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La cloche retentit, et avec elle, une vague de soulagement s'empara de la classe. C'était enfin la fin de la journée, et je pouvais presque sentir le poids de la routine quotidienne se dissiper. Mais alors que mes camarades se précipitaient vers la sortie, une partie de moi restait figée, observant la scène qui se déroulait devant moi.
Aliefixe. Ce nom résonnait encore dans ma tête, bien que ce ne fût que son premier jour ici. Il était entré dans notre salle de classe comme une tempête, captivant l'attention de tous, et moi la première. Avec ses cheveux noirs et son regard intense, il avait tout de suite attiré les regards, mais c'était sa manière d'être qui me dérangeait le plus. En dépit de l'agitation qui l'entourait, il semblait totalement indifférent, enfermé dans son propre monde.
Je me levai lentement de ma chaise, évitant de croiser son regard. Il était assis à l'arrière de la classe, feuilletant un livre, comme s'il n'avait que faire des rires et des chuchotements qui l'entouraient. Les filles l'admiraient déjà, mais il ne semblait pas s'en soucier. Il avait cette aura de détachement, et cela m'agaçait. Pourquoi devait-il se comporter ainsi ? N'avait-il jamais entendu parler des règles de la socialisation ?
Arèla, ma meilleure amie, était déjà en train de discuter avec un groupe de filles, toutes captivées par le charme mystérieux d'Aliefixe. "Il est trop beau, tu ne trouves pas ?" s'exclama l'une d'elles, les yeux brillants d'admiration.
Je roulai des yeux. "Oui, beau, mais il a aussi l'air de se croire supérieur," murmurai-je à Arèla, qui me lança un regard désapprobateur. "Tu ne peux pas le juger si vite, Mau. Peut-être qu'il est juste timide."
Timide ? Je n'y croyais pas une seconde. Il semblait plutôt sûr de lui, et d'une intelligence saisissante. Même dans les cours, alors que la professeure énonçait les règles de la classe, il avait répondu à ses questions avec une aisance déconcertante, me piquant la première place, être une métisse, aux cheveux bouclés et aux yeux miel, est vraiment difficile à camoufler parmi des centaines de peau de pèche, du coup je ne pouvais pas supporter de perdre.
Je m'éloignai de la classe, mon sac à dos sur l'épaule, le cœur lourd de frustration. Je n'aimais pas ce sentiment d'inadéquation qui m'envahissait. Pourquoi est-ce que je me souciais autant de ce garçon qui venait juste d'arriver ? Je ne voulais pas être la fille qui se laissait influencer par un nouvel élève, aussi intelligent soit-il.
Alors que je sortais du bâtiment, le soleil m'accueillit avec une chaleur réconfortante. Je pris une grande bouffée d'air frais, espérant que cela chasserait les pensées envahissantes d'Aliefixe. Mais alors que je marchais, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à son regard, cette intensité qui semblait voir à travers moi. C'était troublant, et je ne savais pas comment le gérer.
- "Mau, attends !" appela Arèla, courant à ma suite. "Tu ne peux pas laisser ce garçon te déranger comme ça !"
- "Je ne suis pas dérangée," répliquai-je, un peu trop brusquement. "C'est juste... il a l'air trop sûr de lui. Ça me met mal à l'aise."
Elle soupira, son regard pétillant d'une malice que je commençais à connaître. "Tu sais qu'il pourrait être un bon ami, non ? Il a l'air différent des autres. Peut-être qu'il pourrait t'apprendre des choses."
"Ou peut-être qu'il pourrait juste me rappeler à quel point je ne suis pas spéciale," murmurai-je, bien que je ne le pensasse pas vraiment. Pourquoi devais-je me sentir si vulnérable face à lui ?
Nous marchâmes en silence, le bruit de nos pas résonnant sur le pavé. Même si je tentais de détourner mes pensées d'Aliefixe, je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qui se cachait derrière cette façade de confiance. Était-il vraiment si détaché, ou avait-il simplement une manière de se protéger ?
Une fois chez moi, je poussai la porte d'entrée, le cœur un peu plus léger, mais l'esprit toujours préoccupé. La maison était un refuge, un endroit où je pouvais me recentrer. Je déposai mon sac à dos et me dirigeai vers ma chambre, espérant que mes devoirs me permettraient d'oublier cette journée.
Je m'assis à mon bureau, allumai mon ordinateur, mais même les mathématiques, qui d'ordinaire me tenaient occupée, ne parvinrent pas à chasser l'image d'Aliefixe de mon esprit. Je me levai, marchai de long en large dans ma chambre, essayant de me concentrer sur autre chose, mais il revenait toujours, se glissant entre mes pensées comme une ombre.
Qu'était-ce que je ressentais vraiment ? Un mélange de curiosité et de frustration, peut-être ? Je savais que j'étais en train de m'engager sur un chemin que je n'avais pas choisi et cela me terrifiait.
Alors que la soirée avançait, je fermai les yeux, essayant de repousser mes pensées. Peut-être qu'Aliefixe n'était qu'un garçon parmi tant d'autres, mais je savais aussi qu'il représentait quelque chose de nouveau, une nouvelle dynamique que je n'étais pas prête à affronter.
Et pourtant, je savais au fond de moi que ce n'était que le début.
Je m'écroulais sur le lit tel un bateau qui fut naufrage.
Tout en regardant le plafond de ma chambre je pensais encore à cet incident de la journée.
Quand, mamouchka se précipitait soudainement dans ma chambre comme un taureau en furie.
J'ai eu si peur que j'ai cru que mon âme allait s'évader de mon corps sous le choc, vue l'allure à laquelle elle s'est pointée, je faisais déjà ma prière préparant déjà mon âme et mes oreilles à recevoir le pèlerinage habituel, quand je faisais une gaffe, mais à mon grand étonnement elle hurla d'excitation, plongeant mes tympans dans le coma.
-Mau mauuuuuuu ! Ahhhhhhhh ! J'ai une très bonne nouvelle
-Okayyyy ! Je t'écoute
-Il y a une compétition, une grande opportunité qui s'offre à toi ma chérie si tu gagnes tu auras une bourse pour intégrer la plus grande école de ballet à New York.
J'ai hurlé d'excitation quand j'ai entendu le mot New York parce que c'était ma porte de sortie pour participer au Grand tournoi du hip hop et de rencontrer par la même occasion cette stylistes renommé pour lui faire part de mes créations, je m'en contre carrait de l'école de ballet.
-Oh ! ma chérie tu n'imagines pas à telle point je suis contente pour toi, I am Very glad ! Du coup, tu dois te mettre au boulot.
-Oui mamouchka ! Après ça elle s'en est allé tout souriante, je ne l'avais jamais vu aussi heureuse. J'ai immédiatement appelé Ar pour lui annoncer la nouvelle, elle était toute excitée que moi, elle trouvait que c'était une occase pour se rapprocher encore plus de Josh, vraiment elle est irrécupérable, si elle n'était pas mon ami et en quelque sorte mon gars de corps je pourrais croire qu'elle est obsédée...
Ah parfois j'ai la tête dans les nuages moi, quand je dis garde-corps je fais référence au fait qu'elle pratique de la boxe qu'elle est très douée et championne de sa catégorie.
Bref j'ai des devoirs à faire moi ! il faut que je bosse dur pour mes exams, je dois finir le lycée en beauté. Pronto ! la terre, je suis Mauhiene battante et courageuse je peux y arriver je peux, je vais et je dois, voilà ma devise tout ce qu'il faut dire pour ne pas flanché.