Sous Contrat avec le Diable : Une Secrétaire Pas Comme Les Autres
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Sous Contrat avec le Diable : Une Secrétaire Pas Comme Les Autres

Anderson Wolfbane
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Chapitre 1 1

Raphaël Delacroix entra dans son bureau avec l'assurance qui le caractérisait. Il ferma la porte derrière lui avec une calme précision et s'approcha de son immense bureau en chêne, son esprit déjà occupé par une montagne de dossiers qu'il avait l'intention de passer en revue. Ses doigts effleurèrent la pile de papiers devant lui avant qu'il ne s'installe dans son fauteuil en cuir. Tout était sous contrôle. Tout sauf cette histoire étrange qui l'attendait. Il s'était fait une promesse : jamais il ne laisserait quelqu'un perturber l'ordre parfait de son empire.

Mais cela, c'était avant que son grand-père, ce vieux lion de la famille, ne se mêle de ses affaires.

Raphaël avait reçu un message de son grand-père ce matin-là, un message sans préambule, direct et autoritaire comme toujours. "J'ai trouvé quelqu'un pour te seconder. Elle commence aujourd'hui. Soigne-la bien." Rien de plus. Rien de moins. Ce genre de missive lui tapait sur les nerfs. Pourquoi un autre obstacle ? Pourquoi une autre femme, encore ? Il n'avait aucune patience pour les changements non sollicités. Surtout pas quand il s'agissait d'un ajout inutile à sa routine impeccable.

Il soupira, les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur, essayant de se concentrer sur un rapport urgent qu'il devait approuver. Mais il n'arrivait pas à faire abstraction de cette pensée obsédante. Une assistante. Une autre personne qu'il allait devoir gérer, superviser, et probablement supporter. Il avait toujours préféré travailler seul. Pourquoi son grand-père avait-il insisté sur ce point ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement comprendre qu'il gérait déjà tout parfaitement bien ?

Quelques minutes plus tard, la porte de son bureau s'ouvrit lentement, interrompant ses réflexions. Il leva les yeux, pensant qu'il s'agissait d'un collègue ou d'un assistant habituel. Mais non. Elle était là.

Elle était grande, pas particulièrement imposante, mais il y avait quelque chose dans sa présence qui le fit immédiatement se redresser. Une sorte de calme étrange, presque imperceptible, mais qui, d'un coup, sembla s'imposer dans la pièce. Elle portait un tailleur simple, de couleur sobre, mais bien coupé. Ses cheveux bruns étaient attachés en un chignon élégant, son visage... il n'y avait rien de spectaculaire, juste des traits fins, légèrement discrets, mais assez pour susciter une forme de curiosité. Elle n'était pas la beauté classique qu'il avait l'habitude de croiser. Et pourtant, il avait du mal à détourner le regard.

Raphaël la scruta un instant, surpris par son calme et la façon dont elle se tenait là, sans hâte, mais avec une assurance qui ne correspondait pas du tout à l'image qu'il s'était faite de sa nouvelle assistante.

"Vous devez être Mme Morel," dit-il avec une pointe d'agacement dans la voix, ne pouvant réprimer son humeur maussade. "Je suppose que vous êtes celle que mon grand-père a décidée d'imposer aujourd'hui."

Elle ne sembla pas déstabilisée par son ton tranchant. Elle s'avança d'un pas mesuré, lui tendant la main, tout en répondant d'une voix calme et posée :

"Oui, je suis Isabelle Morel. Je suis ravie de commencer aujourd'hui, M. Delacroix."

Elle avait l'air parfaitement détachée, comme si elle était habituée à être l'objet de jugements, à devoir prouver sa valeur aux autres. Mais cette calme assurance était à la fois irritante et fascinante pour Raphaël. Cela ne l'aidait pas à se détendre. Pourquoi avait-il l'impression qu'elle n'était pas impressionnée par lui, pas même un peu ? Cela l'irritait encore plus.

Il la fixa un instant avant de secouer légèrement la tête, comme s'il essayait de chasser cette pensée.

"D'accord, Mme Morel. Prenez place, je suppose que vous avez beaucoup de choses à faire, n'est-ce pas ?" dit-il d'un ton froid, en lui désignant la chaise en face de son bureau. "Je vais vous donner une liste de tâches à accomplir."

Elle s'assit sans broncher, ses yeux se posant brièvement sur lui avant de se détourner, s'installant avec une précision presque parfaite. Elle semblait savoir exactement ce qu'elle faisait, mais il n'arrivait toujours pas à l'accepter. Pourquoi lui ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit elle ?

"Je vous écoute, M. Delacroix," répondit-elle simplement, sans aucune hésitation dans sa voix. Il n'y avait pas de nervosité, pas de gêne. Rien.

Raphaël se leva alors, faisant les cent pas autour de son bureau, agité par un sentiment qu'il ne parvenait pas à comprendre. Il la détestait déjà, mais il ne pouvait pas comprendre pourquoi. Elle n'avait rien fait pour le provoquer. Elle était juste... là.

"Très bien," dit-il en se retournant brusquement, le regard perçant. "Je n'ai pas besoin d'une assistante qui se contente de rester là et de regarder. Vous devrez gérer des projets, répondre aux emails, organiser les réunions. C'est un travail difficile et demandant. Mon grand-père veut peut-être m'imposer quelqu'un pour 'adoucir' mon quotidien, mais sachez que je n'ai aucune patience pour les erreurs. Si vous vous attendez à une chance quelconque pour m'impressionner, vous pouvez repartir tout de suite."

Elle ne broncha pas. Son regard se fit plus intense, mais toujours calme. Elle ne semblait pas du tout intimidée par ses paroles acerbes.

"Je ne cherche pas à vous impressionner, M. Delacroix," dit-elle avec une douceur qui, à ce moment précis, le fit se sentir encore plus irrité. "Je suis ici pour faire mon travail. Vous n'avez pas à vous soucier de moi. Je suis là pour vous alléger, pas pour vous déranger."

Un silence lourd s'installa dans la pièce, tandis que Raphaël la regardait, cherchant la moindre faille, le moindre signe de faiblesse. Mais il n'en trouva aucun. Elle semblait aussi solide qu'une roche, indifférente à son hostilité.

Il finit par se rasseoir brusquement, ses yeux restants fixés sur elle, tout en essayant de maîtriser la montée de frustration qui s'intensifiait en lui. C'était presque irrationnel. Pourquoi diable une simple assistante pouvait-elle lui provoquer autant de colère et de méfiance ? C'était absurde.

Il prit une profonde inspiration et se força à se calmer.

"Bon, bien, il semble que vous ayez bien compris votre rôle," dit-il enfin, un peu plus calmement, mais toujours sur la défensive. "Nous allons commencer par la réunion de demain. Je vous ferai parvenir tous les détails dans l'heure. Assurez-vous d'être prête. Et ne me faites pas perdre mon temps."

            
            

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