LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR
img img LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR img Chapitre 5 UN PEU DE BONHEUR
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Chapitre 6 BRISÉ img
Chapitre 7 L'ALLIANCE img
Chapitre 8 FEE VENGERESSE img
Chapitre 9 HAINE img
Chapitre 10 TROU NOIR ÉTERNEL img
Chapitre 11 PRÉDICTIONS img
Chapitre 12 RÉVEIL EN PLEIN DAKAR img
Chapitre 13 DILEMME img
Chapitre 14 MORTE DE img
Chapitre 15 JOUR J img
Chapitre 16 FUITE img
Chapitre 17 MON DESTIN img
Chapitre 18 TROU NOIR ÉTERNEL img
Chapitre 19 FIN DU TOME I img
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Chapitre 5 UN PEU DE BONHEUR

Quelques temps après m'être fait déflorer, je laissa ma tête reposer sur le torse de celui qui était vraisemblablement mon fruit défendu.

Tellement de choses défilaient dans ma tête mais j'avais pour objectif principal de ne penser qu'à lui et moi, qu'à ce moment magique...

Je ferma les yeux pour mieux me souvenir de ses caresses, ses embrassades, sa langue sur des endroits précis de mon corps... sa chaleur, son odeur ... sa sueur. Je m'imprimais dans la tête, tout ce que j'ai pu ressentir lorsque je fis l'amour avec lui. Après la douleur, c'était un sentiment indescriptible, un vrai boom de passion, une explosion de plaisir.... grande fut ma surprise d'avoir tant d'extase après une courte période de douleur.

On aurait dit que j'étais sur la voie lactée du plaisir, jouant sur la corde raide de l'interdit.

J'eu fini par me décider à me lever et à aller prendre une bonne douche, à mon retour, Charlie fut toujours endormie. Je me surpris en train de contempler mon amant. Il était si mignon endormi. Là, il est doux comme un agneau mais il y'a deux heures, il était plus féroce qu'un lion affamé. Sa carrure et son regard intimidants n'étaient pas des leurres, il maîtrisait autant le corps de la femme qu'un devoir de Droit Bancaire ... rire...

Il était vraiment bon au lit, oui mais drôlement une pensée parcourue mon esprit, il pu devenir aussi fort seulement en ayant des rapports avec une autre, Emeraude?! En l'embrassant et la caressant comme tout à l'heure?!

Je bouillonnais de jalousie, quelle sotte je faisais, comment j'avais pu donner ma dignité à un mec en couple; comment j'avais pu faire ça!!

Je chercha mes affaires dans presque tous les recoins de la maison, je ne les retrouva pas, Lydia non plus, à savoir quand elle est sortie de la maison, m'a t'elle vu ou entendu pendant que j'étais avec Charlie? voilà une autre données qui penche vers la l'assiette "tu aurais dû y penser". Je fus désespérée lorsque l'idée le vint de porter les vêtements que je vis dans un nouveau sac H&M posé sur la table à manger.

Je décida de les porter et me casser de chez ce fils de p*te.

J'eus a peine fini de m'habiller que Charlie se réveilla et me questionna pleins d'incompréhensions.

- qu'est-ce qu'il y a? Tu fais quoi comme ça?

- je me barre, lui lança-je

-Quoi? Qu'ai-je fais? Tu n'as pas aimé?

- tu n'as que la bite à la place du cerveau... voilà!!! Lui cria je

Avant d'essayer de sortir de la chambre, mais je suis vite retenu par la main de Charlie qui me força à l'affronter.

- Dis moi ce qui se passe, mon amour.

- Ne m'appelle pas comme ça, tu as dis la même chose à Émeraude?

-Émeraude?

- Oui, ta petite amie....

Je fus stoppé net par le fou rire de Charlie, qui s'affala directement sur son siège de bureau.

- Émeraude n'est pas ma copine, c'est un flirt d'ado et maintenant nous sommes juste amis.

- tu mens, tu étais en rendez vous galant l'autre fois je vous ai vu et Aïssata m'a confirmer votre relation.

- bon, Emmy et moi, somme amis d'enfance... lorsqu'on est devenu ados vu qu'elle paraissait amoureuse de moi, il y'a eu juste un flirte, après quoi, je me suis senti mal comme si j'embrassais ma sœur donc j'ai décidé de rompre et on est restés best friend.

- histoire farfelue, disais je en faisant la gueule

- bah moi au moins j'ai quelques chose à raconter mais toi dis moi qu'est-ce qu'il y a entre Idriss et toi?

Je resta figé, Idriss oui oui oui.... mon fiancé, je l'avais totalement oublié.

- euh...

-euh? Me lança t'il l'air impatient

- c'est juste un prétendant rien d'autre

- Les rumeurs juste elles!!

- je te crois, au nom de l'amour que je porte pour toi Zara, tu es la seule femme que j'ai aimée de toute ma vie.

- Menteur !!!

- je te le jure sur tout ce que je cherche, disait-il

Avant de me tirer contre lui et de me murmurer à l'oreille,

- tu es aussi la première femme avec qui j'ai fais l'amour, je te le jure.

Je resta figé, ébahis, choqué par ses mots,.

-Quoi? Lui répondis je, refusant d'y croire

- je te dis la pure vérité! Tu es la première.

- mais... tu sais tellement b.... bien euhhh

Il compris malgré mon hésitation de fin, il commença a rigoler, j'eus pour réflexe de lui coller une petite tapette à la nuque. Il attrapât sa tête et fit mine d'avoir mal, puis par delà mon inquiétude, me vola un baiser tel qu'on voit dans les films. Il recommença ses caresses et j'eus été à deux doigts de m'abandonner à lui mais j'utilisa ma plus grande volonté pour reposer la question de son savoir faire avec la femme, il me regardait de ses pupille brun dilatés de désir.

- je me documente beaucoup films X, magasines du même genre etc... puis je maintenant vous emmener au 7ème ciel?

-tu es trop bête toi!

Sa réponse me satisfaisait donc je me laissa aller au septième ciel sous les assauts de la langue de mon amoureux.

******************

J'eus vécu ces moments passés avec Charlie comment les plus belles heures de ma vie. Lydia nous retrouva en soirée à l'appartement de mon beau brun, avec son arrivée, un appel me rappela que le plus difficile était devant.

- Tu ne réponds pas? Me lança Charlie après m'avoir vu couper l'appel

Je pestais sur le tactile de mon portable, dénonçant un petit bug qui permis immédiatement un deuxième appel de Idriss. Je laissa sonner, les yeux de tous étaient sur moi, je me sentais perdre les pédales.

- tu devrais peut-être répondre?

- NON criait je.... avant de me ressaisir, non j'ai plutôt besoin de me débarbouiller. Commencez le repas sans moi ok? Ajoutais je avant d'esquisser un faux sourire.

Je pris mon téléphone et me rendis aux toilettes, troisième appel de Idriss. Je panique, je fais quoi? Je romps avec lui? Mais comment? Et ma mère? Merde... Zara

- Allez reprends toi et réponds petite quiche, tu en as plus que ça dans la caboche, me répétais je à moi même.

Je respira un grand coup puis je décrocha,

-Allô ?

- Ah bim ça se décide à répondre maintenant?

- j'étais occupé, tu veux quoi?

- Drôle de manière de me parler, tu es où là? Et chez qui as tu passé la nuit? Me questionna t'il

- je...

- n'essaie même pas de dire que tu es chez toi, j'ai vérifié et tu n'y es pas.

- Effectivement, je suis chez Lydia, lui lançais je sans vraiment réfléchir

- celle avec qui tu as joué à la pute au bar hier? Tu la connais depuis quand elle? Et d'où elle t'apprend à être une catin?

- Idriss, respecte moi ok!! Je suis loin d'être ce que tu dis et pareil pour Lydia.

- Excuse moi chérie, j'étais pris par l'émotion.

- oui mais bon ce serait mieux qu'on fasse une pause pour que tu réfléchisses mieux et tu saches ce que tu veux. Je ne conçois pas d'être avec quelqu'un qui ne me respecte pas et qui pense cela de moi, chao.

- Non, Zara attends...

Je raccrocha avant de le mettre immédiatement sur liste noire. Je me sentais plus libre, un problème de réglé même si j'appréhendais toujours la réaction de ma mère.

Je refis mon apparition à la table à manger, l'ambiance se détend au fil des minutes. Je finis par savoir comment Lydia et Charlie se connaissent et aussi comment je suis arrivé là.

-en effet, Charlie et moi nous sommes cousins, ma tante est la mère adoptive de Charlie. Et bim je vis ici en colocation avec lui.

- mais il y'a une seule chambre? m'interrogeais je.

-oui, je dors sur le canapé... il est deux en un.

Je me rappela que Charlie m'avait dit vivre avec sa cousine, c'est donc Lydia? Que le monde est petit.

Je rentrais à la maison vers 22h par là, je croisa directement ma mère qui m'attendait de pied ferme... en effet, j'avais pris soin d'ignorer tout appel ou sms de cette dernière.

- Zara, tu es enfin là!

- Désolé de t'avoir fait t'être inquiété maman mais j'avais besoin d'être loin de tous

- Ma bichette, qu'est-ce qui ne va pas? Qui t'as fait du mal?

- Personne maman, rouspétais je

- Alors pourquoi avoir quitter Idriss? Explique moi Qu'est-ce qui s'est passé!

- Il t'a tout dit! Dis je en me préparant à aller prendre mon bain

- Bien sûr, Zara!! J'espère que tu as au moins une bonne raison pour vouloir jeter tout notre avenir à la poubelle, me lança t'elle.

- Voilà c'est reparti!!! Disais je en prenant la foute de la douche

- Ne me tourne pas le dos, ZARAAAA .... APPEL IDRISS ET ARRANGE TOUT AVEC LUI CHÉRIE, NE SOIS PAS BORNÉ, me cria t'elle.

Je m'enferma même après avoir finis, pour qu'elle tombe de fatigue.

Je finis par sortir de la douche à 00h 20 min, maman dormait déjà donc je décida de faire pareil.

Les semaines qui suivaient cet événement furent très stressante et en même temps heureuses. Charlie me rendait tellement joyeuse mais les menaces à ma quiétude étaient de plus en plus rudes, entre l'insistance d'Idriss et ma mère ajoutées aux menaces nommée Aïssata et Emeraude.

J'angoissais plus à ce que mes meilleures amies ou anciennes meilleures amies, apprennent pour moi et Charlie surtout après qu'Aïssa m'eut menacer, d'une telle façon l'autre fois.

Avais je réellement trahie mes copines? Pas pour moi, il n'y avait rien eu de sérieux avec elle donc pourquoi aurais-je fais quelque chose de mal? Et puis ce n'était pas calculer, ça m'ait tombé dessus comme ça, cette vague m'a ravagé de plein fouet.

C'était bien là le problème, plus le temps passait, ma mère ne semblait pas disposé à me comprendre... Elle passait son temps à maudire mon union avec Charlie, qui était décidément la seule personne qui me faisait tout oublier d'un sourire.

Malgré cela, mes notes chutaient peu à peu, tous ça étaient tellement de trop pour moi, surtout ne pas avoir la bénédiction de ma mère, seule famille qu'il me reste.

La présence de Charlie et Lydia m'empêchait de déprimer totalement, cette dernière était littéralement devenu mon ange gardien, je lui disais tout et elle me soutenait tellement. Malgré que son coté fêtarde invétéré pouvait lui donner un aspect blonde sans cervelle , elle était devenu la grande sœur que je n'avais jamais eu.

Et cette nuit du 17 mars, c'était en sa compagnie que je pointa ma tête chez ma mère, après 7 mois chez Charlie. Je succomba à l'idée de la voir, et c'était ma plus grande erreur.

Après avoir tapé pendant deux minutes à la porte, ce que je vis me glaça le sang, Ma mère tenait à peine débout, elle était d'apparence rongée par la maladie.

-oh p*tain maman? Qu'est-ce que tu as dis moi?

Mes larmes faisaient leurs entrées dans l'arène de mes yeux. Toute fois, je faisais tout pour les retenir au maximum, pendant que Lydia et moi, la faisions asseoir sur le canapé blanc en cuir que Idriss lui avait offert.

Ma maison était si différente que dans mon enfance, l'intérieur n'avait maintenant rien à envier à un studio huppé.

Mais mon regard interrogateur n'avait que pour sens qu'est-ce qui a bien pu arriver à Marianne, Ma mère?

                         

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