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Le ton était ferme, autoritaire. Instinctivement, Toby se figea.
Damon s'approcha doucement, l'enveloppa de sa présence. Il voulait lire dans ses yeux, sonder ce tumulte intérieur.
« Il n'y a aucune honte à vouloir... ce que ton corps réclame. »
« Je ne sais pas si je... si je peux... »
Pauvre garçon perdu, débordé par ses désirs. Damon le fit taire d'un doux « chhh », scella leurs lèvres une nouvelle fois, son but clair : dissiper la panique par le plaisir.
Il caressa la gorge tremblante de Toby, descendit lentement vers la ceinture de son jean. Toby frémissait tout entier, son souffle haletant.
Damon continua d'embrasser, sa main atteignant enfin l'érection bien dessinée sous le tissu. Il la caressa à travers le pantalon, découvrant sa forme, son poids.
Toby le fixa, les yeux dilatés, la langue effleurant sa bouche comme s'il avait faim de lui. Son sexe était dur, plus épais que ce que son corps mince laissait deviner.
Damon captura cette langue avide, l'aspira avec force, alors que sa main s'infiltrait sous le tissu serré du jean.
Toby gémit, se cambra, poussa involontairement contre sa paume.
« Voilà, mon beau. Je te tiens. Je suis là. »
« Je ne suis pas... je ne peux pas... »
« Laisse le plaisir te guider. »
Il ouvrit le bouton du jean de Toby, lui donnant plus d'aisance pour caresser ce membre tendu.
Le sexe de Toby était circoncis, humide de désir, rasé de près. Un vrai cadeau. Et il était là, sous son nez, depuis trois ans.
Damon laissa ses doigts glisser le long de cette peau lisse, massant doucement le sommet, le pinçant entre le pouce et l'index, le caressant avec expertise.
« Oh, mon Dieu... » Toby se mit sur la pointe des pieds, haletant. « Oh, mon Dieu... s'il te plaît... »
« Vas-y, jouis, Toby. J'ai envie de sentir ton odeur. »
La tête renversée en arrière, le cou tendu, Toby se laissa aller. La semence chauffa les doigts de Damon.
Il leva alors lentement la main, planta son regard dans celui de Toby, et lécha chaque doigt, savourant.
Toby, tremblant, sentit ses genoux plier.
Il le rattrapa de justesse, évitant que son corps ne s'écrase au sol.
« Je... je ne sais pas... ouah... »
« Doucement, mon cœur. L'orgasme a ce don de faire fléchir les genoux. »
Il profita de la proximité pour glisser une main audacieuse sur les fesses de Toby, effleurant lentement la raie jusqu'à sentir ce qu'il soupçonnait : un plug bien enfoncé, écartant ce passage intime. Il grogna de plaisir. « Putain, c'est tellement bandant... bébé. » Il donna une tape, ferme et possessive.
« Je... tu ne devrais pas... »
« Et pourquoi donc ? »
Toby se crispa, sa bouche frôlant l'oreille de Damon, comme pour lui confier un secret honteux. « J'ai voulu essayer. Je le porte chaque jeudi. Je le garde quand je sors, quand je bosse. J'ai si honte... Et maintenant, quelqu'un le sait. »
« Tu ne devrais pas avoir honte. Ce que tu ressens, ça t'allume, pas vrai ? Ça te donne l'impression d'être désirable. Une part de toi a envie que quelqu'un le découvre. Quelqu'un de spécial. Quelqu'un avec qui t'amuser. »