Nous exercions dans le cabinets de Mr ROCHESTER, dans le centre de Paris en alternance des cours à l'université.
Très vite je sentis, l'intérêt de mon professeur pour ma nouvelle amie. Le charme de la blonde le rendait presque fou, ce n'était pas étonnant, Lydia bien que très belle était surtout très intelligente, sérieuse et appliquée dans son travail.
Une assistante belle, aimable et intelligente... que faudrait de plus pour déstabiliser un jeune quarantenaire, bourré de travail et surtout ayant une vie sexuelle presque inexistante? Cela dit, il n'était pas mal, Mr Marcus était passablement beau pour son âge, 1m75 par là, toujours propre et bien parfumé. Ses cheveux roux lui procurait un certain charisme mais point noir il était ...marié.
Bien que sa femme serait plus âgée que lui d'après les ragots, ça reste un mariage et c'est sacré.
Pourtant ça ne semblait pas être du goût de ma nouvelle copine qui me fit rapidement la confidence, le jour d'une virée nocturne dans l'un des bars les plus huppés du coin.
- on s'assoit au bar? Demandais je en criant de peur que la musique bien trop forte , n'engloutisse mes dires
- non, regarde, allons là-bas c'est mieux! Me répondit elle avant de continuer... mais tu peux passer les commandes
- d'accord, comme d'habitude pour toi?
Elle me répondit oui par un signe de tête.
Cinq minutes plus tard nous nous retrouvions dans un salon VIP, au fond du bar.
Sur notre table étaient posé des bouteilles de volca, de tequila et de la bière.
- Et si on parlait pour une fois .. des garçons ? Me lança t'elle après avoir bu d'une gorgée son verre
-euhh pourquoi pas? Tu connais déjà Idriss, mon petit ami.
- oui, le noir VIP !
- VIP? La questionnai je en finissant mon 3ème verres
- oui, VIP terme pour dire qu'il est plein aux as.
- ah oui oui.
- eh bim, tu as de la chance, il a l'air fou de toi, dit elle en portant son verre de tequila à sa bouche.
- vraiment?
- oui c'est plutôt toi qui n'a pas l'air sûre de toi.
Elle me regarde droit dans les yeux comme si elle essayait de lire en moi.
- tu te trompes, lui répondais je en me servant un autre verre, le regard fuyant.
- Toute l'école te croyais avec l'autre latino là.... rappelle moi son nom... euhhh
- Charlie..
- oui c'est ça Charlie !!... vous étiez tout le temps ensemble, on vous croyait amoureux !
-vous vous trompiez alors, dis je un ton agressive.
- euh calme toi, je sais mais bon.... laisse tomber.
Un blanc s'installa puis je décida de le rompre.
-excuse moi pour tout à l'heure, c'est un sujet sensible, dis je mine désolé.
- t'inquiète pas, nous avons tous une histoire douloureuse dont on ne voudrait parler.
- Et toi? Pas de relation?
- si mais bon c'est compliqué
- explique !
- il est marié.... je sais que c'est mal mais je n'avais jamais aimé un homme comme ça auparavant
- je vois mais tu n'as pas d'avenir avec lui!
- il m'a promis quitter sa femme dès que la santé de celle ci se soit améliorée ou qu'elle décède.... elle a un cancer de la peau, phase terminale !
- ohh désolé....
- c'est la vie !
J'étais trop bourré pour avoir les idées claires mais j'arrivais quand même a faire le lien entre le mec marié de Lydia et Mr ROCHESTER.
C'est plus au moins tout ce que je me souviens de cette soirée.
Je me rappelle avoir fini mon 5ème verre et m'être réveillé le lendemain sur un lit qui n'était pas le mien. Je tourna ma tête dans tous les sens paniqués, je vis Lydia qui dormait profondément à mes côtés. j'attrapa subitement ma tête lorsqu'une migraine horrible surgit,
- putain, jurais je en me levant pour inspecter les lieux
Un chambre d'adulte, bleu ciel avec de petits dessins blanc; un grand lit 3 places et un bureau d'études bien rangé, monopolisait l'espace. Le sol tout doux était habillé de beaux tapis gris clair.
Je partis me rincer le visage dans les toilettes... la salle de bain était sublime, des carreaux marron blanc la recouvraient entièrement, laissant seulement le plafond blanc, dont au milieu était placé la lampe.
L'encadreur des portes de la douche et les étagères étaient de bois peints en noirs, même couleur que le lavabo.
Cette chambre était digne de la haute bourgeoisie.
Après avoir entendu des voix, dans la chambre. Je partis voir si Lydia s'était réveillée et si je pouvais avoir réponse aux tonnes de questions qui me trottait dans la tête.
- Lydia tu es réveillée? Dis je en sortant de pas excité de la salle de bain
Mais ce que je vis me glaça le sang,
- ah tu te cachais là? Me répondis Lydia en levant pas sans moindre mal
Je resta bouche bée, la tête rempli d'incertitude.
- tu ne dis rien? Tu vas bien? Tu as mal quelque part? Ajouta t'elle en s'approchant de moi
- non mais... qu'est-ce qu'il fait ici?
- ah bah c'est chez lui
-QUOI? ....Charlie ..
-bon je suis au salon, je vous ais ramené de quoi prendre un bain et des brosses à dent. Dis le beau latino
- merci beaucoup, répondait elle avec son plus grand sourire
- merci... mais ....
- pas le temps pour les questions, débarbouiller vous vite et retrouver moi au salon, dit il en me coupant la parole
- OK, Charlie
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Mon stress à l'idée que l'homme pour qui mes sentiments se chamaillait était à une pièce de moi, disparu tellement Lydia me faisait rigoler. Elle réussit à faire passer ce moment plein d'angoisse et de honte pour un moment normal entre amies.
Cependant, elle finit par m'expliquer comment je fus arrivé dans ce lit soyeux et confortable.
- Tu t'es bien débrouillée hier, mais je tiens l'alcool bien mieux que toi 10 milles fois, me taquina t'elle
Elle ria automatiquement pendant que je la dévisagea, l'air interrogateur. Je finis par la questionner ouvertement.
- dit moi comment on a pu atterrir ici?
- euhh longue histoire !
-non, ne te défiles pas... qu'est-ce qui s'est passé, où sont mes vêtements? Et pourquoi je n'ai que ce pull?
- tu te rappelles vraiment de rien dit donc? Dit elle en faisant mine surprise
C'est ainsi que le pire me traversa la tête, et si.... et si...
- euhh non non, il n'y a rien eu... absolument rien,
- comment le sais tu? Tu était aussi bourré, je te rappelle, lui lançais je.
- oui mais j'étais pas totalement morte ... je tiens plutôt bien l'alcool, tu vois.
- alors dis moi, comment a t'on fait pour être ici, dans la chambre de Charlie... et en plus, je n'ai plus mes vêtements que son pull
-arrête de te leurrer, ma vielle tu es amoureuse de ce garçon donc arrête de te jouer les saintes ni touche
Je la regardais ébahis, elle était en train de changer de sujet aussi calmement? Oh non, pas avec moi.
- joue pas à ça et réponds à ma question, lui dis je d'un air sérieux .
- oh ça va, moi et Charlie avons un pote en commun qui était au bar, celui-là nous a rejoint plus tard... une chose emmenant une autre Charlie est aussi arrivé et bim puisque tu étais saoule morte, il m'a proposé de venir dormir avec toi chez lui, le temps que tu dessaoules.
- tu peux répéter?
-ahh j'ai mal à la tête et une fin de loup, donc rejoint moi au salon si tu as terminé, dis elle avant de fuir littéralement de la douche.
- si tu crois que tu t'en sortiras aussi facilement, tu te fourres le doigt dans l'œil, lui cria je.
J'avais rien compris, quelle affaire de l'ami de l'ami d'une amie ça? C'était trop flou dans ma tête. Je devais demander directement a Charlie, il me dirait sûrement la vérité.
Après mon bain, je fis mon apparition au salon, portant le pull bleu nuit de Charlie et ses pantoufles noires.
Dès mon entrée dans la pièce, je fus frappé par l'aspect lumineuse de la pièce! Elle était de taille moyenne, peinte en blanc et la plus part des meubles étaient de couleurs gris et les tables en verre.
Je partis rejoindre Lydia, qui dégustait des pancakes qui donnaient très envie.
-alors... tu en veux?? Mais assieds toi donc, me lance t'elle la bouche remplit a rebord.
- ohh laisse tranquille, on ne parle pas la bouche pleine, lui répondis je, agacé.
Elle fis geste marquant qu'elle laissait tomber, mais bon je n'y prêtais pas trop attention... je me laissa perdre dans la beauté du paysage que pouvait offrir, cette haie vitrée qui donnait sur le balcon.
J'y parti pour mieux admirer ce paysage bien que de ville et de bruit, mais remplit de classe et d'élégance... remplit de grâce et de sens du détail, ce endroit où on pouvait admirer la Seine de la plus belle des manières, une vue gracieuse sur le patrimoine français, sur cette petite citée des privilégiés.... une vue sur les champs mais pas n'importent lesquelles... les champs Élysées.
- très belle vue n'est-ce pas?
Cette voix me fit sursauter, je me tourna directement pour faire face à Charlie... je le contempla te plus belle, ses beaux yeux noirs perçants, ses lèvres roses un peu pulpeuses et douce au regard, me donnais envie de valser avec elle... je mourrais d'envie de l'embrasser et de sentir ses mains sur moi, de les sentir parcourir mon corps de caresse... mais ce désir était insensé, il était l'homme d'une autre femme et moi aussi j'appartenais a un autre... je me devais de lutter contre mes pulsions.
Je fermis les yeux pour me calmer, lorsque je le sentais m'approcher de doux pas, des pensées pas bien me parcourues en flash, je me mordilla les lèvres. Lorsque j'ouvris les yeux, Charlie était tout proche de moi, si proche que je sentais son souffle... me recula et lui avançait jusqu'à ce que je sentes les barres de sécurité du balcon contre mes hanches puis celle des mains de Charlie, m'immobilisant plus.
On se regarda quelque seconde jusqu'à ce qu'il se décide enfin de goûter mes lèvres passionnément.
Je me laissa à ce baiser, je m'abandonna à lui, à ses je t'aime... je laissa sortir tout ses sentiments enfouie au plus profond... je l'aimais tellement.
Je le sentis me porter, me poser dans son lit avant d'ôter ses vêtements, et de venir m'ôter mon plus grand bijou, ma virginité.
Je me toujours promis de le garder pour l'homme que j'aimerais toute ma vie, cependant je venais de l'offrir à Charlie, l'homme que j'aime... malgré le fait que j'étais avec Idriss... c'était une douce erreur, jamais je ne me sentis aimer comme je l'étais dans ses bras.
J'avais baissé ma garde et je m'étais donné à lui si facilement, trop facilement même car je savais que jamais je ne ressentirais ce que je ressentais pour Charlie, jamais je ne le ressentirai ailleurs... maintenant plus que jamais j'étais a deux doigt du mariage avec Idriss, je vendais mon bonheur pour le confort et le privilège.
Je courais à ma perte.
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