Chapitre 4 Les pleurs de mon enfants : chapitre 4

Les pleurs de mon enfant

Partie 4

Auteure : Les écrits de WBS

Elle avait fugué loin de ce quartier. Ca faisait déjà vingt quatre heures que ses parents n'avaient aucune nouvelles. Mais ils n'avaient pas l'air de vouloir où elle se trouve.

Elle marchait dans les rues toute tristes sous le regard des inconnus. Elle avait tout perdu. Même sa sœur elle n'avait pas appelé.

Elle demandait à manger et à boire aux gens. La première semaine, elle dormait dehors dans le chaud ou le froid. Elle était de plus en plus mal. La grossesse la fatiguait. Elle s'était arrêtée chez une vendeuse.

Awa : bonjour maman

Vendeuse : bonjour ma fille

Awa était vraiment mal. Cette femme l'avait vite remarqué. Awa avait de la poussière partout, elle avait les lèvres sèches et du mal à s'exprimer.

Vendeuse : ma fille vient t'asseoir je vais te servir de l'alloco

Awa : merci maman

Cette femme la regardait avec pitié. Pendant qu'elle mangeait Awa lui avait raconté sa situation actuelle. La femme était tellement touchée qu'elle proposa à Awa de l'aider dans les tâches en échange des repas.

Elle n'avait nulle part où aller et avait donc accepté.

Elle aida la femme matin et soir pour tout préparer pour son commerce.

La dame l'avait logé chez elle dans la cuisine.

Cela a duré deux semaines jusqu'à ce qu'une scène cause le départ définitif de celle-ci.

Awa avait pour habitude d'installer son petit matelas dans la cuisine de la vendeuse. Cette dernière vivait avec son fils de vingt un an.

Alors que Awa dormait dans le noir, il avait bondi sur elle comme un lion affamé.

Awa : tu fais quoi ?

Le fils : chut ferme ça

Il bloqua sa bouche et déchira le pagne qui la couvrait. Elle se débattait tant bien que mal mais il était plus fort qu'elle. Il avait déchiré son t-shirt et commençait à la toucher. Sur le coup, il lâcha sa bouche. Elle profita pour crier de toutes ses forces

Awa : à l'aide

El à cet instant il la frappa. La vendeuse avait entendu ces cris et avait couru jusqu'à la cuisine. Elle alluma et était en colère. Awa n'avait pas réfléchi et avait fuit la maison laissant cette vendeuse engueuler son fils.

Elle courait sans regarder derrière. Malheureusement elle ne faisait pas attention et une voiture la renversa.

La personne qui l'avait renversé l'avait conduit jusqu'à l'hôpital.

Médecin : ne vous inquiétez pas monsieur elle est hors de tout danger

Seri : merci beaucoup

Elle était peut-être tombée sur la chance de sa vie. Monsieur Seri est un homme riche. Il rentrait de mission et était au téléphone avec sa femme quand il renversa Awa. Il vit avec sa femme dans une grande maison à KOKODI. Ils sont mariés depuis déjà six ans et sont heureux malgré leurs différentes occupations.

Le lendemain à son réveil

Awa : où suis-je ?

Madame Seri : bonjour jeune fille ne vous inquiétez pas tout va bien, elle appela l'infirmière.

L'infirmière avait fait passer tous les soins nécessaires.

Infirmière : elle pourra sortir ce soir

Madame Seri : merci

Infirmière : voici tous ls tests de la jeune fille. Son bébé va bien donc ne vous inquiétez pas

Madame Seri avait profité pour discuter avec Awa qui allait mieux.

Madame Seri : que faisais-tu à une telle heure dans la rue ?

Awa : c'est une longue histoire

Madame Seri : tes parents sont où ?

Awa : je n'en ai plus

Choquée madame Seri arrêta ses questions. En soirée, Awa était sorti de l'hôpital. Une fois dans la voiture de madame Seri.

Madame Seri : bon je vais te donner une somme d'argent. Tous tes médicaments j'ai acheté. Et pour ta santé, ne t'inquiète pas tout va bien d'après les médecins.

Awa : merci beaucoup

Madame Seri : je te dépose où ?

Awa : je n'ai nulle part où aller

Madame Seri : bon on va t'héberger le temps que tu te poses bien

Awa : merci beaucoup

Une fois chez elle, Awa était surprise de la grandeur de la maison. Madame Seri l'avait traité sans discrimination. Le lendemain, elle discuta avec Awa.

Madame Seri : tu t'appelles comment ?

Awa : Awa

Madame Seri : tu faisais quoi dans la rue à cette heure ?

Awa : j'ai pris la fuite de la maison d'une dame qui m'hébergeais à cause de son fils

Madame Seri : mais tu vis où à la base ?

Awa : depuis ma grossesse, je n'ai plus de maison et plus personne sur qui compter

Madame Seri : donc vous êtes une sans abri avec une grossesse qui arrive

Awa : je suis prête à tout pour le garder

Madame Seri : je suis madame Seri je vis dans cette maison avec mon mari qui vous a renversé

Awa : votre maison est belle et grande on peut s'y perdre

Madame Seri : oui mais nous ne sommes que deux et la plupart du temps je suis seule. Je peux te proposer de t'héberger et tu seras une femme de ménage

Awa : j'accepte votre offre

Madame Seri : on va te chercher des vêtements

Elles avaient fait le shopping. Au soir, Awa avait fait à manger et servi le couple Seri.

Madame Seri : chéri j'ai décidé de garder Awa ici elle m'aidera pour les tâches ménagères

Seri : hum d'accord mais pourquoi ? elle n'a pas de maison ?

Madame Seri : non elle est seule

Seri : tu as mon accord total alors

Madame Seri : merci chéri

Seri : j'ai une nouvelle qui te plaira moins

Madame Seri : je n'aime pas quand tu dis ça

Seri : maman sera là demain

Sa femme lui lança un mauvais regard.

Seri : mais elle veut me voir

Madame Seri : elle va apporter une femme je sais

Seri : je refuserai c'est toi que j'aime

Madame Seri avait des problèmes pour enfanter. Ce couple avait tout essayé mais tout était négatif. Sa belle-mère la détestait car elle voulait des petits enfants. Celle-ci avait proposé à son fils plusieurs femmes qu'elle cherchait au village pour lui. Mais à chaque fois, il refusait.

Ils étaient allés se coucher. Le lendemain, la mère de Seri était là. Awa était à la cuisine.

Seri : bonjour maman

Madame Seri : bonjour belle-maman

Belle maman : eh ne t'approche pas de moi avec ta sorcellerie là

Seri : maman...

Belle maman : tu me déçois mon fils. Je suis une maman meurtrie donc je vais mourir sans voir mes petits enfants

Seri : maman profitons de cette journée. C'est un autre sujet

Elle tenait son fils par la main et était allé au salon avec lui. Sa femme était restée à la porte et avait donc rejoint Awa à la cuisine.

Awa : madame j'ajoute ?

Madame Seri : non tu peux laisser cette quantité sa mère n'aime pas trop la moutarde

Awa : d'accord

Madame Seri : tu peux m'appeler Marie-Louise ou juste louise

Awa : je vais finir par m'habituer

Lors du repas, Awa avait servi tout le monde.

Belle maman : qui est cette jolie fille ?

Seri : maman elle va aider Louise pour les tâches ménagères

Belle maman : qu'elle fait d'abord quoi ? Tellement fainéante

Le repas continua.

Belle maman : c'est tellement bon on sent une fille qui a reçu une bonne éducation

Louise était choquée. Mais Awa cuisinait très bien. Elle n'était pas jalouse mais mal car elle ne donnait pas à sa belle-mère ce qu'elle veut

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