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La journée avait commencé comme toutes les autres. Une routine bien rodée, des visages connus, des voix familières. Rien ne laissait présager qu'un simple battement d'ailes viendrait perturber mon équilibre. Pourtant, c'est exactement ce qui s'est produit ce matin-là, dans cette salle de maths où le temps semblait s'être arrêté.
Pendant le cours de maths un nouveau a été transféré dans notre classe. L'horloge au-dessus du tableau marquait 9h30 lorsque la porte s'ouvrit lentement. D'abord, un souffle d'air frais s'engouffra dans la pièce, comme si le monde extérieur tentait de s'infiltrer entre ces murs ternes. Puis, il apparut
J'ai oublié comment on respire quand il est entré, oh mon Dieu ! Il était si beau qu'on croirait que c'était un demi dieu, son air timide et ça peau livide d'un blanc blafard glaçait mon cœur, il était dangereusement beau. Car je pouvais entendre couiner toutes les filles principalement Cristal qui essaie de fleuté avec lui. Vraiment irrécupérable.
Je n'ai jamais cru aux coups de foudre. Ces histoires où un simple regard suffit à bouleverser une existence me semblaient exagérées, des récits embellis par des cœurs trop sensibles. Mais à cet instant, lorsque mes yeux se posèrent sur lui, je compris que certaines rencontres échappaient à toute logique.
Il était là, debout sur le seuil, un léger rayon de lumière effleurant son visage, accentuant encore plus la pâleur de sa peau. Une beauté fantomatique, presque irréelle. Ses cheveux noirs teinté légèrement de gris tombaient en mèches soyeuses autour de son visage, encadrant des traits d'une finesse troublante. Mais ce qui m'hypnotisa le plus, ce furent ses yeux. Deux prunelles d'un gris profond, comme un ciel d'orage sur le point d'éclater, teinté d'un mélange de vert turquoise et d'un bleu saphir. Il semblait perdu, étranger à cet environnement bruyant et oppressant, mais en même temps, il dégageait une aura qui forçait l'attention.
Un murmure parcourut la classe. Les filles, d'ordinaire bruyantes et superficielles, se redressèrent sur leurs chaises, échangeant des regards excités. Même Cristal, toujours avide d'être le centre de l'attention, arqua un sourcil, un sourire charmeur déjà prêt à se dessiner sur ses lèvres.
Mais lui, il ne regardait personne. Il scrutait la salle avec une certaine prudence, comme s'il évaluait chaque détail, chaque visage. Comme s'il cherchait quelque chose.
- "Silence, s'il vous plaît." La voix du professeur brisa l'agitation naissante. Il se tourna vers le nouveau venu et l'invita à avancer. "Présente-toi à la classe."
Le garçon hésita un instant, puis s'exécuta.
- "Je m'appelle Alièfixe."
Sa voix était douce, presque murmurée, mais elle résonna dans la salle avec une intensité étrange. Il parlait avec un léger accent, trahissant une origine lointaine.
- "Je viens de Corée, et je suis ici pour terminer mon année scolaire."
Simple, concis. Aucune fioriture, aucun détail superflu. Pourtant, il n'en fallait pas plus pour éveiller la curiosité générale.
- "Bienvenue, Alièfixe." Le professeur lui fit signe de prendre place.
-Cool ! Ai-je dit d'un air désintéressé, malheureusement ma voix fit le tour de la salle en un poigné de seconde.
J'ai compris mon erreur quand le prof s'exclama mademoiselle "Mauhiène ! comme vous semblez excité à ce point ce sera vous qui feriez la visite de l'école à Monsieur Alièfixe. "
-Oh Génial ! Il ne manquait plus que ça. Retoquais-je d'un air d'désintéressés.
Il se dirigea doucement vers le siège vide au fond de la classe dans sa marche Cris a poussé l'une de ses sbires pour lui faire place mais il l'a juste ignoré, la tête que faisait
Cris à cet instant, était digne d'un œuvre d'art. Ha ha.
À cet instant, nos regards se croisèrent. Une fraction de seconde, un éclair fugace. Et pourtant, ce fut comme une décharge traversant tout mon être. Un frisson glacé longea ma colonne vertébrale.
Je ne sais pas ce qui me troubla le plus : la profondeur insondable de ses yeux ou la sensation étrange qu'il lisait en moi avec une facilité déconcertante. Comme s'il me connaissait déjà.
Je détournais rapidement le regard, perturbée par cette impression absurde. Ce garçon, je ne l'avais jamais vu de ma vie. Alors pourquoi avais-je l'impression qu'il portait un fragment de mon passé au fond de ses pupilles ?
Aliefixe traversa la salle d'un pas fluide et silencieux. Chaque mouvement de son corps semblait calculé, précis, dégageant une élégance presque surnaturelle. Lorsqu'il passa à côté de moi, une étrange sensation m'envahit. Un souffle glacé, comme si sa simple présence modifiait l'atmosphère autour de lui.
- "Cool. Encore un nouveau qui va faire tourner toutes les têtes." Je laissai échapper ces mots d'un ton désinvolte, tentant de masquer le tumulte en moi.
Il s'arrêta brièvement à ma hauteur et tourna légèrement la tête vers moi.
- "Peut-être."
Un simple mot, mais il était chargé de sous-entendus que je ne comprenais pas encore.
Je déglutis et me reconcentrai sur mon cahier. Ce n'était rien. Juste un garçon.
Mais au fond de moi, une intuition persistante me murmurait que cet Aliefixe n'avait rien d'ordinaire. Et qu'à partir de cet instant, plus rien ne serait comme avant.
Après tout ce remue-ménage ? le cours reprend. Toujours dans mon fantasme j'ai été violemment projeté dans la réalité quand quelqu'un d'autre répondit à la question du prof avant moi. "Qui peut me donner l'air de cette superficie donner sa valeur juste, j'étais sur le point de répondre quand tout le monde se tourna pour regarder Aliefixe, cas il venait de répondre avant moi ". J'étais figé personne n'avait jamais répondu avant moi, et ça c'était une source de plus pour nourrir la tyrannie de Chris qui affichait un sourire miteux, même un masque maléfique était mieux.
Le coup touche à sa fin après quelques heures. Pendant la pause Aliefixe se présenta devant moi d'un air si arrogant, "la visite de l'école " ; mon Dieu ! N'a t'il aucun humour.
-Tu ne pouvais pas le demander plus délicatement hun ?
-Ce n'est pas toi qui vas m'apprendre à parler petite chose.
-Quoi ! Qui tu traites de quoi espèce de chien garder. Pfff
Et il sourit, d'un air glacial, ce qui fait fondre mon cœur, et qui m'a fait ressenti une sensation étrange. Malgré qu'il se comportât comme une vraie plaie, il était dangereusement mignon.
Pendant la visite presque toutes les filles bavèrent à sa vue comme des chiennes affamés et couinais comme des petits poussins. Franchement qu'est-ce qu'il lui trouve certes il est beau mais c'est un vrai con. Il n'a même pas sifflé un mot, ni flanché durant tout le parcours.
-Bon bref, j'ai fini mon job, on est quitte maintenant, bey.
Soudainement dans mon élan il m'attrapa par la taille, j'étais raide, quand je me suis retourné, il retira le bonnet qui retenait mes cheveux et dis "tu es plus magnifique comme ça".
Il se retourna, et s'en alla et me laissant sans voix. J'étais choqué.
-Waouh ! Qu'est-ce qui s'est passé là ! j'avais toujours cette sensation étrange quand ces beaux yeux bleus se sont plongés dans les mien, telle une rivière de cristal.
Ohhh là là ! si cela continue, il allait devenir un blême pour mon cœur.
Arrête, Mau, il n'est pas cool c'est un ballot, qui se prend pour un dieu ressaisis-toi, tu as un examen à passer et un tournoi a gagné OK !
Ah j'avais oublié de vous dire un truc très important, j'avais omis ce détail, j'ai les cheveux crépus et Touffus de couleur marron ou chocolat, je ne sais pas trop elles sont tellement bouclées que j'ai du mal à les coiffer, elles font ressortir mes yeux couleur miel et ma peau marron qui tend vers la couleur black. Je n'arrête pas de recevoir des compliments venant de ma famille et mes proches, à l'égard de ma beauté mais je suis obligé de cacher mes cheveux parce qu'elle son un atout de moqueries pour les lèches bottes, comme cristal et ces sous fifre.
C'est sûr que vous avez envie de savoir comment elle me qualifie non ? ; je ne préfère rien vous dire, vous aurez l'occasion de l'entendre piailler comme d'habitude. Elle est une censure agaçante, oh ! Que je la déteste.