Apprivoiser le tyran
img img Apprivoiser le tyran img Chapitre 7 Tu ne pourras jamais la remplacer
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Chapitre 9 Pourquoi me suis tu img
Chapitre 10 La fête d'anniverssaire de Xavier img
Chapitre 11 Tu n'en vaux pas la peine img
Chapitre 12 Être en retard img
Chapitre 13 L'invitation d'Alain img
Chapitre 14 La course img
Chapitre 15 Laisse-la tranquille !! img
Chapitre 16 Vous m'accusez pour ce que je n'ai pas fait du tout ! img
Chapitre 17 L'accident d'Etienne img
Chapitre 18 n° img
Chapitre 19 La faculté de l'industrie img
Chapitre 20 n° img
Chapitre 21 Le paria img
Chapitre 22 L'appel téléphonique des parents de Jeanne img
Chapitre 23 n° img
Chapitre 24 La menace de Vincent img
Chapitre 25 La silence du témoin img
Chapitre 26 Le Vincent déroutant est revenu img
Chapitre 27 Tu n'as pas le droit de manger ici img
Chapitre 28 La torture n'a pas encore commencé img
Chapitre 29 Dans la chambre de Jeanne img
Chapitre 30 C'est toi qui détruis ma vie ! img
Chapitre 31 Il n'y a que toi qui puisse le sauver img
Chapitre 32 Tu es venue te faire passer pour elle auprès de moi img
Chapitre 33 Tu n'es rien d'autre qu'un lâche img
Chapitre 34 Tu dois aller de l'avant img
Chapitre 35 Je vais l'aider img
Chapitre 36 Le souvenir de Vincent img
Chapitre 37 Je te déteste ! img
Chapitre 38 On dirait que j'ai manqué à quelqu'un img
Chapitre 39 Encore une fausse promesse img
Chapitre 40 À la maison de Vincent img
Chapitre 41 Les deux sont dangereux ! img
Chapitre 42 Je fonds à chaque fois que je te vois ! img
Chapitre 43 Ce n'est pas ce que tu penses img
Chapitre 44 Le plat préféré de Vincent img
Chapitre 45 L'appel d'Etienne img
Chapitre 46 Tu sais combien j'étais inquiète img
Chapitre 47 Je ne suis pas un lâche ! img
Chapitre 48 Tu te débrouilles bien, Vincent. img
Chapitre 49 Toute seule avec un prince charmant img
Chapitre 50 Un serpent img
Chapitre 51 Pourquoi ne me fuit-elle pas img
Chapitre 52 n° img
Chapitre 53 La rencontre sportive img
Chapitre 54 n° img
Chapitre 55 Une fois qu'une fille dit NON, c'est un NON img
Chapitre 56 Tu es en sécurité avec moi img
Chapitre 57 Un ours en peluche img
Chapitre 58 Le meilleur que j'ai jamais goûté img
Chapitre 59 Je ne t'appartiens pas img
Chapitre 60 Nous sommes quittes maintenant img
Chapitre 61 Tu veux te faire tuer par mes mains ou celles de Vincent img
Chapitre 62 N'essaie pas de me sermonner ! img
Chapitre 63 img
Chapitre 64 Le cahier de présence pour Monsieur Gautier img
Chapitre 65 Tiens ma jambe et supplie-moi img
Chapitre 66 Jeanne, respire ! img
Chapitre 67 La poubelle de l'université img
Chapitre 68 C'est toi et ce sera toujours toi ! img
Chapitre 69 Vas-tu être son chevalier en armure brillante img
Chapitre 70 Dans le vestiaire des garçons img
Chapitre 71 La douche des garçons img
Chapitre 72 Je suis prêt à te donner tout mon argent img
Chapitre 73 Une tournure inattendue img
Chapitre 74 Porter son maillot de basketball img
Chapitre 75 Arrête de traîner avec Etienne ! img
Chapitre 76 Tu aurais dû voir le combat img
Chapitre 77 Parc Ouest img
Chapitre 78 Tu perds juste ton temps à nous demander img
Chapitre 79 Ai-je l'air d'être sa nounou img
Chapitre 80 Etienne est parti img
Chapitre 81 Il a vraiment tout fait pour lui img
Chapitre 82 L'illusion amoureuse img
Chapitre 83 Tu veux le rendre jaloux img
Chapitre 84 La vengeance de Jeanne img
Chapitre 85 La peur de l'abandon img
Chapitre 86 De nouveau à la cantine img
Chapitre 87 Il m'évitait à tout prix img
Chapitre 88 La fin du premier semestre img
Chapitre 89 On va s'amuser puisque c'est le dernier jour ! img
Chapitre 90 Pourquoi ne m'évitait-il pas maintenant img
Chapitre 91 Parle-moi si tu veux Vincent ! img
Chapitre 92 Action ou Vérité img
Chapitre 93 C'est toi la salope d'Elaine ! img
Chapitre 94 Tu sais clairement ce que je peux faire img
Chapitre 95 Quel est ton meilleur souvenir sexuel avec Vincent img
Chapitre 96 Mon premier baiser est sauvé ! img
Chapitre 97 Tu vas dormir sur le lit avec moi img
Chapitre 98 Ma patience avec toi s'arrête ici ! img
Chapitre 99 Ne sois pas fâché contre moi img
Chapitre 100 Faisait-il référence à Elaine ou à moi img
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Chapitre 7 Tu ne pourras jamais la remplacer

Point de vue de Jeanne Millet

« Lise, calme-toi. Ecoute, je suis désolée mais je ne peux pas vous aider... Nous sommes des étudiantes ici, nous avons travaillé dur pour y arriver. S'il vous plaît, laissez-nous vivre tranquillement. Nous ne voulons pas de problèmes. »

« Combien d'argent vous voulez! », a laissé entendre la voix de Benoit.

« Excuse-moi », ai-je dit, confuse et en colère.

« Parlez franchement, combien voulez-vous pour faire cela, je sais que les gens de basse classe veulent de l'argent, vous êtes prêts à tout pour de l'argent », a craché Benoit comme du feu.

« Qu'est-ce que tu viens de dire? On n'en a rien à faire de ton argent, qui veut ton argent? Et comment oses-tu parler d'elle comme ça? Espèce de sale gosse de riche pourri gâté », lui a craché Lise au visage.

« Les gars, arrêtez ça », a dit Rose en tirant Benoit sur le côté.

« Je le savais, je t'avais dit Emma, ça ne servirait à rien, puisqu'il s'avère que cette salope est la même que l'autre, une chercheuse d'or, sans cœur, après tout elles se ressemblent, et donc ont toutes les même caractères. » Benoit a donné un coup de pied furieux à la chaise, la faisant tomber.

« Oh, tu n'a pas le droit de parler de sa personnalité, elle est belle de l'intérieur comme de l'extérieur et ton opinion ne compte pas », lui a craché Lise en me tirant derrière elle.

« Allez-vous faire foutre! Allons-y Emma, il n'y a aucun espoir avec ces salopes », a dit Benoit en traînant Emma hors du hall.

« S'il vous plaît, revoyez votre décision, nous avons besoin de votre aide », a crié Emma pendant que Benoit la traînait dehors.

« Tu ... tu es celle qui a plannifié tout ça », a aboyé Lise en désignant Rose.

« Pas étonnant que tu nous demandes de rester, en montrant tout à coup de la bonté. J'aurais dû le savoir plus tôt », a dit Lise en lançant ses yeux furieux sur Rose.

« Vous pensez que nous sommes des filles bons marchés juste parce que nous sommes pauvres? Et parce que nous n'avons pas le même statut que vous? Est-ce de notre faute si nous sommes nées dans des familles pauvre? Nous avons un cœur et nous avons le droit de vivre aussi, de prendre des décisions, vous pensez que vous pouvez tout acheter avec de l'argent? »

Lise a commencé à s'effondrer. Je lui ai caressé le dos en pleurant.

« J'aurais dû te laisser rester chez toi à la maison, c'est de ma faute. Que vais-je dire à ta mère et à ton père si quelque chose t'arrivait? Ils me font confiance », a dit Lise en sanglotant.

« C'est bon Lise, calme-toi, tout va bien. » Je lui ai tapoté le dos, tout en ayant des larmes aux yeux.

« Partons d'ici, nous ne devrions pas y rester. » Lise a essuyé ses larmes en m'entraînant vers sa chambre.

Rose nous a bloqué le passage. « Écoutez-moi s'il vous plaît, Lise, Jeanne, je suis désolée, s'il vous plaît, pardonnez-moi. Je ne savais pas que la situation tournerait comme ça. Mais vous êtes mes vraies amies, ne me quittez pas. J'admets que j'ai eu tort... Mais s'il vous plaît, ne me laissez pas seule ici, je vous promets que ça ne se reproduira plus jamais. » Puis elle s'est mise à pleurer fort.

« S'il vous plaît, pensez à vos parents, à vos études, vous ne pouvez pas partir comme ça. De plus, vos parents gardent tellement d'espoir en vous, donc, s'il vous plaît, ne les rends pas inquiets pour des petites choses comme ça. Surtout qu'il est 23h. Qu'est-ce qu'ils vont penser ?! Je promets que ça ne se répétera plus. Ce n'est pas un problème si vous ne voulez pas les aider, mais s'il vous plaît, ne brisez pas notre amitié », a supplié Rose en tenant nos jambes.

« Rose, qu'est-ce que tu fais? », l'ai-je tirée vers le haut. Nous nous étions serrées l'un contre l'autre.

« Benoit est brutal mais il est bon de cœur. Ils sont tous bons. Ils ne voulaient pas être impolis, donc s'il vous plaît, je suis désolée », a dit Rose entre deux sanglots.

« S'il vous plaît, ne me laissez pas seule dans cette maison, je tenais à ce que vous restiez ici. Je vous connais. Et je vous ai toujours enviées. S'il vous plaît, ne vous méprenez pas. »

« C'est bon Rose... Je suis désolée d'avoir élevé la voix contre toi. » Lise l'a prise dans ses bras.

Puis nous sommes allées nous coucher. Lise, Rose et moi avons dormi dans ma chambre, nous nous étions serrées l'une contre l'autre dans le grand lit.

*Le lendemain*

C'était notre premier jour de classe. Il y avait des centaines de personnes, des parents étaient en train d'embrasser leurs enfants en les serrant dans leurs bras, et les étudiants de la première année étaient habillés en uniforme de l'Université de Vieuxbourg.

La séance de l'orientation était courte et je me suis assise avec Lise et Rose. Nos parents n'ont pas pu venir à cause de leur travail, mais ce n'est pas grave, j'ai fait de beaux adieux à la maison. Ils me manquaient!

Nous avons tout fini et nous nous promenions sur le campus.

« J'ai besoin de faire pipi... », a dit Lise en sautant comme un enfant. Rose et moi nous sommes moquées d'elle.

« Ok, laisse-moi te montrer les toilettes, Jeanne tu viens !? », a dit Rose en tenant Lise avec sa main.

« Non, je vais attendre ici... revenez vite, d'accord? » Je leur ai souri.

« À plus. », a dit Lise en me faisant un signe. Je me détendais sous le vent en regardant les étudiants jouer, parler et marcher.

Puis soudain, quelqu'un m'a attrapée le bras et j'ai foncé dans un mur. Non mais attendez, ce n'était pas un mur!

J'ai levé la tête pour voir... et c'était le maniaque...! Enfin je voulais dire Vincent!

Ses doigts s'enfonçaient douloureusement dans ma peau, me rappelant sa force pure. J'ai tiré sur mon bras pour me libérer, mais c'était inutile. Il pouvait casser mon poignet en deux s'il le voulait.

« Arrête de bouger... Tu sais que je peux te détruire en une seconde. C'est aussi simple que ça », a-t-il dit, les dents serrées. Je frissonnais de peur.

« Maintenant, écoute attentivement... », a-t-il dit d'une voix basse que j'étais la seule à l'entendre.

« Ne pense jamais que tu peux remplacer ma Elaine, je sais ce que mes amis font, tu n'es rien d'autre qu'une merde pour moi. Tu es juste une croqueuse de diamants, n'est-ce pas !? Ne t'avise pas de penser que je vais tomber dans ton piège. » J'ai été blessée par ses mots. Ils me transperçaient de toute part.

« Tout d'abord, je ne suis pas intéressée par ta vie de merde, et d'ailleurs qui s'intéresse à toi? Tu n'es rien d'autre qu'un psychopathe », lui ai-je lancé, en colère.

« Tu ne sais pas à qui tu parles, gamine », m'a-t-il craché dessus. Son regard furieux m'a donnée des frissons.

« À qui? Le pape? Excusez-moi, votre Sainteté, comment allez-vous? Maintenant, lâche-moi », ai-je dit sarcastiquement en roulant les yeux. Il était furieux maintenant. En une seconde, il était si près de moi que je pouvais sentir son souffle. Maintenant, il m'a tenue par la taille en me chuchotant à l'oreille...

« Quand tu ne connais pas une personne, tu ne devrais pas te disputer avec elle. La personne peut être dangereuse au point de pouvoir ruiner ta vie », a-t-il craché méchamment dans mon oreille que j'ai senti un frisson parcourir mon corps. Il me lançait un regard plein de haine.

« Tu ne pourras jamais remplacer mon Elaine, reste hors de ma vue c'est mieux pour ta santé », a-t-il dit de sa voix grave.

« Crois-moi, je resterai aussi loin de toi que possible. Je ne veux pas qu'un putain de psychopathe s'attarde dans ma vie. Je ferais mieux de rester loin de toi... très très loin », ai-je craché.

Sa prise s'est resserrée et son corps touchait complètement le mien.

« Lâche-moi », ai-je pleurniché en me dégageant de son emprise. Il n'a pas bougé du tout, en me fixant continuellement sans ciller, ses yeux scrutaient mon visage.

            
            

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