Trahison et Renaissance: Une Nouvelle Ère
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Trahison et Renaissance: Une Nouvelle Ère

Gavin
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Introduction

Je tenais le test de grossesse positif, le cœur battant d' annoncer enfin la nouvelle à Marc, l' homme de ma vie.

Mon bonheur s' est brisé quand j' ai vu la photo sur Instagram : lui, souriant, avec une femme sublime, Sophie Martin, qui écrivait « Mon amour, mon futur, mon tout. »

Le téléphone m' a glissé des mains. Marc est rentré, et comme si de rien n' était, il m' a dit, le visage las : « Bon, tu l' as découvert plus tôt que prévu. Assieds-toi, il faut qu' on parle. »

Il n' a montré aucune honte, parlant d' elle avec admiration : « Sophie n'est pas n'importe qui. C'est Sophie Legrand. Son père va investir dans mon entreprise. »

Il a ajouté, le regard froid : « Léa, tu ne comprends pas. Tu ne m'as jamais rien apporté. Tes parents sont des gens simples, tu n'as pas de relations, pas d'argent. »

Il a même proposé que je reste sa "façade respectable" pendant qu' il vivait sa liaison, son sourire insolent me demandant : « C'est un arrangement parfait, non ? »

La rage a submergé le chagrin. J' ai levé la main et la gifle a claqué : « Va-t'en. Sors de ma maison ! »

Le lendemain, Marc est revenu, apportant des papiers pour un divorce où il me déniait tout, même la paternité de notre enfant, me pressant de signer pour "le bien du bébé" : « C'est ça que tu veux pour lui ? »

Le dégoût est monté. J' ai déchiré l' accord avec fureur : « Jamais. On le fera devant un juge, Marc. Et je prendrai tout ce qui me revient. »

Il m' a assené : « Tu n'obtiendras rien, Léa. Tu perdras ton temps et le peu d'argent qu'il te reste en frais d'avocat. »

Alors qu' il recevait un appel de Sophie, il a tenté de me forcer à signer un nouvel accord. Dans la lutte, j' ai heurté la tête et perdu connaissance.

Quand j' ai rouvert les yeux, il était là, forçant mon pouce sur l' accord, avant de me laisser, blessée, sur le sol.

Une douleur atroce m' a transpercée, et avec elle, la certitude glaçante : le sang. Trop de sang. Mon bébé.

À l' hôpital, alors que je venais de le perdre, j' ai vu Marc couver Sophie du regard, elle qui se plaignait d' une « nausée matinale ».

La haine m' a saisie, pure et glaciale. Mais une nouvelle résolution s' est forgée : je ne serais plus une victime.

Quelques semaines plus tard, au moment de divorcer, je l' ai vu arriver avec Sophie, son ventre déjà arrondi, son sourire suffisant.

Marc m' a accusée : « Tu as... tu as avorté ? C'était mon enfant aussi ! Tu es un monstre, Léa ! »

J' ai ri, un rire tranchant de verre brisé : « L'enfant que tu as tué quand tu m'as poussée contre cette table ? »

Ignorant ses dénégations, il a épousé Sophie juste après notre divorce. C' est là, en regardant le livret de famille, que j' ai vu le nom : son nom de jeune fille n' était pas Legrand, mais Martin, comme ma propre mère.

Et cette petite tache de naissance en forme de croissant de lune. La même que ma cousine, la vraie Sophie Legrand.

Ce n' était pas la fille d' un magnat de l'immobilier. C'était une usurpatrice.

Mon père, loin d' être un simple homme d' affaires, était le chef d' un des plus grands conglomérats de luxe au monde.

Le piège se refermait. J' ai invité Marc et Sophie à la réception annuelle de mon père. Le spectacle allait commencer.

Devant des centaines d' invités, mon père a révélé la supercherie et la vérité sur ma famille, fustigeant Marc et Sophie pour leur cupidité.

Il a conclu, la voix brisée : « Cette femme, avec la complicité de cet homme, est responsable de la mort de mon petit-enfant ! »

Ils ont été traînés hors du manoir, leur réputation et leur avenir anéantis.

Plus tard, sous la pluie, Marc, à genoux, m' a suppliée, me professant son amour.

J' ai sorti une plainte de mon sac : « Pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Et une autre, pour escroquerie. »

Des années plus tard, devenue PDG, j' ai recroisé Marc, manutentionnaire humble.

Puis, au sommet de ma réussite, c' est Sophie, évadée, qui a surgi, un couteau à la main : « Je vais te tuer ! »

Marc s' est interposé. Le couteau s' est enfoncé dans son dos.

Il est tombé à mes pieds, me fixant, les yeux implorants : « Pardonne-moi... Je t'ai toujours... aimée. »

Il est mort en me sauvant. J' étais prête.

            
            

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