MES FEMMES : le chaud et le froid
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Chapitre 3 Épisode 3

Quelque jours plus tard

*** *Hawa Marega* ***

Je me lève à l'aube comme chaque matin, prends mon bain, fais mes ablutions, porte mon long abaya, prends mon foulard et me rends au salon. A ma grande surprise, je trouve mon oncle entrain de prier, je mets mon tapis derrière lui et fais d'abord mes deux rakats d'al-mandoub ou as-sounnah, c'est un acte surérogatoire. L'acte surérogatoire c'est par exemple les rawatib des prières (les prières surérogatoires régulières précédant ou suivant les prières obligatoires), c'est un ensemble d'actes qui, lorsqu'il est accompli apporte des récompenses.

Je crois que c'est ce qu'il faisait, parce que dès qu'il finit il dirige la prière.

Je suis surprise, en général ceux qui ont fait l'occident prie rarement ou ne le fond pas de façon régulière.

Je ne connais pas grand-chose de lui je l'ai vu le jour où je suis arrivé à Conakry après la mort de mon mari avec sa jolie femme. Ils étaient venus pour saluer et présenter ses condoléances. Ce jour j'étais loin de m'imaginer atterrir chez lui.

Je me relève lorsqu'on termine.

- Bonjour mon oncle, dis-je en fléchissant les genoux.

-Bonjour Hawa, tu as bien dormi ?

- Oui bien merci par la grâce de Dieu et vous ?

- Je rend grâce aussi.

Je lui fais mes douas comme chaque matin, ensuite je rentre dans ma chambre troquer mon abaya contre un haut à bretelle noue, mon pagne et sors aider tanti Oumou, même ici il n'y a presque rien à faire. Il y a des machines pour tout, tu commences la cuisine jusqu'à la fin, tu ne te salis pas.

Il y'a des cuisinières à gaz, des mixeurs, micro-ondes, machine à laver et tous sortes d'ustensiles de cuisine. La cuisine est vraiment bien équipée. Rien de compliqué à faire dans la maison, il faut juste dépoussiérer les meubles de temps en temps.

On est loin de Kankan ou on prépare au feu de bois avec toute la fumée qui va avec. J'avoue que ça ne me manque pas du tout. Heureusement que je ne rentrais en cuisine que quatre fois dans le mois parce que lorsque c'est à ton tour de recevoir le mari, c'est toi qui fait la cuisine et tous les travaux ménagers. Quand même moi en général j'étais dispensée de ces corvées parce qu'il y avait ses filles qui avaient presque mon âge et on s'entendait plutôt bien vu que c'est moi qui confectionnait leurs tenues.

- Bonjour tanti Oumou.

- Hawa je t'ai dit combien de fois de ne pas m'appeler ainsi tu me vieillis, en plus tu es la femme du patron.

- Non, je ne peux appeler mon aîné par son prénom c'est contraire à l'éducation que j'ai reçu, en plus je ne suis pas la femme de votre patron, il m'aide juste à trouver une situation ou un mari.

Elle m'observe un moment.

- Pourtant il mérite bien une femme comme toi, tu es tellement douce. Celle qu'il a là ! C'est pas la peine.

Je ne dis rien, je ne veux pas entrer dans ces commérages de bonnes femmes, tout ce que je déteste ; surtout que le monsieur a été assez gentil pour accepter de m'héberger chez lui jusqu'à ce que j'ai une situation. Je ne me vois pas me mettre à casser du sucre sur le dos de sa femme. Ce ne sont pas mes affaires. Donc je change vite de sujet.

- Il m'a promis me chercher une école de mode, dis-je, avec un grand sourire.

- Tu fais la couture ?

- Oui tanti.

- Une si belle fille que toi Hawa, pourquoi ne pas simplement continuer les études ? Dans notre monde si tu n'as pas de diplôme tu risques de finir comme moi que tu vois là.

- Mais tanti Oumou il y a des gens qui ont le diplôme mais qui n'ont pas gagné du travail et qui sont obligés de faire des petits métiers, il y en a des milliers d'ailleurs.

Une chose est sûre pour moi, si je maîtrise mon travail je ne vais jamais chômer. C'est ça l'avantage de faire un métier.

- Je veux faire une école afin de me perfectionner et atteindre un autre niveau, être la meilleure dans mon domaine.

Mon plus grand rêve serait de voir des mannequins porter mes créations et marcher fièrement sur un podium, dis-je en souriant grand la tête dans les nuages

- Ah ok mais je trouve que rien n'est égale à l'école ma chérie. Avoir un diplôme universitaire t'ouvre beaucoup de portes.

- J'ai déjà une base ça va, je ne vais pas encore aller gaspiller des années dans une classe qui ne me garantit même pas un boulot au final. Par contre suivre une formation je crois que c'est aussi étudier et avoir un diplôme, en plus là tu étudies vraiment ce qui te passionne. Je préfère fournir cet énergie dans l'apprentissage de ce que j'aime que d'aller simplement orné une salle de classe.

- Ok si tu le dit, je te souhaite du courage et beaucoup de succès

- Merci beaucoup. J'ai une machine j'ai hâte qu'elle arrive. On s'ennuie dans cette maison, il n'y a presque rien à faire. Au moins je passerai mon temps libre à reproduire les quelques croquis que j'ai faites.

- En tout cas je sais que tu vas réussir parce que tu as l'air d'aimer ça. Mais je te préviens on est libre comme ça c'est parce que Madame n'est pas là sinon hmmm.

- Oui merci, qu'est-ce qu'on prépare aujourd'hui ? Je demande pour changer de sujet.

- C'est si simple la cuisine en ce moment, Monsieur aime les plats de chez nous donc quoi qu'on fasse, lui n'a pas de problème il mange.

- Ok.

- Hawa j'ai peur toi.

- Pourquoi ?

- Je ne pense pas que tu vas rester ici.

- Pourquoi ? Mon oncle m'a dit que je pouvais en attendant que sa femme n'arrive.

- Sa femme ne le permettra pas.

- Non, je ne crois pas, si son mari lui demande, elle va le faire. Une femme fait toujours ce que son mari lui dit.

- Je ne compterai pas la dessus si j'étais toi. Les femmes sont émancipées ici et elles ne font pas toujours ce que leur maris disent.

- Peut-être parce que le mari ne se comporte pas bien avec elles, dis-je en hochant les épaules.

- Dis-moi à sa place tu accepterais qu'on amène une femme du village pour qu'il soit l'épouse de ton mari ?

- Déjà Kankan c'est pas un village, c'est une préfecture ok ? Et pourquoi pas ? Il peut épouser jusqu'à quatre femmes non ? La religion le lui permet.

- Hmm laisse-moi le discours là. Moi mon mari qu'il essaye seulement on ne va pas lui dire.

- Mon mari avait trois femmes en plus de moi. Il partageait ma couche seulement une semaine par mois et ça ne me dérangeais aucunement, je m'entendais parfaitement avec elles.

- Mais est-ce que tu l'aimais ?

- L'aimé ? Je suppose que oui, c'était mon mari, dis-je en hochant à nouveau les épaules.

- Aimer passionnément ? Je ne pense pas sinon à le voir avec une autre femme te rendrait folle de jalousie.

- Jalousie ? C'est un sentiment que je ne connais pas. Vous savez, moi dans cette vie mon plus gros souci est de devenir une grande styliste. Je veux voir mes vêtements dans les magazines, dis-je, avec un grand sourire, portés par des mannequins pour des défilés sur les plus prestigieux podium d'Afrique et pourquoi pas du monde lol. Tanti Oumou c'est tout ce qui m'importe le reste c'est sans importance, des futilités surtout ces histoires d'hommes.

- Tu n'as jamais vu un homme qui t'as fait ressentir des choses et tout ?

- Non jamais, j'étais une femme mariée, moi je n'allais pas me mettre à regarder d'autre hommes.

- Non Hawa tu sais ces choses arrivent sans qu'on ne s'y attende, c'est imprévisible, c'est comme ça, même si tu fais rien avec la personne mais voilà quoi tu te sens attiré par elle.

- Honnêtement non.

- Même le patron ? Pourtant c'est l'un des plus bel homme que j'ai vu. Il est trop charismatique, et quand il s'habille mon Dieu ! Fit-elle en déposant le torchon quelle tiens sur la table de cuisine le regard au loin. Laisse-lui l'habillement le gars a fini avec ça. Il s'habille trop trop bien c'est abusé.

- Hahahahhahaha ne me dites pas que vous êtes amoureuse de mon oncle.

- Non mais Hawa c'est le genre d'homme qui ne laisse aucune femme insensible.

- Ah pas moi en tout cas je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez. Moi j'ai un profond respect pour lui parce qu'il a été gentil avec moi. J'avoue quand même qu'il s'habille bien, parfois j'ai envi de toucher le tissu et regarder les contours pour voir comment c'est cousue. Ça doit être la haute couture c'est trop bien fait.

J'ai envi de pourvoir m'en sortir aussi bien avec les habits d'hommes que de femmes.

- Laisse ton affaire de couture là d'abord thiaaaa on te parle des bonnes choses tu nous renvoie dans tes habits. Bon dit moi j'ai appris que ton premier mari était beaucoup plus vieux que toi.

- Mais très beau, dis-je en souriant. J'ai une photo je vais te la montrer. Il n'était pas comme les autres hommes à Kankan, c'est un homme qui savait gâter ses femmes, très posé et respectueux. Il était équitable avec tout le monde donc il n'y avait presque jamais d'histoire.

Je prends un verre et me sers du jus que je porte à ma bouche, hmmm le goût, juste exquis.

- Mais les vieux ma belle, le truc ne se lève pas très bien non ? Est-ce qu'il faisait ça bien même ?

- Pssssfffffff

Je recrache mon jus et me mets à tousser fortement.

- Hahahahaha oh excuse-moi je ne savais pas que tu étais si pudique.

Je me reprends les yeux rougis par ma mésaventure. Je prends la serpillière et essuie le jus par terre.

- Ça va ?

- Oui.

- Alors maintenant tu peux répondre à ma question ?

- Désolée tanti mais je ne parle pas de ce genre de choses. Vous n'étiez pas sans savoir que ce qui se passe sur le lit conjugal y reste. Vous êtes une femme mariée, vous devriez pourtant le savoir.

- Ne prends pas la mouche c'est juste pour la causette.

- Pardon tanti mais je préfère qu'on parle d'autre chose sans vouloir vous offenser.

- D'accord j'ai compris on parle d'autre chose alors désolée.

Il faut que je trouve vite un téléphone. On a volé mon téléphone pendant la période de veuvage. J'ai failli devenir folle, tous mes modèles perdus. J'espère vraiment que mon drive conserve quelques uns.

Ma tante Djènaba Kaba, ma deuxième maman celle qui m'a tellement apprise dans cette vie. C'est ma co-épouse la première femme de tonton Birama. Cette femme est un ange, elle m'a prise sous son aile depuis le premier jour qu'on s'est vu. Elle n'a jamais fait d'enfants et elle m'a prise comme tel. Peut-être que c'est de ce qui nous liait encore plus puisque je n'ai pas fait non plus d'enfants mais moi contrairement à elle je ne pouvais simplement pas.

Étant donné que j'ai perdu ma mère et ma famille maternelle m'ayant abandonné a mon sort pendant les quatre années que j'ai fait chez mon mari je n'ai pas eu a souffrir de l'absence d'une mère. Elle a refait mon éducation sur tous les plans. Quand je repense à tout ce qu'elle m'a apprise pour m'occuper de notre mari lol cette femme une vraie coquine et coquette.

Je crois d'ailleurs c'est pourquoi malgré qu'elle n'ait pas fait d'enfants si tu voulais entrer en conflit avec Tonton Birama, il fallait simplement regarder de travers sa Djènaba. Elle était inconsolable et c'est la seule qui reste à présent dans la concession. Je crois que les deux autres ont également été données en mariage au frère et cousin de Birama mais elle est restée. C'est la seule qui avait sa propre concession à son nom, je crois que tonton Birama a voulu la protéger même après sa mort à cause des histoires d'héritage vu qu'elle n'a pas eu d'enfants.

Nous finissons de préparer le petit déjeuner et mangeons avec bon appétit vu que le patron ne déjeune jamais à la maison. Nous envoyons pour les autres employés, le jardinier le mari de tanti Oumou et le gardien. Nous prenons notre pétit déjeuner avant de nous rendre au marché.

- Nous partons dans quel marché ?

- Allons au marché de Matoto.

- Tu crois que je pourrais trouver un téléphone là-bas.

- Oui bien sûr. Mais pourquoi ne pas simplement demander au patron.

- Non je ne veux pas abuser. J'ai un compte. J'ai de l'argent de côté, ne t'inquiète pas en plus de l'argent que me donnait tonton Birama, je confectionnais des habits pour les gens là-bas, j'avais une vraie petite clientèle. Parfois je me retrouvais débordé surtout à l'approche des fêtes.

- Ok Madame, je ne vais pas insister, tu as l'air d'être têtu.

- Je me change et on y va.

- Ok j'appelle le chauffeur en attendant. Il est au repos en ce moment

- Ok.

Je me rend dans ma chambre, me change je porte l'un de mes robe ample en wax à bretelles, porte mes boucles d'oreilles, me parfume, prends mes documents bancaires et sors.

- Ton henné est joliment dessiné c'est ici que tu l'as fait ?

- Oui, je l'ai mise parce que le gars le faisait vraiment bien. J'étais avec la fille de papa Saliou mon beau père avec qui je partais au marché avant mon remariage... D'ailleurs c'est au même endroit où nous allons au marché de Matoto.

- Si le mariage a été scellé c'est que tu as des devoirs envers lui et vice versa.

- Non, il a été claire dessus, il n'était pas informé et ne le veut pas. Il aime sa femme et ne veut pas de co-épouse pour elle et je compte respecter sa volonté. Moi tant qu'on me permet de rester ici afin que je puisse atteindre mes objectifs ça me va. Je peux tout supporté parce que je veux vraiment me réaliser, et tanti Oumou je n'ai jamais été autant pres de mon but. Vous savez, lorsque je suis derrière ma machine à créer mes modèles, je me sens complètement épanoui. Je ne sais pas si vous pourrez le comprendre, ce sentiment d'accomplissement de fierté en voyant le résultat c'est juste indescriptible.

- Je te ne connais pas Hawa mais si ça te plaît ce que tu fais c'est tant mieux.

- Oui, on y va ?

Nous sortons trouvé le chauffeur à sortir la voiture. Nous grimpons et il nous conduit au marché. J'essaye de mémoriser les lieux que nous dépassons pour pouvoir me retrouver au cas ou je devrais faire certaines courses moi-même. Je lui dit de commencer par la banque. Il se gare devant l'agence d'Ecobank. Je descend et vais me renseigner à l'écueil. On me conduit dans un bureau et me demande d'attendre le Monsieur qui vient dans pas longtemps. Il arrive quelques minutes plus tard.

- Bonjour Madame, excusez-moi, vous n'avez pas trop attendu j'espère ?

- Bonjour, non je viens d'arriver.

- Ok que puis-je faire pour vous ?

- J'étais à Kankan donc j'ai ouvert un compte là-bas j'aimerais savoir si j'ai accès sans problème à mon compte ici j'ai besoin de faire un retrait.

- Non aucun problème, vous voulez retirer combien ?

- Je ne sais pas encore vu que je ne connais pas le prix du téléphone que je souhaite acheter. Je veux connaître mon solde, vous pouvez consulter le compte pour connaître le solde s'il vous plaît ?

- Ok le numéro du compte.

Je lui remets ma carte bancaire, il vérifie le compte, et me communique mon solde. Je crois que je vais faire le retrait en même temps pour ne pas faire de va-et-vient.

Il me donne un coupon où je mets mes informations et le montant que je souhaite retirer avant d'aller à la caisse faire mon retrait et rejoindre la voiture.

Nous partons ensuite faire le marché. Je me prends un téléphone de la marque Samsung une nouvelle Sim et des unités.

Nous rentrons faire la cuisine, une fois terminé, je rentre dans ma chambre, mets ma puce dans le téléphone, me connecte à internet. Je prends mon carnet où je fais mes croquis et où je note également mes mots de passes et ouvre mes comptes. J'enregistre mon e-mail et accéder à mon Drive. Je retrouve quelques photos. C'est mieux que rien.

A l'heure de la prière, je fais ma prière et me couche.

C'est tanti Oumou qui vient me réveiller qu'on me demande au salon. Je me rends dans les toilettes, me débarbouille et m'en vais au salon.

Je fléchis le genoux pour saluer mon oncle et sa maman.

- Comment tu vas ma petite Hawa, me demande maman Ramata.

- Je vais bien maman, dis-je en baisant le regard.

Ma mère m'a toujours dit que c'est impolie de regarder les grandes personnes dans les yeux. Un enfant doit toujours baisser le regard face à ses aînés.

- La journée a été bonne mon oncle ?

- Oui ça va merci et toi ?

- Alhamdoulillah.

- Mais pourquoi tu ne t'assois pas avec nous ? Assois-toi !

Ce que je fais.

- Hawa.

- Maman.

- Tu es chez toi ici, ne te sens pas mal à l'aise tu as compris ?

- D'accord.

- Je viens passer quelques jours avec vous maintenant que cette maison est enfin accessible.

- Maman !!! Dit mon oncle.

- Quoi ? mais c'est la stricte vérité.

- Bienvenue maman.

- Merci mon enfant.

Je m'en vais dresser la table pour qu'elle se mette à table avec son fils. Je ne sais même pas combien de jours elle va rester. C'est elle qui a demandé à ce qu'on me donne à son fils. L'oncle Saliou me l'a dit la première fois qu'il m'en a parlé. Je ne sais pas où toutes cette histoire va nous conduire, j'espère juste que ça ne va pas lui créer de problème et mettre en mal mes projets j'y tiens tellement.

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À suivre....

            
            

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