cela mais tu ...oh non donne moi cela bébé !
Et voilà cela recommençait Le garçonnet venait de mettre des rouges à lèvres partout et même dans ses cheveux noirs corbeaux.
- pitié Arrête cela , je viens d'à peine de te nettoyer. Viens là.... tu vas me fâcher si tu continues ainsi.
Le garçonnet souria de ses petits dents pas trop visible et à peine contrôlable.
- Mais ze voulait être aussi belle que toi..
- parceque moi je me met du rouge à lèvres dans les sourcils ou même dans les cheveux ? Charmeur ! Dit-elle tout en lui chatouillant le bout du nez.
- viens on vas nettoyer cela et te rendre tout neuf.
Dans les environs de quatre heures Davely avait enfin pu sombrer dans le sommeil . Maintenant elle finissait d'arranger les affaires de Davely dans sa chambre.
Quelques minutes plus tard elle s'était préparée pour l'éventuel dîner. Et lorsque Nina était venue pour l'escorter elle n'avait point soufflée mots.
Andreï leva les yeux à son entrée et lui lança un regard sarcastique puisqu'elle lui avait toiser de la tête aux pieds avant de s'asseoir à table .
Déjà , il avait contacté son détective , lui donnant un délai de trois jours pour avoir tous les infos. Elle était bizarre comme femme se comportant sans cesse depuis sa venue comme une vulgaire capricieuse. Si Yassin avait écouté ses conseils en faisant des recherches sur elle il aurait eu moins de problèmes.
- avez-vous finis d'arranger vos affaires ? Nina ma dite que vous avez refusé sont aide, pour qu'elle raison ?
Elle s'essuya la bouche tout en essayant de lui répondre le plus poliment possible.
- oui j'ai finis et pour l'aide de Nina je n'en avais pas vraiment eu besoin.
Elle mangeait avec calme apparent sans vraiment se soucier des regards menaçants de son grand-père puis écouta sans réelle intérêt leurs discutions sur les affaires . Apparemment Andreï était le PDG de la majorité des entreprises d'Yassin et que pardessus tout il avait ses propres entreprises. Charmante réussite pour un orphelin se dit-elle. Elle comprenait mieux d'où lui venait sa nature si excessif et même le fait qu'il soit aussi prétentieux .
Après le dîner servi dans la salle à manger , Suzannah aurait voulu directement se rendre dans sa chambre à fin de se reposer, mais non, il aurait fallu que son vieux cousin le lui impose pas une tête-à-tête non voulue. De surcroît il avait l'air d'être contrarié , sa froideur lui glaçait le sang. Pourtant Suzannah se devait de le reconnaître, il était très beau, très attirant pour celle qui aimaient les hommes matures et les visages sculptés comme dans la pierre.
Ce n'était pas son cas se dit-elle , elle le détestait déjà mais....
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Quelques secondes plus tard Andreï prit enfin la parole.
- Dans l'intérêt de nous tous mais encore plus pour Yassin je crois que nous devrions nous conduire avec un minimum de courtoisie. je Vous propose de mettre de côté nos différences puisque Yassin est malade, il n'est plus actif comme autre fois . Son cœur est fragil donc même vos répliques sanglantes sont-elles , pourraient lui causer des problèmes. Vous êtes plus un enfant donc agissez avec maturité même si ....même si l'immaturité ce li clairement sur votre front...
Elle le scruta avec indifférence comme si sa pique ne lui avait guère atteinte.
- Qu'entendez vous par nos différences ? Dois- je vous rappeler que s'est vous , qui vous êtes montré hostile envers moi en premier ? Vous êtes de loin l'être le plus.... le plus...
Cherchant ses mots Andreï poursuiva à sa place.
- l'être le plus sincère ! Fit-il en arquant les sourcils et cette fois avec moquerie il reprit.
- En réfléchissant bien chère cousine , est-ce ma forte personnalité qui vous pose un problème ou mes traits charmeur, ma beauté.
Non mais qu'elle arrogance se dit-elle en répliquant.
- j'allais dire malpoli , mal élevé . Franchement votre arrogance vous portera malheure.
En croisant ses bras sur sa poitrine.
Votre beauté m'est égal. Je n'en ai rien à faire de lui Andreï . C'est vous mon problème ... vous seul. Comment se conduire avec un minimum de courtoisie avec quelqu'un si ce quelqu'un ne sait même pas ce que sait d'être courtois ?
- oh mais je suis courtois , cela dépend plutôt de quelle manière vous auriez voulue que je le soit avec vous .il souriait mais ses yeux restaient froid.
Epuis merde se dit-elle . Son sous-entendu était plus que explicite pour elle.
- vous vous compliquez la vie Suzannah . Dit-il en se levant de son canapé. À vous entendre parler on dirait qu'on se connaît depuis des lustres.... or nous ne sommes guère amis. Nous nous connaissons à peine.
- on dirait que vous-même , vous avez oublier cela. Vous ressemblez à un être aigri, cherchant toujours à froisser les gens. Leurs disant tous ceux qui vous passent par la tête. Constata-elle à haute voix.
- la vérité blesse , n'est-ce pas ce que dit le dicton ? Rétorqua-il en buvant cul sec le reste de son verre.
Effectivement se dit-elle mais le mensonge ne blessait pas seulement les gens, il les détruisaient , les rendant faibles contre toute attente . Mais n'était-ce pas elle qui avait cherchée cette situation ? Blessée ou pas elle devra toujours se contenir , c'était l'une des sacrifices à faire.
- cela dépend de quelle genre de vérité repondit-elle . Certains vérités ne valent pas la peine d'être disent . Mais bon pour vous , cela doit être difficile. Vous avez tellement l'air de puisez votre joie dans les malheurs des gens . Je plains la femme qui fera de vous son époux , qu'elle malchance pour elle !
Andreï la regardait avec un brin d'humour et peut-être même d'amusement. Comme si leur conversation aussi pénible soit-il lui plaisait assez bien.
- ou peut-être qu'elle aura la chance que vous n'auriez pas. Après tout je ne prendrais pas n'importe qui pour femme . Et j'en laisserais encore moins à vous la chance d'en choisir une pour moi.
- oh ! mais je ne suis pas entremetteuse d'amour , mais par contre j'ai hâte de faire la rencontre de l'énergumène parfaite qui fera de vous son fiancé .
- oh ! mais je tiens à ma liberté , il vous faudra du temps , beaucoup de patience si cela vous intéresse . Repliqua-t-il sur le même ton qu'elle.
- oh oui , cela m'intéresse !
Repondit-elle en encrant ses yeux dans les siens.
- ne vous méprenez pas , je ne suis pas non plus disponible pour les genres de femmes telles que vous. Repliqua-t-il dans un rire sarcastique .
Suzannah se mordit les lèvres à force de vouloir se contenir , serrant de toute ses forces l'accoudoir de son fauteuil elle Repliqua vivement.
- Vous savez quoi ? vous pourriez dire tout ce que vous voulez . Pensé tout ce que vous voudriez mais par contre , captez cela bien. Vous ne m'attirez point , vous n'êtes pas mon style de mecs . Les vieux grincheux m'ont toujours donnés des haut-le-cœur . Je crois que je vous l'ai déjà dit.
- Dire s'en est une mais démontrer en est une autre . C'est a vous de prouver vos dires chère cousine............
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