Sous Contrat avec le Diable : Une Secrétaire Pas Comme Les Autres
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Chapitre 2 2

Isabelle hocha simplement la tête en réponse, sans parler davantage. Ses yeux restaient fixés sur lui, mais d'une manière plus calme maintenant. Comme si tout cela était une formalité pour elle.

"Je serai prête, M. Delacroix. Vous pouvez compter sur moi," dit-elle, ses mots clairs et sûrs.

Raphaël se leva à nouveau, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit d'autre que le calme perturbant qu'elle dégageait. Il la regarda une dernière fois avant de se diriger vers la porte, son esprit en proie à un tourbillon de pensées contradictoires.

Elle ne semblait pas s'attendre à ce qu'il fasse quoi que ce soit pour l'accueillir, ni même à ce qu'il lui accorde une quelconque attention particulière. Et c'était peut-être ça qui l'agaçait le plus. Isabelle Morel n'avait pas l'air de se soucier de lui. Elle ne voulait ni son approbation, ni ses compliments. Elle voulait simplement faire son travail. Et ça, plus que tout, énervait Raphaël.

Il se tourna une dernière fois vers elle avant de quitter la pièce.

"Je vous préviens, Mme Morel, cette place ne sera pas facile. Ne me décevez pas."

Elle lui adressa un léger sourire, un sourire qui, à cet instant précis, sembla à la fois doux et affirmé, comme si elle savait parfaitement à quoi s'attendre de lui et qu'elle n'était en rien impressionnée.

"Je ne décevrai pas, M. Delacroix. C'est une promesse."

Et, sur ces mots, il quitta la pièce. Mais malgré sa posture de contrôle, quelque chose, à l'intérieur de lui, commença à se tordre. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il ressentait, mais il savait une chose : il n'avait pas encore vu le dernier de cette Isabelle Morel.

Raphaël Delacroix s'était attendu à tout, mais pas à cela. Le matin, en arrivant dans son bureau, il s'était préparé à affronter des clients ennuyeux, des contrats à signer et des questions sur les nouveaux investissements. Ce qu'il n'avait pas anticipé, c'était cette rencontre avec elle, Isabelle Morel. Il avait reçu un message de son grand-père, une note aussi brève qu'ordinaire : "Elle commence aujourd'hui. Ne sois pas trop sévère." Il avait grogné en lisant les mots, agacé par l'idée qu'il n'était pas même consulté pour ce genre de décisions importantes. Mais il n'aurait pas imaginé que l'arrivée d'Isabelle serait si... dérangeante.

Lorsqu'il l'aperçut pour la première fois dans le hall de l'entreprise, son regard se posa sur elle comme sur un simple détail du décor. Isabelle Morel était loin de l'image d'assistante séduisante qu'il s'était imaginée, même si ce genre de pensée l'inquiétait toujours. Non, elle n'avait rien de particulier. Elle était tout ce qu'il n'aimait pas. Son visage, bien que neutre et sans expression, semblait presque fade, comme si elle faisait partie du mobilier de bureau. Elle était grande mais pas trop, son corps n'avait pas cette allure provocante qu'il appréciait habituellement. Rien dans sa démarche, ni dans son regard, ne semblait sortir de l'ordinaire. En la voyant entrer dans la pièce, il eut un instant l'impression que l'air s'était glacé, que quelque chose de lourd et de silencieux s'était installé.

"Vous devez être Mme Morel," dit-il, son ton plus froid qu'il ne l'avait prévu. Il n'y avait aucune chaleur dans sa voix, ni la moindre courtoisie. Il la fixait de ses yeux sombres, déjà en train de juger cette nouvelle intrusion dans son quotidien. "Vous êtes en retard."

Elle s'arrêta juste à l'entrée, son regard indéchiffrable. Elle n'avait pas l'air troublée par la froideur évidente de sa remarque. Non, elle le regarda simplement, sans se laisser abattre, ce qui, d'une certaine manière, le surprit. C'était comme si elle était trop indifférente pour se soucier de ses jugements.

"Non, M. Delacroix, je suis arrivée à l'heure exacte," répondit-elle, d'une voix calme mais ferme. Elle haussait légèrement les épaules, comme si cela n'avait aucune importance. Comme si son regard n'avait pas été perturbé par la manière dont il l'avait dévisagée.

Raphaël fronça les sourcils. Son ton ne changea pas, mais son esprit commença à se troubler. C'était une assistante, après tout, une simple employée. Pourquoi cette indifférence totale ?

"Je suppose que vous avez l'habitude de travailler dans un environnement calme et ordonné," dit-il, se forçant à être plus courtois tout en gardant un air distant. "Je n'accepte pas la négligence. Pas ici."

Elle hocha la tête sans répondre immédiatement, comme si elle ne voulait pas entrer dans une discussion futile. Et cela l'agacerait encore plus. Elle avait cette manière de le laisser dans l'incertitude, comme si ses mots glissaient sur elle sans l'atteindre. Ce n'était pas juste. Elle ne semblait pas l'écouter, ni réagir à ses remarques.

Raphaël la fixa un instant, cherchant la moindre étincelle de personnalité, quelque chose qui pourrait justifier la présence de cette personne dans son espace. Mais non. Elle semblait aussi froide et distante que le marbre de son bureau. Son visage était d'une neutralité déconcertante. C'était comme si elle ne ressentait rien. Aucune passion, aucune joie, rien de ce qui pourrait briller dans ses yeux. Juste une présence, aussi lourde qu'un vent glacial en hiver.

"Très bien, asseyez-vous," dit-il, pointant la chaise devant son bureau avec un geste sec, comme s'il n'avait pas l'intention de lui accorder plus d'importance qu'à un objet dans la pièce. Isabelle s'exécuta, et sa posture resta droite, impeccable. Rien chez elle ne semblait un peu moins que parfait, mais ce n'était pas cette perfection qui attirait Raphaël. C'était une perfection sans âme, sans éclat. C'était une perfection ennuyeuse.

Il s'assit derrière son bureau, prenant une pile de documents et feuilletant distraitement quelques pages. Son regard se posait régulièrement sur elle, mais pas d'une manière qui trahirait la moindre forme d'admiration ou de curiosité. Non. Elle était là, et c'était tout.

"Bon, puisque vous êtes là, je suppose qu'il faut que je vous donne des instructions," dit-il finalement, les mots sortant de sa bouche avec l'indifférence d'un homme fatigué. "Répondez aux appels, organisez mes réunions, gérez mes courriels. Vous savez comment faire, n'est-ce pas ?"

Elle acquiesça d'un simple hochement de tête, sans la moindre émotion dans le regard. "Oui, M. Delacroix. C'est ce que je fais."

            
            

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