La Dette du Roi de la Mafia : La Fureur de ma Famille
img img La Dette du Roi de la Mafia : La Fureur de ma Famille img Chapitre 4
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Chapitre 4

Séphora POV:

Le bureau de l'avocat était froid et impersonnel, la table en acajou poli une scène pour le dernier acte de mon humiliation. Damien était là. Et bien sûr, elle aussi. Solène était assise à côté de lui, un nouveau diamant au doigt, jouant à la perfection le rôle de la fiancée dévouée.

« Je veux juste que ce soit consigné », ai-je dit, ma voix stable en signant l'accord de séparation de corps, « que le groupe Ricci n'existerait pas sans le capital de départ de ma famille et les relations de ma mère. »

Solène a ricané. « Damien est un génie. Il aurait réussi avec ou sans toi. »

Je l'ai ignorée, j'ai poussé les papiers sur la table et je me suis levée pour partir. Mon rôle dans cette farce était terminé. Mais elle s'est levée avec moi, me barrant le chemin.

« Tu es pathétique », a-t-elle sifflé, sa voix basse. « À jouer la victime. »

Puis elle m'a giflée. Violemment.

Le son a claqué comme un fouet dans le bureau silencieux. Ma tête a basculé sur le côté, ma joue explosant de chaleur. J'ai regardé au-delà d'elle, au-delà du visage stupéfait de l'avocat, vers Damien.

Il est resté assis. Il n'a rien fait.

Dans son silence, dans son consentement lâche, ce qui restait de mon amour pour lui s'est brisé.

Avant que le sifflement dans mes oreilles ne s'estompe, Solène a poussé un cri strident. Elle s'est jetée, non pas sur moi, mais sur le couffin dans le coin, le renversant d'un geste théâtral. Le nourrisson, surpris, s'est mis à pleurer.

« Elle a essayé de faire du mal à mon bébé ! » a-t-elle hurlé, se tournant vers Damien, les yeux écarquillés d'une terreur fabriquée.

Damien a bondi sur ses pieds, le visage un masque de pure rage, ses yeux rivés sur moi. « Qu'est-ce que tu as fait ? » a-t-il grondé.

« Je ne l'ai pas touché ! » me suis-je écriée, mais mes mots se sont perdus alors qu'une crampe violente et tordante me pliait en deux, me coupant le souffle. « Damien, s'il te plaît », ai-je haleté, une peur primale pour mon bébé m'étreignant. « Quelque chose ne va pas. »

Il m'a lancé un regard de dégoût absolu. « Arrête ton cinéma. » Il m'a tourné complètement le dos, allant réconforter Solène.

La moquette moelleuse s'est précipitée vers moi alors que mes genoux cédaient. La dernière chose que j'ai vue avant que l'obscurité ne m'engloutisse, c'est le dos de Damien s'éloignant avec sa nouvelle famille. Je me suis réveillée dans une chambre d'hôpital blanche et stérile, ma mère me tenant la main.

« Toi et le bébé, vous allez bien », a-t-elle dit, sa voix un baume.

Quelques instants plus tard, la porte s'est ouverte. C'était Damien et Solène. Il avait l'air mal à l'aise. Elle avait l'air triomphante.

Il s'est approché d'elle, la mâchoire serrée. Il m'a regardée non pas avec inquiétude, mais avec un jugement froid et dur.

« Tu dois des excuses à Solène », a-t-il exigé.

                         

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