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La nuit est tombée sur la maison, mais pour moi, c'est maintenant que la vraie bataille commence. Aller à ma répétition de danse relève de l'exploit quand on a une mère qui considère le hip-hop comme une hérésie et qui me surveille comme un faucon. Mais ce soir, rien ne m'arrêtera.
Je jette un coup d'œil à ma montre : 19h37. La répétition commence à 20h. Il faut que je sois là à 19h50 si je veux avoir le temps de m'échauffer. Je dois partir. Maintenant.
Phase 1 : Le Plan
Mon plan est simple. Passer par la fenêtre de ma chambre, longer le mur, atterrir discrètement dans le jardin et filer jusqu'à la grille. Ça paraît facile, sauf que ma mère est en mode détecteur de mensonges 3000.
Je regarde sous ma porte. L'ombre de ma mère passe. Mon cœur rate un battement. Elle est là, à roder, prête à me surprendre.
Je me recule en silence et attrape mon sac de sport. Tout est prêt. Je mets mes baskets, je resserre mon sweat et je me dirige vers la fenêtre. C'est l'heure.
Phase 2 : L'Obstacle Inattendu
J'ouvre la fenêtre en essayant de ne pas faire de bruit. Un léger grincement résonne et je me fige. J'attends... Silence.
Juste au moment où je m'apprête à sortir, la porte de ma chambre s'ouvre d'un coup.
- Tu fais quoi ?
C'est Merline, ma sœur. Ma seule alliée.
- T'es sérieuse ? Tu comptes vraiment sortir comme un ninja raté ? murmure-t-elle, les bras croisés.
- Tu veux m'aider ou me dénoncer ? je chuchote en retenant mon souffle.
- Honnêtement, je suis partagée...
- Merline, s'il te plaît ! J'ai besoin d'aller à cette répète !
Elle lève les yeux au ciel et soupire.
- Ok, mais si tu te fais choper, je dirai que je ne savais rien.
Un bruit de pas se rapproche. Ma mère.
- Merde ! je murmure.
Merline réagit au quart de tour. Elle me pousse sous mon lit et referme la fenêtre en vitesse.
Ma mère ouvre la porte.
- Pourquoi tu fais autant de bruit, Merline ? demande-t-elle en scrutant la pièce.
- Je cherchais mon chargeur... dit Merline en feignant l'innocence.
Je retiens mon souffle sous le lit. Si elle me trouve, je suis morte.
Ma mère s'avance. Ses pas résonnent dans la pièce. Elle s'arrête juste devant le lit.
- Et Mauhiene, elle est où ?
Merline ne flanche pas.
- Elle est aux toilettes...
Ma mère ne semble pas convaincue. Je la vois s'approcher encore.
- Bizarre...
Si elle regarde sous le lit, c'est fini.
Soudain, Merline renverse volontairement une pile de livres.
- Aïe, je suis trop maladroite ! s'exclame-t-elle.
Ma mère tourne immédiatement la tête.
- Fais attention ! grogne-t-elle avant de sortir.
Elle referme la porte derrière elle.
J'expire enfin.
- Merline, t'es la meilleure !
- Oui, je sais. Allez, file avant qu'elle revienne !
Phase 3 : L'Évasion
Je rouvre la fenêtre et me hisse dehors. L'air frais de la nuit caresse mon visage. Je suis libre.
Je descends doucement, mais mon pied glisse sur la gouttière.
- AHHHH !
Je tombe directement dans le buisson de roses sous ma fenêtre.
- P**** ! *
- Tais-toi ! souffle Merline depuis la fenêtre.
Je me redresse, couverte d'égratignures. Peu importe. Je dois y aller.
Je longe le mur, atteins la grille et me faufile dehors.
Mission accomplie.
Phase 4 : Direction la Danse
J'arrive au studio essoufflé mais triomphante.
Josh me regarde avec son air suffisant.
- T'as galéré pour venir ou t'as décidé de rouler dans la boue avant d'arriver ?
- Ferme-la, Josh.
- Toujours aussi charmante, Mauhiene.
-Tu es trop petite ma pauvre tu n'arriveras jamais à me battre. Qu'est-ce que je disais quand on parle du loup on tire sa langue
-Ok ! On verra si tu feras mieux le malin quand je t'aurais enfoncé ta tête dans la cuvette avec ma victoire espèce de ballot !
(Rire)
-Ouais ouais c'est ça.
Je suis seulement gentil avec lui parce que Arèla l'aime, cette fille était une déesse on dirait un ange tombé du ciel je me demande qu'est-ce qu'elle peut trouver, à une limace gluante de son genre, un tyran sans faille.
Comment puis-je la décrire, donné moi une seconde je réfléchir, ah voilà.
Arèla : L'éclat rebelle aux poings d'acier et au style impeccable
Arèla n'est pas qu'une simple fille aux cheveux blonds éclatants et aux yeux d'un bleu perçant. Elle est une tempête. Une force de la nature emprisonnée dans un corps sculpté par l'effort, la sueur et la révolte.
Sa chevelure dorée, souvent attachée en une longue tresse soignée ou laissée libre pour encadrer son visage, danse dans son dos comme les flammes d'un feu indomptable. Une lumière pure, contrastant violemment avec son regard de guerrière, brûlant d'une détermination féroce. Ses traits fins, presque aristocratiques, portent pourtant les marques de sa passion : une légère cicatrice au coin de sa lèvre, vestige d'un combat trop intense, et des phalanges rugueuses, renforcées par des heures d'entraînement.
Son corps est taillé pour le combat. Des muscles fermes, des épaules puissantes, un équilibre parfait entre force et agilité. Chaque mouvement qu'elle fait est précis, fluide, chargé d'une énergie brutale mais maîtrisée. Elle a la posture d'une reine et la rage d'une lionne.
Issue d'une famille terriblement riche et élitiste, Arèla aurait dû être une parfaite héritière, un bijou de plus à exhiber dans les cercles mondains. Mais elle a brisé ses chaînes. Là où ses parents rêvaient de la voir dans des robes de créateurs et des soirées privées, elle a choisi les rings poisseux, le bruit des coups, la douleur qui forge l'âme.
Elle s'est battue pour chaque instant dans ce monde qui n'était pas censé être le sien. Son père a hurlé. Sa mère a pleuré. Mais elle a tenu tête, le menton relevé, défiant leurs attentes avec une seule arme : ses poings.
Boxeuse et icône de mode : une dualité fascinante
Mais ce qui rend Arèla unique, c'est son amour pour la mode. Un paradoxe vivant. D'un côté, une combattante féroce sur le ring, implacable, explosive. De l'autre, une passionnée de haute couture, une vraie connaisseuse des dernières tendances.
Elle peut passer d'un short de boxe à une robe de créateur en un claquement de doigts. Son dressing est un mélange improbable entre gants de combat et talons aiguilles, entre bandages usés et sacs de luxe.
Elle adore le shopping et ne manque jamais une occasion de dénicher les pièces les plus tendances. Ses journées sont souvent partagées entre entraînements intenses et virées shopping, où elle arpente les boutiques avec une élégance naturelle, laissant derrière elle une empreinte indélébile de charisme et de puissance.
Les gens la regardent avec surprise. Une boxeuse qui aime la mode ? Une fille qui peut assommer un adversaire en un coup et marcher avec grâce dans des escarpins hors de prix ? Oui, et elle l'assume pleinement.
Arèla refuse d'être enfermée dans une seule case. Elle est forte et féminine, brutale et raffinée, impitoyable et élégante.
Sur le ring, elle est une combattante. Dans la rue, une icône.
Et elle ne laissera personne lui dire qui elle doit être.
Un truc que j'ai à vous confier, ne le répétait à personne, vous voyez Arèla et moi sont comme les deux pôles opposés d'un aiment mais on s'attire, et on s'aime et ouais ! (Avec un air ...)
Même si elle est une vraie casse tout, une riche prétentieuse elle est très amusante et on est amis parce qu'on a la même ennemie en commun, cristal ! Elle s'est auto proclamer reine des abeilles de l'école avec ses sbires qui lui lèche les bottes orrrr ! c'est une vraie plaie et une pimbêche ! Bof oublions tout ça et dansons. Parenthèse à barbot moussaillon.
Je l'ignore et me prépare. La musique commence. L'adrénaline monte. Je ferme les yeux et laisse mon corps s'exprimer.
Je suis enfin là où je dois être.